10ème balade : rue de la Gare (2ème partie).

HUILERIE SEROIN- Rue de la GARE.

(Archive de l’amicale du Rio Salado)

He! Bonjour tout le monde! Désolée pour cette longue absence , mais figurez-vous que je me suis perdue ne trouvant pas le portail de l’ huilerie dans la rue de la gare. En fait, l’entrée se situe rue PASTEUR. Seule une façade donne dans la rue de la Gare.

Pressons-nous, l’heure avance ! Nous avons rendez-vous à l’ huilerie SEROIN de RIO SALADO.

Tiens ! La voilà ! Le portail est grand ouvert, nous pouvons y entrer. Tout le monde est là ? La calèche de la MITIDJA, réquisitionnée pour l’occasion par notre ami RENÉ CARDONA, est-elle arrivée ? Il est vrai que nos amis viennent de loin. Elle arrive ?

Désolés ! Mais, nous ne pouvons pas les attendre plus longtemps : nous sommes attendus à l’huilerie SEROIN.

Avant de partir à la découverte de cette huilerie, une mise au point rapide me semble nécessaire. Regroupons-nous ici quelques instants .

Savez-vous que c’est M. François CAMALLONGA qui fut à l’origine de la création cette huilerie. Il la cédait en 1930 à M. Jules JACOBIN et en 1937 M. Albin ARNOUX en devint propriétaire.

Plus tard, cette huilerie revint, par donation, à Madame Lucienne ARNOUX épouse SEROIN.

Pour vous permettre de mieux visualiser la situation, accordez-moi quelques instant de plus pour vous parler de la famille ARNOUX.

Vous savez, j’ai eu de très bons informateurs, Henri SEROIN, François CARREGA et Paul KRAUS, qui m’ ont aidée, à des dates différentes bien sûr, à préparer cette visite. Rapprochez-vous : l’agitation est vive dans ce quartier, et l’histoire intéréssante.

Les ARNOUX résidaient à SARRIANS dans le Vaucluse.

Pierre ARNOUX
(archive de l’amicale du Rio Salado)

Après le décès de son épouse, Joséphine PONSON, Pierre ARNOUX , aux environs de 1890, partit rejoindre ses oncles François et Marcel ARNOUX en ALGERIE, à RIO SALADO où François et Marcel, avaient exercé la fonction d’ adjoints spéciaux .

Pierre emmenait avec lui deux de ses enfants , Albin et Ulysse. Le dernier né, Édouard, âgé de 2 ans, resta chez sa grand-mère maternelle à SARRIANS. Pour la petite histoire : 4 ou 5 ans plus tard, Pierre le ramena à RIO et Edouard fut mis au travail dans les champs avec ses frères . On ne rigolait pas à cette époque!

(Archive de l’amicale du Rio Salado).

Les années passant, Albin, l’aîné de Pierre, épousa Pauline BOYER. Ils eurent 3 enfants : Lucienne, Cécile et Paulette. Lucienne épousa Jean SEROIN, Cécile , Gustave DESCAT et Paulette, René KRAUS.

Famille Albin et Pauline ARNOUX
1rg: Jean SEROIN, Paulette KRAUS, Gustave DESCAT, Cecile DESCAT, ,Louis KRAUS
2 rg: Lucienne SEROIN, Pauline et Albin ARNOUX , Louisette KRAUS
3 rg: Robert et Henri SEROIN, Georges DESCAT, Paul KRAUS)(archive de l’amicale du rio Salado)

Et c’est ainsi que plus tard, Lucienne devint propriétaire par donation de cette huilerie . Suivez-moi, nous allons visiter l’ huilerie ARNOUX-SEROIN.

Et maintenant, entrons. Attention ! Ecartez-vous ! Laissez passer ce camion. L’agitation est vive dans la cour et le brouhaha intense. Approchez vous!

Henri m’expliquait qu’avant tout, cette huilerie est une huilerie industrielle pour la moulure et le pressurage. On y fabrique de l’huile d’olive par décantation et filtration. Il m’apprit ensuite, écoutez bien, que l’huilerie traitait environ 15 000 tonnes d’ olives provenant des communes de RIO SALADO, TURGOT, LAFFERRIÈRE, et que le rendement global était de 18 litres au 100kg., reparti de la façon suivante :

15 litres d’huile consommable

et 3 litres destinés à la savonnerie de MARSEILLE.

Ce camion que nous venons de laisser passer transporte l’huile destinée à la savonnerie de Marseille.

(Archive de l’amicale du Rio Salado).

À droite, les locaux administratifs et les logements du personnel où deux équipes de 10 ouvriers logeaient avec leurs familles. A gauche des logements, vous apercevez le bâtiment regroupant l’huilerie proprement dite. Entrons si vous le voulez bien. Tiens ! Installons-nous dans ce coin et « faites-vous petits » : les ouvriers ont besoin de place pour travailler.

Je dois vous dire que l’extraction de l’huile d’olive étant un processus industriel , elle s’exécute en deux étapes fondamentales.

Henri m’avait expliqué que, dans un premier temps, se déroulaient , le lavage et broyage des fruits, pulpes, feuilles et noyaux compris. L’ensemble est alors concassé , broyé, par deux grosses meules rondes que vous pouvez apercevoir sur votre gauche. Elles tournent autour d’un axe et sur elle-même . Et voilà : la deuxième phase de l’opération, peut commencer.

Regardez ce que fait cet employé : il remplit des sacs en fibres. Jute ou alfa ? Je n’ ose pas m’approcher. De la toile de jute , dites-vous ! C’est plus résistant que l’ alfa. Peut-être ? On appelle ces sacs des SCOURTINS m’avait dit Henri. Ils seront empiler dans la presse hydraulique.

(Archive de l’amicale du Rio Salado).

