C’est une anecdote véridique, que j’ai entendue souvent racontée à la maison.
Bao Dai avait fait la connaissance de la cousine de mon père, Camillette Rosello, à Vichy – haut-lieu de cure, et de villégiature chic- dans les années 1930. ( Mon grand-père s’était lié d’amitié avec Pierre Loti!)
Elle était, paraît-il, d’une beauté ensorcelante.
Coup de foudre, échange de correspondance…C’est ainsi que Bao Dai vint à Rio, avec sa suite, la demander en mariage. On imagine l’émoi du village… Elle déclina la proposition. Mais elle fit relier toutes ses lettres dans un marocain de cuir rouge que ses enfants ont dû garder.
