Parcourant les pages de L’Écho d’Oran grâce à :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32759772v/date (*)
je tombe sur un article concernant notre village dans l’édition du 31 janvier 1950.

Qu’il me soit permit ici de réécrire cet article difficilement lisible en l’état.Bien sûr, notre « boîte à souvenirs » se met soudainement en marche. Pour deux raisons, entre autres :
-La date du 31 janvier 1950 : « J’avais quel âge? Qu’est-ce que je faisais? » Dure remontée dans le temps!!!
-La panne d’électricité : « Me rappelle plus??? Était-ce courant (sans jeu de mots)? »
Après ce « scoop » journalistique, j’attends vos remarques, vos souvenirs, vos déboires, que sais-je? il ne vous reste plus qu’à laisser un commentaire, en haut à gauche du présent article. Et ne me dites pas que dans nos trois villages, les coupures d’électricité étaient rares. M. LAROZA pourrait en parler.
A vos pupitres!!!
(*) Gallica est une excellente boîte à souvenirs. Vous y trouverez tout le bonheur du monde en vous replongeant dans les éditions de l’Echo d’Oran. Une véritable mine!!!
Le soir dans la maison de ma cousine Danielle Metzger, l’atmosphère était plus calme. Par faute d’installation d’un pylône électrique à proximité de leur demeure, une lampe à pétrole éclairait la pièce principale. Et, sous la lumière vacillante, nous cousions, lisions, parlions à voix basse de peur de gêner ces deux sœurs cadettes qui finissaient leurs derniers devoirs de vacances. Les soirées nous paraissaient lugubres, nos silhouettes se reflétaient sur les murs blanchis et ressemblaient à des ombres chinoises. A Rio Salado la société E.G.A était inexistante dans certains foyers.
Bonsoir Jo
Vraiment tu es champion pour dénicher des articles plus que cinquantenaires
Je ne souviens pas de cet incident précis mais il devait être sérieux puisqu’il a fait l’objet d’un article dans les colonnes de l’ Echo où je devine le style de notre correspondant particulier le sympathique et apprécié Mimilo Garait
Quant à « Kico » Laroza, il était souvent sollicité et il était toujours disponible pour nous « éclairer »
Voila des figures de Rio qui ont marqué mon adolescence.
Je me « branche » sur le site Gallica.
Amicalement.
René
Bonjour, René.
Bien sûr tes souvenirs ayant la même origine que les miens, tout remonte « à la surface ». Mon quartier Camalonga ne bénéficiait pas du même éclairage que celui de la place. Les ampoules des poteaux électriques n’étaient pas aussi efficaces qu’on l’aurait voulu dans ces rues de quartier. Dans la nuit, inquiétante pour l’enfant que j’étais, elles formaient des taches de lumière que je me dépêchais d’atteindre pour rejoindre ma maison. Ce fut d’ailleurs un étonnement lors de mon retour au village -20 ans après- de voir la pauvreté de cet éclairage dans tous les villages que nous traversions.
Je ne souviens pas de ces pannes d’ électricité, je sais qu’ il y avait un paquet de bougies dans le placard de la cuisine, pour d’ éventuelles coupures de courant, mais ce dont je me souviens c’est cette lampe acétylène et ses cailloux de carbure que mon père allumait, lorsque le soir, nous devions aller dans la grande cour. Tout un « cérémonial » la mise en marche!!!