Vous ai-je parlé de la locomobile qui se trouve au fond de l’huilerie et qui actionne tout ce matériel, nous assourdissant. Ce qui m’oblige à élever la voix ! Vous m’entendez quand même ? Alors, Je continue :

Ce sac, le scourtin, que l’ouvrier vient de remplir, est empilé sur d ‘autres sacs dans la presse hydraulique. Ils seront arrosés avant chaque pressée par de l’eau chaude venant de cette locomobile. D’où ce nuage de vapeur d’eau qui nous entoure. En vous penchant, vous pouvez voir l’huile. Non ! Non ! Le mélange huile et eau, qui suinte des sacs dans un récipient. Hum ! Cette odeur ! Bon,je continue. Vous me suivez toujours ? Ce mélange appelé émulsion sera versé dans la vingtaine de bassins de décantation que vous apercevez de l’autre côté du local. «C’est alors , une décantation naturelle» m’ a précisé mon guide. Il m’expliqua : « en phase de repos , l’ huile, plus légère, tente de remonter à la surface en se séparant de l’ eau». Regardez le travail de l’ouvrier : il s’attaque à la dernière phase de l’opération qui consiste à passer dans un filtre l’huile qui surnage. Elle sera transvasée dans ces bidons en fer blanc, que nous appelions « CIZAIN » , apporté par le propriétaire pour récupérer l’huile de sa récolte d’olives.

Admirez la couleur de ce produit ! Rien à voir avec la bouteille « huile sans goût » que l’on utilise pour les fritures!

Bidon d’huile en fer blanc d’huile
(Le « cizain ») (tiré du net).

Pas trop perturbés par toutes ces senteurs d’huile ? Sortons : il fait trop chaud ! Vous avez dans la cour une table de « dégustation« . Des tranches de pain vous permettront de déguster le produit de cette huilerie, et d’apprécier la saveur et l’ arôme que vous ne trouvez nulle part ailleurs. Cette huile onctueuse et parfumée sert de base à tous nos plats cuisinés. Et, dites-moi, qui n’ a pas eu dans son jeune âge la tartine de pain frais arrosée d’un filet d’ huile d’olive, agrémentée d’une pointe de sel !

Merci Henri : tes explications nous ont fait revivre avec plaisir une activité de la rue de la Gare.

Je vous laisse, une salade de tomates agréablement assaisonnée à l huile d olive de l’ huilerie SEROIN m’attend.

Jean et Lucienne SEROIN (archive de l’amicale du Rio salado)
Ajout du 7 octobre 2024 à l’article ci-dessus.

Bonjour vous tous, lecteurs qui visitez notre site, après une conversation téléphonique avec Paul KRAUS, je rajoute un additif à mon article sur l’Huilerie SEROIN, afin de réparer un oubli .

Lorsque j’ ai présenté la famille d’ Albin ARNOUX, j’ai oublié de mentionner l’aînée de ses filles : Louisette. je m’en excuse Paul ! Son nom était bien inscrit dans les mails que j’avais reçus mais…

.Alors je vous présente les 4 filles d’ Albin ARNOUX :

Marie Louise, épouse de Louis KRAUS

parents de Paul, Michel et Jean-Louis.

Lucienne, épouse de Jean SEROIN

parents de Robert, Henri et Jean-Pierre.

Cécile, épouse de Gustave DESCAT

parents de Georges, Albine et Geneviève.

Paulette, épouse de René KRAUS

parents de Renée et Constant.

Profitant de notre conversation, Paul m’a appris que le comptable de l’huilerie était : Ulysse ASCENCIO, fils d’Armand ASCENCIO , charcutier à RIO SALADO.

Mémoires du 15 août sur nos plages.

Cet article est tiré de notre ancien site qui reste tout de même dans les mémoires des premiers … suiveurs.

Louis PERES se rappelle :

« Je t’ avais promis dernièrement une petite histoire pour la nouvelle rubrique « anecdotes ».
Histoire véridique. C’ est vrai que nous faisions des bêtises !
Elles étaient « gentilles » (sic) et nous ne pensions qu ‘à rire !

Amicalement à toi
P’tit Louis.

 » Si certains étés, à la plage de Turgot, il était facile de traverser la rivière à gué, d’ autres années, la mer était plus haute et alors les barques de pêche pouvaient s ‘amarrer tout près de la guinguette de Baptiste, au bord de la rivière.
Un matin,un Saladéen, réputé « salpeur » pour ses sorties très matinales alors que les autres pêcheurs étaient encore au lit, eut une très désagréable surprise.
Tard dans la nuit, en sortant d’ un bal de chez Masson (chut : taisons les noms), une bande de copains passe en chahutant devant la barque du salpeur.
Plaisanteries, rires. Quand l’ un d’ eux propose l’idée « géniale  » de monter la barque sur la rive. Les voila tous poussant le bateau pour le monter sur la berge.
Grosse rigolade en imaginant la tête du « salpeur » le lendemain matin… Un autre jeune complète la farce en proposant de jeter en vrac dans l
embarcation les rames des barques voisines et pourquoi ne pas y ajouter des cailloux ?
Aussitôt dit, aussitôt fait… Mais le poids de la barque alourdie se fait sentir et il est difficile de la tirer davantage quand on se marre tellement….Écroulés de rires, ils abandonnent finalement la barque proue en l’air et poupe dans l’eau.
Voilà qu’au petit matin, à son heure habituellement très matinale, équipé de sa « capacha » ,des « cañas »,du « salabré », notre salpeur se dirige vers sa barque.
Et là , il n’en croit pas ses yeux ! Sa barque est dans une drôle de position.
Il essaie de la décoincer tout en criant, en débitant les meilleurs jurons de notre répertoire saladéen : rien n’y fait. Bien entendu à cette heure là , la plage est encore déserte et personne pour l’aider.
Alors, fou de rage, il appelle les gendarmes pour faire constater les faits.
Arrivée des gendarmes

RAPPORT DE LA MARECHAUSSEE :

"Dans la nuit, sous la montée des eaux, le flux a soulevé l'avant du bateau jusque sur la berge et l'a coincé la proue en l'air.
Quelques heures après le bateau a glissé en arrière car le reflux a baissé le niveau de l'eau.
Et, au petit jour, le nouveau flux, avec la montée des eaux, a rempli la barque et l'a poussée sur la rive
"

Qui dit mieux ? trois marées dans la nuit à Turgot !

Notre rencontre 2024 :

C’est avec beaucoup de plaisir que nous nous sommes réunis ce 12 mai 2024 à POUSSAN à L’ODEON-OPALMA, pour fêter les

43 ans de notre AMICALE du RIO SALADO.

