Souvenirs de Pâques : ce que me rappelle le mot « mona ».

Que de bons souvenirs nous rappelle cette « mona« ! En effet, nous allions à Turgot plage faire les gaspachos ou la paella. Après déjeuner, avec les copines et les copains, nous nous retrouvions sur la plage en ayant pris soin avant de nous badigeonner le visage du noir de la poêle puisque la paella ou les gaspachos étaient faits au feu de bois sous le cabanon…
Puis, avec notre visage noir de chez noir, nous prenions des œufs et de la farine. Et quand nous retrouvions les amis, on se cassait des œufs sur la tête et on se balançait de la farine, tout cela en se poursuivant …Le sable, là ou nous nous trouvions, était blanc de farine… Nous avions les cheveux collés d’œufs et de farine. Mais quel bel après midi nous avions passé!  Pas besoin de portables et de tablettes …
Quand la farine et les œufs séchaient, nous avions une de ces dégaines! Je ne vous dis que ça…Et pour enlever tout cela:  « aie, aie, madre mia! » Il fallait frotter, frotter…
Voilà ce que me rappelle le mot  » mona« . Et Dieu que nous étions heureux…
Bonne fête de Pâques à vous et à ceux qui vous sont chers.
Prenez bien soin de vous.
Amitiés, bises.
Michelle.

Note additionnelle du ouedmaster : si vous tapez,  dans la case « recherche…« ,  en haut à droite  de cet article, « anecdotes pascales » , vous aurez l’inoubliable chance de revoir tout ce qui a été dit sur Pâques, rameaux et… la mouna en … 2018. Oui, ça ne fait que deux ans, mais nous ne l’avions plus en mémoire. Mais Jadette est arrivée…

29 réflexions sur « Souvenirs de Pâques : ce que me rappelle le mot « mona ». »

  1. Bonjour Michèle,

    Nous étions en août 2018, et nous sommes invités (mon époux et mes enfants) au traditionnel thé café de l’après-midi chez une sœur habitant El Maleh. Ce fut une surprise quand elle nous présenta cette belle brioche qu’elle venait de préparer : la Mona. Je pensais retrouver le goût de la fleur d’oranger, mais celle ci était à l’anis. Je me demande quel parfum, quel goût a la Mona dans votre cher Famille?

    Je vous souhaite une joyeuse Pâques ainsi qu’à tous les amis de l’amicale.
    Nadia.

  2. Bonjour Michelle
    Merci de rappeler ces excellents souvenirs de notre (déjà lointaine)jeunesse n’oublions pas que c’était aussi la journée des ´´bilochas’´ et pour les plus « Nzambals » d’entre nous du premier bain de l’année quelque soit la température de l’eau
    Merci également à Nadia pour sa contribution . Les traditions à la fleur d oranger ou à l’anis ont perduré depuis des années
    C’est ça Rio
    Amicalement
    René
    Mi confiné à Abidjan

    1. Tu parles des bilochas. Je sais que mon père et mon frère en fabriquaient et partaient à la plage pour les faire voler. Pourrais-tu me donner de plus amples explications.
      MERCI.

      1. Bonjour Marie-Claire
        Si René me le permet,je peux te donner quelques explications que mes anciens m’ont appris.
        – Pour faire une bilocha, il faut de la patience, une grande table, des roseaux ou cañas, de la ficelle, du papier glacé ou autre acheté en librairie, de la farine et de l’eau (pour faire la colle). Également, du tissu ou du linge usé léger coupé en lamelles nouées entre elles pour faire une longue queue (accrochée symétriquement en bas de la bilocha). Elle sera allongée ou écourtée selon le tangage et la prise en hauteur du cerf-volant.
        – Bien sûr, une grosse pelote de fil très solide qu’on déroulera et qu’on remettra autour d’un bâton, plus efficace que la pelote surtout pour le monte-en-l’air de l’objet volant.
        – Je connais plusieurs sortes de bilochas: el bacalao, le barilete, la toupie, la Luna ,il y en d’autres bien sûr
        – Celui que je faisais souvent à Rio, à Oran (et pour les enfants en colonie de vacances) avait la forme d’un carré rehaussé d’un trapèze isocèle (peut-être barileté ou bacalao), le tout d’une seule pièce et bien sûr les roseaux coupés par le milieu en longueur doivent être reliés entre eux toujours avec symétrie pour former l’armature.
        – Ensuite, on pose l’armature sur le papier (éventuellement des papiers de différentes couleurs selon son goût). La recouvrir et coller chaque côté par-dessus la ficelle. Laisser sécher.
        – Pour faire « plus beau », on fera des petites bandes de papiers collés pliés (papillons) qu’on ajoutera sur les cotés
        – On rajoute une corde assez souple en bas de la biloche et on noue cette longue queue d’environ 5 ou 6 mètres de tissu.
        – Une personne tiendra le cerf volant très haut les bras en l’air et l’autre personne donnera le top départ en courant. Tenir compte de la direction du vent.
        – Après l’envolée de la bilocha, on aura mériter une mona avec un œuf dessus…

