Jacques a trouvé cette « chose-là ». Est-ce qu’elle vous parle ? comme disent nos amis Sétois? …
Non, non, vous faites erreur! Ce n’est pas un petit hérisson. Encore moins une grosse châtaigne. Mais un gros oursin de profondeur. C’est un oursin émoussé. C’est son nom. C’est un oursin comme ceux que l’on pêchait aux « BLANQUISSARDS » , une crique entre BOU HADJAR et SASSEL . Pas très loin du CAP FIGALO.
Les oursins que Jacques a trouvés ne viennent pas de là-bas, mais de CONCARNEAU. Bien sûr, ils n’ ont pas le goût, la saveur de ceux de la MÉDITERRANÉE. Mais ils sont chargés de belles gonades, et … d’agréables souvenirs.
Bonsoir Jadette
Ton article sur les oursins, bien sûr, me rappelle de bons moments et même cet oursin « émousé » dont je découvre le nom et qu’on rencontrait parfois sur nos côtes. Mais c’est l’évocation du « BLANQUISARD » qui a réveillé de vieux souvenirs. Et j’avoue avec déception, que j’avais oublié ce lieu dit , et pourtant combien de fois côtoyé. Merci de l’avoir »ressorti » .
Qui pourrait me dire d’où vient cette appellation bien de chez nous ?
Bien amicalement
René
Bonjour René.
J’aurai parié un BAO fraise contre une sardine salée que tu allais mordre à l’hameçon. Car évidemment, quand on parle oursin, plage et « Blanquisard » (à l’orthographe bizarre), tu pointes le bout de ton nez. C’est de cette seule façon qu’on peut réveiller le reporter africain qui sommeille là-bas.
Bonjour René, je pense pouvoir satisfaire ta curiosité. Dans les années 65-68, nous étions encore à RIO, nous passions nos dimanches à sillonner la côte.Cette fois-ci nous avions choisi d’ aller aux BLANQUISARDS. Je me souviens d’ une « rastra » un chapelet, une étendue de rochers blanchâtres, à fleur-d eau, couvert de patelles que nous appelions « arapèdes ».
Le vieux dictionnaire DELGADO est venu à la rescousse. Je t’avoue , Joseph a raison l’ orthographe du mot » blanquissards « est bizarre, je l’ ai francisé . En fait, voici ce que j’ ai pu lire:
BLANQUIZAR: terre blanche- BLANQUISA : Blanchâtre- BLANQUIJAR: blanchi.
Ne cherche pas le nom de ce lieu sur une carte, c’est encore ,à nos ancêtres, tu le sais , que nous devons le nom de cette crique . A bientôt j’espère.
Oui ,JADETTE, pour moi aussi la même définition. Mais il me semble qu’en plus des « lastras », la paroi de la falaise était (à peu près) blanche entre les lentisques.
De mémoire, je situe ce lieu après le CAP, juste avant la 2ème plage de Bouzadar et « La Madame« . Mais comme avec Jacques vous êtes les derniers des nôtres à avoir arpenté ces lieux, je me range à ton avis.
Bonne journée.
René
Jadette !
Sans voir la suite, j ai dit de suite : c’est un oursin. Il n’y a pas longtemps, j’en ai vu chez le poissonnier …
Je n’ai pas osé en acheter de cette couleur.
Mais qu’ils sont beaux et bien charnus. Vous avez dû vous régaler .
Merci pour cette devinette.
Bisous Jadette et Jacques.
Denise, Jacques les a bien rincés, avec de l’eau salée, ils n’ ont pas le goût des oursins violets que nous trouvions sur les rochers de notre côtes. Bises
Je ne sais pas si c’étaient des oursins « émoussés » mais ils étaient tout à fait semblables à ceux là et j’en ai fait des festins durant mes années antillaises avec un jus de citron vert accompagné d’un ti punch… Quel souvenir!!!
Ami Yvon, nous sommes d’ incorrigibles nostalgiques. Que faire? Assumer, pour notre plus grand plaisir! Pas vrai?
Bonjour Yvon.
Je n’ai pas de mal à t’imaginer attablé dans un restaurant antillais devant une platée d’oursins velus-zé-émoussés. Accompagnés d’un ti-punch pour finir le tableau. Sans oublier le short, la chemise hawaienne bien voyante et les pieds en éventail reposant sur des tongs.
Veinard!!! Je suppose que tu as encore en souvenir le goût iodé de ces échinodermes comme les appelaient nos profs de sciences nat.
Souvenir… Souvenir…
Bonjour Jadette ,
Comme Denise, j’ai identifié la bestiole en découvrant l’image.
Comme Denise, je n’ose en acheter surtout quand ils ont les aiguilles raplaties!
Mais le souvenir que j’en garde c’est celui des piqûres d’oursins dans les talons qu’il fallait badigeonner d’huile pour les retirer!
Quant à « ceci n’est pas une pipe » , de René Magritte , effectivement ça n’en est pas une, puisque ce n’est que la représentation de la pipe, l’image de la pipe et non l’objet lui-même.
Alors l’oursin était-il vraiment un oursin?…
Il en va ainsi des images sur papier ou en peinture. Mais celles de nos mémoires sont bien réelles même si parfois nos souvenirs s’estompent ou nous trompent!
Bonne journée à tous.
Colette
Bonjour Colette, bonjour Denise!Vous ne retrouverez pas le goût des oursins méditerranéens , et ce n’est pas la seule différence. Dans la cuisine, nos petits oursins bien « piquants », se découpaient facilement,une paire de ciseaux suffisait, avec les « émoussés » il faut un bon sécateur . Le squelette est très dur, comme une fine porcelaine, vous voyez le travail!
Je ne veux pas vous décourager, mais s’ils vous tentent, prévoyez un bon sécateur, un avantage, vous n’ aurez pas à retirer des épines de vos doigts. Régalez-vous et laissez vous emporter pas vos souvenirs . Ça fait du bien!