Nous étions 110 participants de tout âge, venus des 4 coins de la FRANCE, et … de l’ ALGERIE.

(Les liens ci-dessous permettent de visionner le groupe. La qualité des photos autorise des agrandissements en cliquant sur les personnages).

https://www.cjoint.com/doc/24_05/NExqwICmc7a_Rio-SaLado-2024-PouSsan-%C2%A9bYMFL-2024-48-1-.jpg

et

https://www.cjoint.com/doc/24_05/NExqztqzAPa_Rio-SaLado-2024-PouSsan-%C2%A9bYMFL-2024-49.jpg

Nos amis de CÔTE D’IVOIRE n’avaient pu être des nôtres cette année pour des raisons de santé.

De nouveaux amis nous ont rejoints dans l’espoir d’entendre parler de leur famille ou retrouver un ami perdu de vue. Ils étaient et seront toujours les bienvenus.

Un fait marquant dans ces retrouvailles : le nombre de jeunes venus accompagner leurs parents. Le Président a tenu à remercier tout particulièrement ces jeunes, enfants ou petits-enfants, qui n’ avaient pas hésité à « sacrifier » une de leur journée. Jeunes gens, un grand bravo ! Vous leur avez permis de retrouver une fois encore leurs amis d’enfance, autour du bar tenu par Richard et Olivier, dans une ambiance qui nous est chère. Ambiance « Pied-Noir » où se mêlent souvenirs, rigolades, anisette et kémia.

A 13h30, le repas nous attendait. Un brouhaha et une agitation dignes d’un départ en vacances régnaient dans la salle où chacun prenait possession de sa place, attendant le repas.

Entre chaque plat, nos deux jeunes musiciens, Philippe et Thierry, avaient à cœur de faire danser jeunes et moins jeunes. Quel plaisir de les voir exécuter Madisson ou Cha-cha-cha entremêlés d’éclats de rires dus aux efforts maladroits de certains ! Bien entendu, la fête ne pouvait se passer sans le show de notre benjamine, Eléna, qui interpréta « Le chant des AFRICAINS« , appris durant l’ année nous confiait Denise, sa grand-mère. Le refrain fut repris par tous les convives, sous la houlette de Michelle.

Et, de pâté en grenadin, de grenadin en danse, toujours « tchatchant« , nos participants ont chassé leurs soucis pendant toute une journée. Certains se replongeant avec nostalgie dans nos réunions précédentes exposées en photos sur le mur de la salle.

« La journée retrouvaille » prit fin. Trop tôt pour certains. Pour d’autres, le retour étant prévu long et fatiguant, les adieux furent abrégés. Et pour toi Pt’it Louis, nos pensées fraternelles et amicales t’accompagnent!

Un seul souhait pour tous!

Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle rencontre entre amis.

En attendant, prenez soin de vous .

Jadette & Jacques SALVA.

10ème balade : rue de la gare (1ère partie).

Partir en voyage en cette fin d’ année ! Un rêve ! Mais Noël se passe en famille ! Pas question de déserter le nid familial ! Alors, une seule issue pour m’évader, donner libre cours à mes souvenirs, faire un flash-back dans le village de mon adolescence !

Vous pouvez me suivre dans cette escapade virtuelle, et partager avec moi le plaisir de revoir un coin de RIO SALADO. Et si nous allions nous promener du côté de la rue de la gare ? Histoire de continuer nos escapades dans RIO ?D’accord ? Alors je vous attends place Jules Ferry, devant la villa de Lucien SEROIN.

Archive amicale du Rio Salado.

Vous aviez une bicyclette ? Vous alliez au collèges ou au lycée à ORAN ? Sûr, cette rue ne vous êtes pas inconnue. Êtes-vous prêts pour notre petite balade ?La rue est animée, les villageois sont au boulot.

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Arrêtons-nous un instant devant l’atelier de mécanique de monsieur TORRES, « PEP » pour les amis, l’oncle de Nadia CERNA . »Pêcheur et chasseur devant l’ Éternel ! « , m’avait -elle dit.

Mais Pep , est avant tout, le sauveur de bateaux en détresse et de tous engins motorisés en mal de jeunesse. Tout près de l’atelier de tonton Pep, la famille de Gaston CERNA est venue s’y installer . Madame Cerna est sur le seuil de la maison . Justement ! Regardez qui arrivent au bout de la rue ? Gaston Cerna , Nadia et le plus jeune de la famille Jean-Pierre. Que dites-vous ? Vous ne vous souvenez pas de M. CERNA ? Alors, laissez-moi rafraîchir la mémoire !

M. CERNA (archive de l’amicale du Rio Salado)

A la demande du maire de l’époque, M. Agniel BERNARD, Gaston CERNA releva la section d’haltérophilie tombée dans l’oubli. L’année suivante, il prit en charge les colonies de vacances, puis mit sur pied une fanfare, initia une équipe de jeunes à la musique en créant une harmonie municipale et au fil des ans, organisa les festivités pour les fêtes du village où de jeunes gymnastes de la J.S.S .( Jeunesse Sportive Saladéenne) étaient à l’honneur, montrant leurs performances sur la place publique. Vous souvenez-vous de ces pyramides « humaines » qui montraient tous ces jeunes, Robert, Pépico, Guy, Henri … se tenant en équilibre sur les épaules des copains, et de Julot qui, par une ultime ascension se hissait au sommet de cette pyramide ! Quel spectacle ! Quel appréhension !! Et plus tard , ce fut au tour de notre ami Dédé de nous épater.

L’équipe d’haltérophilie (archive de l’amicale du Rio Salado).


Archive de l’amicale du Rio Salado.
Archive de l’amicale du Rio Salado.

Oh ! Ne vous inquiétez pas, les filles aussi ont eu leur heure de gloire ! M. CERNA était infatigable ! Il les entraînait afin de participer à des concours de gymnastique. Mon grand regret était, qu’étant au collège à ORAN, je ne participais pas à toutes ces manifestations où Régine, Claudette, Simone, Michelle ,Nadia et les autres prenaient un réel plaisir à évoluer en chaussons et tutus. Le spectacle se poursuivait tantôt à RELIZANE tantôt à TLEMCEN. M. CERNA, avec son dynamisme habituel emmenait, dans son sillage, toute une jeunesse ne demandant qu’à le suivre .