      2. Bonsoir Marie-Claire.
        Les « Bilochas » ont fait l’objet de plusieurs échanges comme souvent passionnés sur notre site.
        Chacun avait bien sûr, la (sa) vérité, sur la recette de fabrication, de la nature du papier, de la colle, de la queue , des télégrammes .
        Hélas! je ne retrouve pas les articles dans les archives. Par contre, je suis certain que JO, notre Oued Master en chef, pourra les ressortir si son cerveau n’est pas trop confiné.
        Amicalement.
        René

      3. André SANCHEZ, époux de Paulette GONZALES,

        Natif de Casablanca, je dirais que les bilochas, chez nous, étaient aussi fabriquées à partir de Pâques… On les faisait avec du roseau, du papier journal ou du papier sulfurisé, de la farine et de l’eau comme colle…Là-bas, on les faisait de plusieurs formes : le tonneau ou baril, le bacalao, l’étoile, le carré, la lune….Ceux qui voulaient donner un peu plus d’allure à sa bilocha, ils y ajoutaient ce qu’on appelait des ailettes: c’est à dire des bandes de papier pliées en accordéon et découpées en biais. Elles étaient collées à 5 cm des bords de la bilocha quand on avait prévu un dépassement dans la découpe des roseaux…. ….Allez les anciens! Vous avez certainement en mémoire quelque chose que j’ai pu oublier…

    2. Pour moi, René, Pâques,c’est la famille réunie, et cette chanson, « rapportée » par nos lointains ancêtres valenciens, que ma mère et ma tante nous chantaient pendant le trajet, lorsque nous allions à la plage, faire la fête, et que nous reprenions à tue-tête: « Ya stem aqui! ya stem aqui! Viva la mona! Viva la mona!
      Ya stem aqui! viv la mona del mes d’ avril!!!!! « .

      1. Bonjour !
        Par hasard, auriez-vous l’intégralité des paroles de cette chanson qui est pour ma famille comme notre Madeleine de Proust .
        Merci beaucoup ne serait-ce que pour l’avoir évoqué.

        1. Désolée Sylvie! C’est tout ce dont je me rappelle! je ne peux vous en dire plus. Et je crois qu’il n’y a plus personne pour nous rafraîchir la mémoire.Hélas!

        2. Sylvie , après quelques recherches, voilà ce que j’ ai pu obtenir.
          Il s’agit d’ un refrain valencien dont voici l’ orthographe exacte:
          Ya estem aqui (bis)
          Viva la mona (bis)
          Ya estem aqui (bis)
          Viva la mona
          del mes de abril.
          ou une autre version:
          Ya estem aqui viva la mona de Misserghin.
          Bonne soirée.

  3. Bonsoir Robert et André.
    Bravo! Vos souvenirs sont excellents!
    Robert, tu as simplement oublié les télégrammes (carré de papier sur lequel on écrivait un message et qu’on mettait sur le fil en espérant que le vent le porte le plus haut possible vers la bilocha). Souvent ces messages étaient des vœux ou tout simplement des moqueries sur les adversaires concurrents.
    Merci.
    René

    1. Bonjour René.
      Gracias hombre de me l’avoir rappelé. Ces souvenirs nous font beaucoup de bien.
      Aussi j’en profite pour envoyer deux télégrammes par ma bilocha virtuelle. Le premier à la Vierge de Santa-Cruz et l’autre à la Vierge Noire de Misserghin pour qu’elles protègent le Monde.
      Hasta luego.
      Robert.

