Toujours dans le cadre de mon travail, je cherche à rencontrer les forestiers pour les assurer. Après plus de six mois, je les ai presque tous vus aussi bien les particuliers que les Sociétés. Il en reste quelques uns à voir au fin fond de la brousse ou sur des chantiers accessibles seulement en bateau ou en avion.
Dans la perspective du retour des grands froids et pour répondre à l’appel lancé par Christine Plaza, voici un petit entrefilet paru dans l’Echo d’Alger qui devrait réchauffer les Turgotiens … et les autres.
Fin juillet 1933, ceux qui ne partaient pas « en France » (sic) venaient s’installer dans leur cabanon de Turgot-Plage. On les appelait alors les « estiveurs »…
Vous commencez un peu à me connaître, je suis une petite curieuse… Aussi, quand je suis tombée sur cet article de l’Echo d’Alger daté du 25 mai 1932, j’ai voulu en savoir plus sur ce fameux cirque Honorato.
J’ai d’abord appris que la ville de Sidi Bel Abbes s’enorgueillissait de compter parmi ses ressortissants célèbres, Honorato Cerdan, né à Alicante en 1865, décédé à Bel Abbes en 1924, considéré comme le « premier homme projectile » ou « homme obus » de l’histoire du cirque. C’est lui qui fonda en 1892 le Cirque Honorato.
Ses cinq enfants, Alphonse, Arthur, Joseph (Pepito) et Honoré (Tonto) et leur sœur Eléonore reprirent le flambeau, les garçons au trapèze, la fille comme danseuse.
Jusque dans les années 1940, c’était un cirque qui se produisait en Afrique du Nord en plein air (le climat s’y prêtait) puis sous chapiteau. Doté de quatre mats, celui-ci faisait 30 mètres de haut et pouvait accueillir 2000 spectateurs !
Ils étaient tellement célèbres que lorsque Marcel Cerdan commença à faire parler de lui, on lui demanda s’il était de la famille des « Honorato » (en fait, c’était un petit cousin…).
Une seule de mes questions n’a pas trouvé de réponse : l’article dit que Mademoiselle Honorato était native de Rio, qui peut le confirmer ?
En 1978, j’achète une R 16 neuve. Le directeur de Renault-Côte d’Ivoire est un Pied Noir et il m’accorde une bonne remise. Comme je l’utilise pour mes déplacements en brousse, je fais installer une plaque blindée sous le carter et des amortisseurs spéciaux. Si tout se passe bien le premier mois, ça se dégrade très vite. A ma première sortie, les ennuis commencent.
Je profite des vacances scolaires pour organiser une tournée Travail suivie d’un W.E loisirs en famille. Je dois voir un assuré, M. Brastad, important planteur d’ananas et propriétaire de l’Usine Safco, conserves et jus d’ananas à Tiassalé a environ 200 km d’ Abidjan. Route goudronnée.