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Ah ! M. CERNA, nous vous remercions. Vous avez enthousiasmé la jeunesse de RIO SALADO !!

Et oui ! Le temps passe ! Nous laissons la famille CERNA et nous continuons notre promenade.

Rue de la gare (photo issue du site « Rio Salado d’hier et d’Aujourd’hui_mars2024)

Nous voilà arrivés devant le fief de la famille TABBO. Quelques instant pour vous présenter les ancêtres TABBO : Jean TABBO, son épouse, ODONE LOUISE, et leur bébé de trois mois : Louis, sont arrivés en Algérie vers 1879, ils venaient de CALLIZONA en ITALIE.

Ce n’est que bien des années après, au mariage de Louis et Carmella, que le jeune couple vint s’ installer à RIO SALADO, rue de la GARE. Louis monta le premier atelier TABBO, atelier de serrurerie plus une forge, se spécialisant aussi dans les norias.

Premier atelier TABBO (archive de l’amicale du Rio Salado).

Les deux fils de Louis suivront son exemple. L’atelier familial devint l’entreprise TABBO. Les années passant, chacun des fils se spécialisa dans un savoir-faire compémentaire.

Voyez sur votre gauche, ce portail en bois donne sur l’atelier de Jean. Jean, l’aîné, le père de Norbert, se lança dans le montage de chauffage central et de grandes citernes en tôle. Dans le prolongement, juste à l’ angle de la rue Pasteur et de la rue de la gare, les deux portails coulissants ouvrent sur l’atelier du second fils Louis-Henri, qui lui opta pour les charrues de défonçage. En rentrant de la guerre, Louis acheta son premier tracteur … d’occasion.

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Jean-Louis, son fils, de qui je tiens tous ces renseignements, me raconta que le tracteur et la charrue servaient au défonçage des terrains dans le département. La couche supérieur du sol étant du « tuf » ( un type de roche), il fallait défoncer le sol à un mètre de profondeur environ, pour permettre à la vigne de s’ enraciner profondément. Lors d’un défonçage, la charrue bascula contre un rocher de 4 tonnes. Il fallut plus d’une journée pour dégager la charrue et le » »cailloux » de 4 tonnes.

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Par la suite, il investit dans des bulldozers ( modèle D8 et Super8 de chez CATERPILLAR.)

Puis, continua Jean-Louis, avec une pointe de fierté bien justifiée, ils étaient loués à la Societé COLAS pour aménager les pistes d’aviation sur les champs pétrolifères d’ HASSI MESSAOUD et de OURGLA.Cependant, les chauffeurs des bulls venaient tous de l’entreprise TABBO.

Toute la famille vivait à quelques encablures les uns des autres dans cette rue de la gare. Tiens,les ateliers sont ouverts. La famille TABBO est là ,qui nous regardent passer.

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Au fait, vous ai-je dit que la grand-mère de Marthe VILLALONGA, l’actrice qui nous a émus dans  » Le coup de Sirocco » était la sœur du grand-père LOUIS, ancêtre de la famille ! Mon Dieu ! Quelle famille !

Atelier d Louis-Henri TABBO, à l’angle de la rue de la gare (archive de l’amicale du Rio Salado).

Nous voilà arrivés au croisement de la rue de la gare et de la Pasteur. Continuons notre balade. Sur le trottoir de gauche, cette grande cour qui s’ ouvre devant nous, est celle de la cave ARNOUX. Est- ce celle d’ Albin ou d’Édouard ARNOUX, je ne sais! Toujours est-il que M. ARNOUX la loua à Louis DETORRES, le père de Louis, Yvette, Marie -Claude, André et Lucie, que nous avons eu la joie d’ avoir très souvent avec nous. Louis utilisa pour les vendanges.

Dans ce vaste appartement, à l’angle de la cour, vivait Josefa et Joaquin SAEZ, les grands-parents de François ESCUDERO, et leur fille Joséphine et Manuel CREMADES, son mari. Manuel était employé à la cave. François enfant, a passé pas mal de temps dans cette cour qui s’animait pendant la vinification, emplissant l’air de multiples senteurs, attirant les mouches qui nous harcelaient tant pendant les chaudes journées d’ été.

Sur le trottoir d’en face, l’entrepôt du matériel des frères PEREZ, Luis et Pepico, où P’tit-Louis PEREZ garait la moissonneuse -batteuse .

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Dans cette cour habitaient Ernest MARTINEZ, son épouse France et leurs deux enfants, Denise et Serge. Ernest MARTINEZ était employé chez les frères PEREZ.

Il s’ occupait de l’entretien des grosses machines. Laissons Denise et Serge à leurs jeux et continuons notre promenade : la gare est encore loin!

Mitoyen à l’entrepôt PEREZ, une autre grande cour où habitait la famille ANDREO. François ANDREO, et ses enfants : Lucien, Gilbert, Henriette et René. Toujours dans cette cour immense, il y avait le garde-champêtre du village, dont le nom m’échappe. Il possédait un troupeau de chèvres qu’il parquait dans un enclos. Ces chèvres , vous le devinez, faisaient le bonheur des voisins, qui venaient, avec leur pot à lait ou une bouteille, acheter leur litre de lait fraîchement tiré.

La visite a été longue. Aussi je vous propose de venir boire un verre de lait le temps de nous reposer. Nous reprendrons notre balade plus tard . Je vous propose d’aller visiter l’huilerie SEROIN, qui se trouve à l’angle de la rue Albert Porte et de la rue de la Gare. D’accord?

A tout à l’heure!

A Pâques : tradition oblige.

Le LUNDI de PÂQUES et sa traditionnelle MOUNA.
les mounas de la maison (photo Jadette Salva).