    2. J’ai lu vos commentaires, et je me rends compte qu’aucun de vous, René, Robert,et André ne parle de ce qui arrivait lorsque le cerf-volant, pas bien équilibré, tournoyait à faible hauteur de sol, ne pouvant prendre de l’altitud. Alors, il fonçait, tête la première, sur le sol. Au risque de démolir tout ce que vous aviez patiemment élaboré. C’est ce qui arriva un après-midi de septembre 1965 lorsque Jacques et Louis voulurent initier leurs gamins de 2ans aux joies du cerf-volant. Au premier essai, il s’abattit lamentablement,malgré les efforts désespérés de Jacques. Louis n’eut pas plus de succès. Une évidence s’imposait: la queue manquait de poids. Allez chercher de quoi alourdir cette queue sur une plage déserte! Une aberration! Devant la désillusion de leurs petits garçons, les deux papas se « cassèrent la tête » à chercher. Finalement, Jacques trouva une solution:(bien de chez nous,d’ailleurs!) il attacha l’espadrille de Louis à l’extrémité de la queue du cerf volant, malgré la désapprobation de son propriétaire. Et ça a marché! Le cerf-volant prit son envol à la grande joie des gamins qui riaient et applaudissaient. Tous, nous admirions la danse gracieuse de ce losange de papier… Nous n’avions pas vu les fils électriques où la queue vint s’enrouler plusieurs fois entraînant le cerf-volant et son espadrille. Et le combat cessa faute de combattant! Le cerf-volant ne fut pas récupéré. L’espadrille non plus! Elle pendouilla tristement de longs mois accrochée aux fils électriques. Peu nous importait le mécontentement du propriétaire, Jacques et Charles avaient été initiés aux joies du jeu des vents.

      1. Un tombereau de chewing-gums GLOBBO (en vente chez madame Dura, près de l’école, entre la charcuterie de Tito et la cordonnerie de Joseph BENICHOU) à qui trouve ce que l’on s’exclamait quand le cerf-volant se mettait à tanguer dans le ciel dès son départ pour les raisons avancées par Jadette dans son commentaire ci-dessus.
        Bien sûr, vous savez…

  4. Bonjour à tous.
    Il est curieux de remarquer que nous sommes partis d’une mona (plus typique que le mot « francisé » de mouna) et que nous nous retrouvons dans les cerfs-volants. Pour ceux d’entre nous qui lisent vite, « en diagonale » dit-on, j’ai rajouté en fin de l’article de Michèle une note permettant de revenir à avril 2018 (deux ans déjà!!). Histoire de « réviser ses classiques ».
    Revenez sur cette période pour vous rafraichir les idées et peut-être -on peut rêver- laisser un souvenir en commentaires.
    Oui, je sais: faut pas rêver! Mais gardons espoir.
    Bonnes fêtes de Pâques … confinées.

    1. Oui, Jadette tu as raison: je n’ai pas voulu en parler pour ne pas en rajouter. Mais quand la bilocha n’était pas équilibrée ou la queue pas assez lestée, elle tirait à droite ou à gauche. Dans notre langage, on disait: « elle a de la coumba (koumba?) » et on corrigeait en intervenant sur la queue.
      Quant à toi Joseph, tu as aussi raison. De la Mona à la bilocha, c’est une question de tradition. Et quoi de plus naturel pour nous de Rio pour nous y conformer. On aurait pu ajouter les fèves fraîches et le jambon pour la kémia et continuer…
      Mais je trouve extra qu’en toute amitié, nous puissions nos retrouver dans ce dialogue et échanger nos souvenirs et nos coutumes de notre village.

  5. Bonjour à toute l’équipe.
    Je voulais vous dire ceci. En 1959, je me suis fait libérer de mes obligations militaire à Méchéria, un bled prés de Colom-Béchar. J’ai trouvé un boulot comme mécanicien pour le service de la Protection des Végétaux et des Cultures de la région d’Oran et du Sahara. Me voilà devenu fonctionnaire pour combattre les acridiens ( sauterelles). C’est au cours d’une de mes missions que j’ai connu Rio Salado. Belle ville, accueillante, beaucoup d’arbres fruitiers et de vignes. Nous somme descendus vers l’usine de Papa Falcone. Le jour où nous sommes arrivés, un orage a éclaté qui a fait des dégâts pires que les sauterelles. Des grêlons gros comme des balles de golf. Les carrosserie de nos véhicules étaient toutes cabossées. Plus une feuille sur les végétaux. Les vignes toutes pellées. Les devantures des bars et autres commerces et des voiture dévastées. C’est comme ça que j’ai connu RIO SALADO. Nous sommes restés 15 jours pour éliminer ces saloperies puis retour à la base .
    Salut.
    Janot de Martigues.

    1. Je me demande comment notre OUEDMASTER va tenir sa promesse d’offrir un tombereau (rien que ça!) de chewing-gums GLOBBO, venant de chez Madame Dura, à René. Puisque René a trouvé la réponse. Réponse reconnue exacte par un spécialiste du cerf-volant?

      1. André SANCHEZ,
        J’ajouterais à ce qui est dit plus haut sur la queue…du cerf-volant que nous avions dans nos poches une ou deux vieilles chaussettes réformées pour la lester, ou à défaut, on la lestait avec un paquet d’herbe…..
        Comme le dit Jo, nous sommes partis de la mona pour nous envoler avec les cerfs-volants….
        Nous fêtons Pâques, aujourd’hui 12 avril….mais pour nous deux, Paulette et moi, fêtons un anniversaire qui a 62 ans. Le 12 avril 1958, nous avons prononcé nos OUI solennels à Dieu devant Monsieur l’Abbé Plénier en l’église Saint Michel de Rio Salado, suivi par un Avé Maria chanté par Pépico Anton….C’était un 12 avril très pluvieux, assorti d’une période de couvre-feu, qui nous obligeait à rejoindre notre ….hôtel-restaurant de Canastel……pour un confinement……nocturne.
        Au suivant !!!!!!!!!!!!

        1. Bonjour, Paulette et André.
          Je me joins à Jadette pour vous souhaiter également un bon anniversaire de mariage. C’est important de traverser la vie (et ce confinement nous le prouve) à deux.
          Encore félicitations à tous les deux.
          Remarque : en 1958, un confinement dans un hôtel-restaurant à Canastel! Que demander de plus et … de mieux.

        2. Paulette, André, emportée par mes recherches, j’ai « zappé » votre anniversaire. Alors Je vous souhaiter de tout cœur de passer encore pas mal d’anniversaires de mariage. Même en tête à tête. Sachez que nous sommes en pensée avec vous. Je vous embrasse affectueusement .

          1. Paulette et André SANCHEZ

            Nous vous remercions Jadette et Jo pour vos souhaits…. et comme on dit chez nous « Gracias …que ustedes lo vea »

      2. Bonjour, les commentateurs.
        « Comba » ! Oui, René a trouvé ce que nous disions quand nous courions éperdus après un cerf-volant devenu fou, tourbillonnant autour de son fil avant de foncer tout droit vers le sol dur ou une vigne proche. Nous disions « coumba« . Je ne pense pas que ce mot s’écrit avec un « K ». Mais au fait, question subsidiaire : que veut dire « coumba »?
        je me méfie des origines ou des définitions parfois fantaisistes dont nous affublons « nos » mots. Je fais référence, par exemple, à « bagali », « mona », « pépite » … J’en passe et des meilleurs..
        Je pense que donner son prix à René va s’avérer difficile. D’abord parce qu’il est loin et je vous rappelle qu’il n’y a plus d’avion, confinement oblige. Puis parce que les chewing-gums Globbo ont dépassés la date de péremption au fond du stock de l’épicerie. Eh oui: personne n’en a plus demandé depuis… 1962!!!!