Cette fête de Pâques, vu les beaux jours qui s’ annonçaient, était
un prétexte pour réunir toute la famille à la maison, dans le jardin ou à la
plage. Et là, à la fin du repas, accompagné d’un petit verre de MISTELLE, on
pouvait déguster enfin, notre fameuse MOUNA .
Les origines de cette « brioche Pieds Noirs » sont multiples. Je me contenterai
de celle qui paraît la plus crédible. Nos ancêtres, en quittant l’Espagne pour
venir s’installer en ORANIE, emportèrent dans leurs baluchons, ou dans un
coin de leur mémoire, la recette de ce « pastel » . Pour célébrer les fêtes de
Pâques dans ce pays qui devint le leur, ils ressortirent la recette de notre
fameuse MOUNA.
La seule évocation de cette délicieuse « brioche Pieds-Noirs« , pétrie avec
patience et amour, continue à faire chavirer nos papilles et à réveiller le
souvenir lointain de ces journées familiales ! Hélas ! Nous avons beau
chercher, enquêter, goûter même dans les endroits soi-disant réputés, nous
ne retrouvons jamais comme « là-bas », la saveur de notre mouna .
Alors en désespoir de cause, nous vous offrons, la recette de Tonton Va
trouvée dans le livre « La cuisine de Nos GRANDS-MÈRES du RIO
SALADO
 » . Il vous donne toutes les astuces pour préparer de bonnes mounas
comme « là-bas ».

Bonne préparation et bonne dégustation!

Archives de l’amicale du Rio Salado.
Archives de l’amicale du Rio Salado.
Archives de l’amicale du Rio Salado.

Et la fête familiale se terminait, à la grande joie des enfants qui
pour une fois regardaient les grands « faire des bêtises », par un
« saupoudrage surprise » des visages des convives, par les
cuisiniers.

Archives de l’amicale du Rio Salado.

Si vous voulez aller plus loin dans les souvenirs, la catégorie « Nostalgie » en haut et à droite de cette page permet de retrouver d’anciens articles concernant ce sujet. La catégorie « Archives » (toujours en haut et à droite) est plus précise car elle se déroule chronologiquement. Il vous suffit de cliquer sur les mois correspondants. Ci-dessous, quelques-uns de ces articles. (en bleu, le lien qui vous conduit sur l’article en question.

*Pâques (suite messe des rameaux) par J SALVA  du 11 avril 2017.

http://amicaleduriosalado.com/paques-suite-des-rameaux

*Pâques !!! » de Danielle RODRIGUEZ     15 avril 2017.

http://amicaleduriosalado.com/paques-danielle-rodriguez-long

*Autour de Pâques »  de Colette INFANTES 30 mars 2021.

http://amicaleduriosalado.com/autour-de-paques

*Joyeuses Pâques chez nous!  » de Christine PLAZA Avril 2021.

http://amicaleduriosalado.com/joyeuses-paques-chez-nous

*Souvenirs Pâques 1983  » Jadette SALVA 6 avril 2021.

http://amicaleduriosalado.com/souvenirs-souvenirs-paques-1983

etc…

Nouvel an chinois à Montauban.

Bonjour les amis.

Puisque vous avez l’amabilité de nous suivre dans nos balades, je vous emmène aujourd’hui à Montauban.

(photos de Jadette SALVA)

Pour l’occasion, ce jardin a été transformé en jardin fantastique où l’ordinaire se mêle à l’extraordinaire, nous dit le guide.

Suivez-moi et laissez-vous envoûter par les lueurs des lanternes tout au long de notre promenade, parsemée de structures lumineuses.

(photos de Jadette SALVA)

Au temps de la Chine ancienne, HOUY’I, un archer célèbre, sauva la Terre d’une fin terrible. Pour saluer son courage, il reçut en cadeau un élixir d’immortalité. éperdument amoureux de sa femme, la belle CHANG’E, il refusa de devenir immortel. Un jour, alors que CHANG’E était seule, un homme mal intentionné du nom de FENG la menaça de lui dérober l’élixir. Elle décida de le boire et sa puissance la transforma en déesse lunaire. La légende raconte que, les soirs de pleine lune, CHANG’E éclaire la Terre de sa lumière espérant que HOUY’I puisse la voir. En signe d’amour pour la déesse, le peuple de Chine allume des lanternes pour que leurs lumières parviennent de la Terre aux Cieux. Ainsi l’histoire de CHANG’E et de HOUY’I transcende le temps, symbolisant l’Amour éternel et la Lumière qui persistent même dans l’obscurité.

(photos de Jadette SALVA)

Au milieu de toutes ses lumières, un théâtre à ciel ouvert nous présentait un spectacle des plus originaux. Les artistes de l’opéra de la province de SICHUAN nous émerveillaient par leur capacité à changer de visage, jusqu’à 30 fois durant leur présence en scène : le CHUANJU BIANLIAN. Cette faculté ou capacité que nous avons pu admirer est reconnue en Chine comme Trésor National de Chine.

(photos de Jadette SALVA)
(photos de Jadette SALVA)

Que vous dire d’autre ? Mais oui ! J’allais oublier ! Il y avait tant de belles choses dans ce jardin extraordinaire ! Un petit chemin serpentait entre les grands arbres du parc et vous incitait à l’emprunter. Ce que nous avons fait, nous demandant ce qui allait se passer. En effet, aussitôt le pied posé sur une dalle, celle-ci s’éclairait et des notes de musique s’envolaient dans la canopée. Quel concert, mes amis !

(photos de Jadette SALVA)
(photos de Jadette SALVA)
(photos de Jadette SALVA)

Au fait, vous ai-je dit que les deux sympathiques guides qui nous promenaient dans ce dédale de lumières et de verdures, étaient nos petits-enfants, Agy et Luc revenus de Chine où ils enseignaient depuis quelques années ? Agy son épouse étant originaire de la province de SICHUAN .

Nous avons regagné nos pénates vers 2 heures du matin, fatigués certes, mais la tête pleine de lumières. Ce Festival des Lanternes !Quel magnifique spectacle!

(photos de Jadette SALVA)
(photos de Jadette SALVA)

Qui pourrait me dire ???

Qui s’en souvient ??

Voici quelques jours que les médias français nous rappellent que ce 26 février c’est la date anniversaire de la naissance de Victor HUGO, né en 1802.
Mais qui, parmi nous, se souvient de « notre » Victor HUGO au village ?
Il était un peu plus âgé que moi et était à l’école dans une classe au-dessus. Il avait un frère dont je ne souviens pas le prénom. Ils habitaient rue de TURGOT et, je pense, étaient parents aux LAMBERT !
J’attends avec curiosité et intérêt les réactions de ceux qui l’ont connu et s’en souviennent.
Merci à tous.
Bien amicalement.
René.

2024 : nouvelles de notre village.

L’Oued Malah-le Rio Salado.

J’ai reçu des nouvelles de notre village, et, entre autres choses, j’ai appris que notre oued salé, le FLUMEN SALSUM, le RIO SALADO, L’OUED MALAH, était au plus bas, presque inexistant, disparu même par endroit.

Jusqu’ici, je m’étais contentée de vous faire part des écrits trouvés dans les cahiers scolaires de notre chère Mathilde DAVOS, qui avait eu la bonne idée de les conserver et de les confier aux Archives de l’ AMICALE.

Allez consulter ces données sur notre , dans « CATÉGORIES: l’Eau de chez nous«  » du 25 janvier 2018: titre:« Mais quel est donc cet oued si dévastateur?

Laissez-moi vous raconter un épisode de cet oued, au temps où nous fréquentions l’école primaire du village. Un épisode de « cet oued séco » comme on le nommait avec ironie à RIO SALADO.

Je me souviens d’être allée à la MITIDJA, avec mon père, admirer une crue de notre petit oued. Un vrai spectacle qui attirait pas mal de monde. Tout le village.était en émoi et se posait la question: est ce que l’ oued allait emporter ce pont de pierre qui nous permettait d’aller à ORAN ? En arrivant sur place, une chose était certaine, il n’avait plus rien de sec, notre oued ! On l’ entendait; On le voyait arriver, fou de rage, roulant des vagues de colère, emportant tout sur son passage. Dans un fatras épouvantable, il charriait détritus, branchages et troncs, se ruant avec de forts coups de boutoir contre les piliers du pont, le faisant trembler jusque dans ses fondations. Les curieux venus l’inspecter de plus près, affolés, l’abandonnaient en courant. Ce forcené continuait sa route, roulant sa hargne et sa colère vers son embouchure, à la plage de Turgot. Le lendemain, l’oued s’ était calmé, le pont de la Mitidja était toujours là, mais le vieux pont en fer qui reliait les deux plages gisait tel un amas de ferraille dans le lit de la rivière. L’ oued avait déversé son eau boueuse dans la baie , et l’ on pouvait voir des troncs de tamaris déracinés rejetés par les vagues, gisant sur la plage, au milieu d’un fatras de feuilles et de branchages entremêlés, où pourrissaient quelques muges étouffés par la boue. Désolant spectacle ! Ce n’était pas la première fois que l’ oued faisait des siennes ! Ni la dernière ! Je dois vous dire que nous n’ avions jamais pu sonder sa profondeur. Le fond, extrêmement vaseux, empêchait tout passage dans la partie précédant l’embouchure de l’oued, juste en face des deux établissements de la plage. Et, interdiction de se baigner dans ce bourbier ! La mer était tout près et si belle !

Archives de l’amicale du Rio Saaldo.

Les nouvelles reçues récemment concernant le débit de notre oued étant peu rassurantes, j’ai voulu approfondir mes connaissances, voir de plus près son réseau hydrographique, essayer de connaître, par curiosité, le parcours de cet oued si dévastateur lors des pluies d’automne, et presque à sec le reste de l’année.

Oui ! Je vous entends murmurer ironiquement: « Hé, Bien! c’est un peu tard, pour t’ intéresser à cet oued ! » C’est vrai, vous avez raison, mais, mieux vaut tard que jamais! N’est ce pas?

Je ne connaissais rien du cours d’eau qui se jetait à la plage de Turgot, mais j’avais étudié pendant mes « années collège » tous les fleuves de France et de Navarre et des grands pays de ce monde. J ‘ai revu la « cartographie d’ Afrique du Nord  » édité par P. DANVILLE, de Mathilde DAVOS, lorsqu’elle était en classe de Certificat d ‘Étude( en 1936). Cartographie trop « primaire » à mon goût. Alors, j’ai fouillé, cherché, consulté Internet. Finalement, en questionnant des amis, des amis de longues dates, j’ai appris avec stupeur que notre petit oued était une grande rivière. Hé ! Oui ! Vous avez bien lu : notre petite rivière salée est en fait une grande rivière! Si cela vous intéresse, suivez moi, je vais justement aller à sa rencontre.

Le RIO SALADO , la rivière salée, l’ OUED MALAH , ce petit cours d’eau qui nous jouait de si mauvais tours à TURGOT PLAGE a – écoutez bien- 85kmde long ! Oui, vous avez bien lu : 85 km de long, et traverse un bassin d’une superficie de 872km².

Archives de l’amicale du Rio Salado.

Et ce n’est pas tout. Savez-vous qu’ il prend sa source au DJEBEL ARBAL près d’ OUEBELLIL, puis traverse le KEROULIS CHENTOUF, les BERKÈCHE HASSANA, les Aures EL MEÏDA, arrive dans les parages d’ AÏN TEMOUCHENT, de LAFERRIÈRE ( CHABAT LEHAM), contourne RIO SALADO ( EL MALAH) en passant par la MITIDJA, fait un virée dans la commune d’ ER RAHEL ( HASSI EL GHALLA) et continue sa course dans la commune de TURGOT ( TERGA) pour aller se jeter dans la mer MEDITERRANÉE , à la plage de TURGOT ( TERGA-PLAGE). Un beau parcours!

Archives de l’amicale du Rio et photos du net.

Ouf ! Ça vous épate ! À moi aussi ! Notre rivière salée est vraiment une Grande Rivière. Je devrais dire, c’était une Grande Rivière, vues les nouvelles alarmantes que l’on m’a données. N’en tenons pas compte ! Il suffit d ‘une bonne pluie pour que notre oued se réveille. Alors, poursuivons notre promenade fluviale.