        1. Pour expliquer « CUMBA« , j’ai consulté mes dictionnaires. Désolée! Internet ne peut rien dans ce cas. Pourtant, il me semble que j’ai trouvé la définition de ce mot. En faite, c’est « COMBA« que l’on criait la première fois et qui est devenu au cours des ans, et des prononciations: « CUMBA« . Notre fameux dictionnaire DELGADO de 1946 nous dit: Comba: courbe, courbure du verbe COMBAR :ployer, gauchir.
          Je n’emploie pas souvent « gauchir ». Alors j’ai demandé au Petit Robert de m’expliquer: « gauchir: perdre sa forme, se gondoler se tordre, dévier« .
          Qu’en pensez-vous?

  6. Bonjour JO.
    Je te propose de remplacer les « globbos » par de l’anisette. Et, comme tu le sais, je suis magnanime: je te laisse le choix de la marque. Pour continuer notre débat pascal (et confiné), je propose que les amis trouvent dans leurs souvenirs des marques.
    Je commence par « Gras, Cristal…..+++ à compléter.
    Le tout fera l’objet d’une tournée générale (confinée, virtuelle et comme on dit aujourd’hui en visio-conférence) au Casino à la Plage pour fêter aussi le vainqueur du concours de bilocha.
    Toutes mes félicitations à André et Paulette pour leur anniversaire de mariage. En souhaitant ,qu’il y en ait d’autres…
    René et famille.
    Abidjan.

    1. Bonjour René Cardona et famille,
      Nous avions zappé vos félicitations pour notre anniversaire de mariage et c’est avec retard que nous venons vous remercier de vos bons vœux. Au cas où vous ne le sauriez pas, Paulette est la sœur aînée de Louis-Philippe GONZALES. Quant à son époux André, c’est un « estranger » né au Maroc……mais de père oranais et de mère témouchentoise….Nos amitiés.

  7. Je constate que personne ne parle de la confection de la Mona. Pétrir la pâte. La modeler. Sur quelques unes, déposer un œuf. Puis, les placer soigneusement sur des supports en bois que Mr Claverie nous prête gracieusement. Oui, je revois encore ma grand-mère, ma mère et puis ma tante s’afférer autour des monas. Que de bons souvenirs! J’en ai les larmes yeux ……. Ensuite, on charge toutes ces monas sur une carriole et direction la boulangerie du père Claverie. Bien sur, on passe par la cour. C’est plus facile d’accès pour le four. Voilà, je tenais à parler principalement de mona et non pas de bilocha . Oui, comme la plupart des copains du quartier, c’était à celui qui confectionnait la plus belle et la plus résistante dans les airs. Bon! Pour en revenir au MONA, je suppose que la plupart d’entre vous ont un four à bois à la maison. Ou alors… ou alors, vous les achèterez à la pâtisserie. Sur ce, Bonne et Joyeuses Pâques à tous.

  8. Lorsque j’ai relu les commentaires, sur nos fêtes de PÂQUES je me suis souvenue d’une conversation que j’avais eu avec notre ami Yvon BENSOUSSAN, dans laquelle nous évoquions notre village. Il me racontait PÂQUES , PESSAH dans sa famille. Laissons-le raconter :
    « Au moment de PÂQUES, PESSAH pour nous, il y avait effervescence à la maison. Maman nettoyait la maison de fond en comble. Le fameux nettoyage de printemps se doublait chez nous d’une obligation religieuse: la nécessité de débarrasser la maison de toutes traces de pain levé. PESSAH, c’était l’obligation de manger du pain azyme, et d’exclure de notre alimentation un certain nombre de choses. C’était l’occasion pour ma mère de confectionner de délicieux plats, mais généralement avec beaucoup de sauce, au moment où justement on ne pouvait pas saucer avec ces galettes dures…Encore une épreuve! Je me souviens de ces plats de viande-champignons-fèves-pois-chiches. Mais surtout, nous nous régalions avec les poivrons rouges séchés et confits dans l’huile. Mes amis chrétiens du quartier JACOBIN s’en souviennent encore et se régalaient avec nous. C’était l’occasion d’échanger -chut! il ne faut pas le dire!- galettes et poivrons contre monas! »

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