Sachez que l’ OUED MALAH a 4 affluents principaux qui sillonnent le bassin TEMOUCHENTOIS :

Le premier : l’OUED SENANE traverse la commune d’ AÏN TEMOUCHENT , passe près de TROIS MARABOUTS (SIDI BEN ADA), et prend alors le nom de OUED TAIËB quand il coule dans la région de TURGOT (TERGA) où il se jette dans l’ OUED MALAH.

Le second : l’OUED CHAÂBET el LEHAM descend lui aussi des collines des BERKÈCHES, traverse le village de LAFERRIÈRE ( CHABAT LEHAM) et va se jeter dans l’ OUED MALAH pas loin du village de RIO SALADO ( EL MALEH).

Le troisime : OUED BERKACHE, prend sa source dans les BERKÈCHES HASSASNA, devient l’ OUED METEGUER qui coule pas loin d’ HAMMAM BOU HADJAR, et vient se jeter dans l’ OUED MALAH pas loin de RIO SALADO ( EL MALAH).

Le dernier : L’ OUED OUIZERT traverse la commune d’ER RAHEL ( HASSI EL GELLA) aux environs du douar TAOUI et se jette dans l’ OUED MALAH près de TURGOT PLAGE ( TERGA PLAGE).

Et voilà pourquoi notre petite rivière avait parfois des crues qui emportaient tout sur son passage, inondant champs et routes, mettant à sac le pont de la plage, le kiosque de La Joyeuse Escale, le Casino-restaurant de mon père, et les innombrables passerelles qu’inlassablement nous remontions.

Archives de l’amicale du Rio Salado.

Cette balade fluviale m’a permis de me plonger dans mes souvenirs, revoir ces promenades en bateau que nous faisions sur la rivière, les derniers jours de vacances avant la rentrée des classes. En arrivant près du pont de fer,on naviguait le plus près possible de la berge, dérangeant des chapelets de tortues d’ eau. Elles dormaient au soleil et se laissaient tomber lourdement dans la rivière, au plus petit clapotis de nos rames. La balade se prolongeait jusqu’ à l' »île du CHAT« , un îlot de tamaris et de menthe sauvage, à hauteur de l’ allée d’eucalyptus qui annonçait l’entrée de la plage. Que tout cela est loin!!

Archives de l’amicale du Rio Salado.
Archives de l’amicale du RioSalado.
Archives de l’amicale du Rio salado.

Nos vœux 2024:

Les vœux du président : Jayme SALVA.

NOS VŒUX POUR L’ANNEE 2024

Plus que quelques jours, et l’année 2023, ne sera plus qu’un souvenir.

Avec le temps qui passe et les rangs qui s’éclaircissent, 2023 sera marqué par la disparition de quelques amis, et par le départ de celui qui fut le secrétaire de notre Amicale pendant de nombreuses années, Daniel ARACI.

L’Amicale du Rio Salado a su résister grâce à l’intérêt que portent les Saladéens, Eraheliens, Turgotiens au site de notre Amicale, et à leurs présences à nos rassemblements annuels.

Je tiens à vous remercier, vous tous, et vous, membres du bureau, pour votre persévérance, qui je l’espère perdura en 2024.

Pour 2024 le rassemblement annuel est prévu pour : le dimanche 12 mai 2024, à la salle Odéon-Opalma à Poussan.

Comme les années précédentes. Nous vous communiquerons les renseignements concernant l’organisation de cette journée en temps utile. Dès à présent, réservez cette date pour que nos retrouvailles 2024 soient une réussite.

En cette période de partage, les membres du bureau et moi-même vous adressons nos vœux les plus chaleureux, vœux de santé et de bonheur. Un dernier souhait : que nous puissions nous rassembler encore longtemps.

Le Président

Jayme SALVA

Poussan, juin 2022 (archive de l’amicale du Rio Salado)

Les vœux de Michelle CHORRO :

C’est une chanson de Noël au style pop écrite et jouée par le guitariste et chanteur José FELICIANO. Cela nous changera des chansons de Noël connues. Mais en plus un peu rythmée et en espagnol … Donc,

JOYEUX NOEL 2023!

Non sans avoir une très profonde et affectueuse pensée pour tous ceux qui nous ont quittés .

FELIZ NAVIDAD à TODOS.

Michelle.

Les vœux de Nicole GEORGES :

Après avoir pris connaissance des vœux de Jacques, la curiosité m’a conduite à faire un tour sur le site et je me suis arrêtée à la rubrique « Notre juke box ». J’ai écouté toutes les chansons et j’ai lu les légendes avec un immense plaisir,  teinté de beaucoup de nostalgie,  en particulier, à l’écoute des différentes versions  de « Historia de un amor ».

Je vous souhaite d’heureuses fêtes de fin d’année et un bon démarrage « l’an que ven ».

Nicole.

les vœux de Jadette SALVA :

A tous nos amis du RIO SALADO, je souhaite :

un JOYEUX NOËL et une BONNE FIN D’ ANNÉE.

Portez vous bien!
 Amitiés saladéennes.

 Jadette.                                      

Les vœux de Christiane GARCIA :

Bonjour

Je vous adresse mes meilleurs vœux pour l’année 2024 ainsi qu’un joyeux noël. Bien que mon mari Michel soit décédé, je continue à vous lire car cela est toujours très intéressant. La période que nous vivons est bien triste mais quoi faire ?

Christiane GARCIA.

Les vœux de André et Paulette SANCHEZ :

« NOUS SOUHAITONS, A TOUS LES MEMBRES DU BUREAU ET DE L’AMICALE DU RIO SALADO, UN JOYEUX NOËL ET UNE BONNE FIN D’ANNÉE 2023 « .

André et Paulette SANCHEZ née GONZALES.

Les vœux d’Anne-Marie MARTOS :

Avec tous mes vœux de santé et bonheur et après les bons souhaits de notre cher président !

Affectueuses pensées et bises !

 Anne – Marie.

Les vœux de Solange BOUAZIS NARBOUX :

Longue vie au site et à tous ceux qui le font vivre et le fréquentent.
Passez TOUS de joyeuses fêtes dans la sérénité et dans un monde fraternel en PAIX.
Sol’ange Bouazis Narboux.

Les vœux de Georges GIRARDET :

Mes meilleurs vœux à toutes et tous et parce que je viens de le découvrir récemment :DE BIG FLO ET OLI:SACRÉ BORDEL.

Georges Girardet,

Bougnoule Pied-noir, COMME ILS DISENT. Toujours là.

Les voeux de Yvon BENSOUSSAN :

A la veille de ce Noël 2023 et à l’aube de cette nouvelle année, je présente tous mes vœux aux « survivants » et à leurs descendants !

Que cette année 2024 vous amène santé et bonheur sur cette Terre qui a en bien besoin !!
Très amicalement
Yvon Bensoussan.

Les voeux de Bernadette AGULLO :

Une vieille carte trouvée dans Geneanet. Elle doit dater de 1920/1930. Je la trouve très originale le père Noël demande à la petite fille si elle a été sage…

Joyeux Noël à tous

Bernadette.

Les vœux de Bernard MAURICE :

Bonnes fêtes à l’amicale et bonne année à tous.

.

Les vœux d’André BERMUDES :

Aux amicaux du Rio Salado, je leur souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

Une année 2024 exceptionnelle.  

SANTE  SANTE  SANTE  et bien sur, quelques à-côtés pour agrémenter cette nouvelle année.

De ma part et celle de toute ma famille, nos meilleurs vœux pour 2024.

Mr BERMUDES André.

Diplômé de la Faculté Ouled Djebara (*)

  Terga

(*) En 1950, la faculté était une annexe de Cambridge.

Les vœux de Colette INFANTES :

Vous l’avez remarqué, cette tourterelle se prend pour une colombe!

Messagère de bons vœux!

Et pourquoi pas ? Soyons tous des colombes mais ne nous contentons pas seulement de souhaits !

Œuvrons pour un monde sans guerre, sans dictateurs, sans racistes de tous poils, sans intolérants….sans magouilleurs, sans profiteurs….

Alors nos plus jeunes  auront  une terre plus accueillante , plus saine , plus vivable!

Le colibri, avec sa goutte d’eau en sait quelque chose!

Comme cette tourterelle, il faut y croire!”

Colette .

Les vœux de Joseph CANDELA :

Fan de Fleurs …..Voilà un joli jeu de mot …..

Bonne et heureuse année 2024……

Les vœux de Maryse LEMOS :

Avec mille moments de magie…

Maryse LEMOS

Les vœux de Jean-Michel NIETO :

Les vœux d’Eric VALERO :

À tous et toutes, je vous souhaite de passer en famille et amis de très belles fêtes de fin d’année, je souhaite la paix dans le monde et la santé.

Famille VALERO ÉRIC ISABELLE THEO ET JORDAN.

les vœux de Christine PLAZA :

Image tirée du site internet :Terga-Algéria. (déc. 2023)

Une nouvelle année se présente. Que 2024 apporte la paix dans le monde, le bonheur et surtout la santé.

Une rencontre est annoncée en mai . Chers amis du Rio Salado, venez nombreux partager notre amitié.

Une pensée très forte pour mes Turgotiens sans oublier les absents tant aimés.

Christine.

Les vœux de Carmen RIPOLL et André BLASCO :

Nous vous souhaitons à tous un Joyeux Noël en famille …

Et de Bonnes Fêtes…

Gros bisous.

André et Carmen.

Les vœux de Bernadette AGULLO :

Bonne année à tous. Paix dans le monde

Bernadette.

la carte de vœux d’Anne-Marie MARTOS :

Les vœux de Robert ESCUDERO :

A nos trois villages  Joyeux Noël ,Bonnes Fêtes et …

« 16 tonnes de vœux » pour cette nouvelle ANNÉE  2024

Un grosse pensée pour nos chers disparus.

Robert.

Les vœux d’Armand ROSELLO :

A tous mes amis et amies ,cousins et cousines , je souhaite mes
meilleurs vœux de bonheur ,santé , amour , réussite , prospérité ,
……….et la paille………………..pour toute l’année .

Grosses bises .

Armand.

les vœux de Guy JIMENES :

Les vœux de Michelle CHORRO (bis) :

De grands moments nous attendent en cette année 2024. Je souhaite qu’elle soit riche en rires,en bonheur, en folie, mais aussi en rêves et en amour. Faisons en sorte de passer 366 jours merveilleux ensemble . Sans oublier ceux qui nous ont quittés.Bonne Année 2024 .

Amitiés.

Michelle.

les vœux de Robert BENSOUSSAN :

A tous les amis, copains, connaissances ou pas, parents ou autres, bref à tout ce monde, je souhaite une nouvelle année de santé – eh oui !- de fraternité et d’amour. Et comme on disait à Rio : « Et que le c… vous pèle ! »

Amitiés et grosses bises d’Israël.

Robert.

Les vœux de Denise et René CARDONA (en 3 temps) :

les vœux de Simone ROL-BERNABEU :

Chers amis de Rio-Salado,Turgot, et Er-Rahel.

Tous nos meilleurs vœux de joie, bonheur et santé pour la nouvelle année. Nos retrouvailles le 12 mai boosteront notre amicale ferveur à de joyeuses et chaleureuses embrassades. Notamment  lors de l’apéro propice à stimuler nos neurones pour évoquer nos indéfectibles souvenirs de là-bas. Dont ceux concernant le Juke-box diffusant « L’histoire d’un amour »  ainsi que « Boléro 21 » interprétés par French Latino (Jean Paul Gavino et sa fille Michelle} avec une chorégraphie très captivante.

Bien amicalement et Besitos à todos.

Simone Rol.

Analyse d’une photo : le jardin public de Rio.

Je viens de « cueillir » sur facebook, dans le groupe « Rio Salado d’hier et d’aujourd’hui« , une photo.

Observons bien. Aidé par votre mémoire mais également par une analyse poussée du cliché, vous donnerez, par le biais de commentaires, le résultat de votre analyse.

Allons… Ce n’est pas difficile ! Tout bon Saladéen, peut-être même Turgotien et ( pourquoi pas ?) Er Rahélien a une remarque à formuler concernant ce lieu tellement connu dans notre village.

Pour donner le pas, je commence par mon propre commentaire que vous trouverez en lieu et place sur la partie gauche de cet article.

Merci de faire avancer notre site.