Nous revoilà, amis saladéens, à nouveau réunis pour « fouiller », une fois encore, dans le passé de notre mairie.
Nous sommes en 1940.
Comme je vous l’avais conté précédemment, Joseph MILHE POUTINGON « fut invité « à se retirer des affaires communales. Il n’y eut pas d’élection. L’administration du régime de VICHY nomma Paul BOUR, adjoint spécial ayant toutes les fonctions de maire. Je vous l’ai présenté en tant que Président du Syndicat Agricole de RIO SALADO. Pour ce nouvel épisode de la vie administrative de la commune, j’ai demandé à son petit fils Henri BOUR de nous venir en aide. Et c’est ainsi que j’ai appris que leur ancêtre Christophe, originaire de Lening en Moselle, s’était engagé très jeune dans l’armée française de « colonisation » en 1854. Il obtint une concession de 25ha à TLEMCEN. Marié à Jeanne BARTHELEMY, ils eurent plusieurs enfants dont Emile, l’arrière grand-père d’Henri, qui résida à Béni Saf. Emile et son épouse, Jeanne BERVIER, eurent trois enfants: Paul, Jean et Louis. Durant l’année 1900, je suppose que, Paul tout jeune instituteur demanda un poste à RIO SALADO. Possible! Pourquoi pas? Toujours est-il qu’il obtint le poste, s’y installa et épousa Mathilde ROSELLO, fille de François ROSELLO et de Camille BERMUDES.
Ecoutez M. Joseph MILHE POUTINGON, lors de sa promotion au grade d’officier de la Légion d’ Honneur, vous parler de Paul et de son ami,Agnel BERNARD, lui aussi instituteur, que nous retrouverons plus tard:
«…Messieurs, deux autres distinctions m’ont fait le plus grand plaisir. Lorsque j’ai lu dans l’Écho d’ORAN que les Palmes Académiques étaient conférées à mes deux bons amis M.M. BOUR et BERNARD. Ils sont venus à RIO, il y a quelques 25ans. Jeunes instituteurs pleins d’ardeur et de bonne volonté, ils ont mis, dans l’exercice de leur délicate fonction, tout leur cœur et leur intelligence. Ils ont fait de leurs élèves, des hommes aujourd’hui, de courageux travailleurs, de bons patriotes (…) puis séduits par le charme des travaux des champs, ils ont voulu devenir colons. Ce métier n’était pas le leur. Ils n’y étaient pas préparés (…) Ils ont quitté la plume pour la charrue, et très promptement ils ont excellé dans ce métier de laboureurs, comme ils avaient été brillants éducateurs….».
Voici donc le portrait de celui qui fut notre onzième édile: Paul BOUR. Homme droit et sérieux qui géra la commune en cette période difficile avec un grands sens des responsabilités. Inutile de vous dire, amis qui me suivaient dans ce voyage dans le temps, que j’ai sollicité nos aînés par l’intermédiaire d’amis fidèles prêts à me consacrer du temps pour me venir en aide. Je les en remercie. Tous ensemble, nous avons essayé de ressusciter cette époque si mouvementée. Ainsi, Henri SEROIN me rappela que Jean SEROIN , son père, fit parti du conseil municipal. Roger CONTRERAS m’apprit que Raphaël POVEDA était premier adjoint. Voilà les seuls renseignements que nous avons pu recueillir, par manque de témoins, vous le comprenez.
La mairie des années 40 se dessinant, nous pouvons continuer notre « progression à l’envers » dans notre village sous le régime de Vichy.
Je vous rappelle que le personnel occupant une fonction publique avait été remplacé par des fonctionnaires du gouvernement de l’époque. Ainsi, M. LANGEAIS prit la place de René MARCIANO, dans la fonction de secrétaire de mairie, m’apprit Albert RICO. Paul KRAUS évoqua M. BOITIAUX, directeur d’école. Il avait pour charge, d’éduquer les garçons mais également de lever les Couleurs dans la cour de l’école, dès 8 heures du matin. Les élèves de toutes les classes, bien alignés et au « garde à vous », chantaient: « Maréchal, nous voilà ! ».Et là, je m’adresse au plus jeunes de mes visiteurs. M. BOITIAUX avait la « bonne habitude » de surveiller la classe des grands, armé d’une grande règle plate, restée très présente dans les mémoires . Le directeur la maniait avec beaucoup de dextérité pendant la dictée pour sanctionner les fautes. Heureux temps! N’est-ce pas ? Pour « s’occuper » des ados du village, M. KLEBER fut installé dans un bureau situé au rez-de-chaussée de la maison de M. PORTE. Capitaine dans l’Armée Française, il avait pour mission d’organiser les défilés du dimanche matin. Yvette DETORRES m’a souvent raconté que les filles descendaient le boulevard, en jupes blanches, marchant au pas (je dirai de gymnastique ?), en chantant: « Maréchal, nous voila! ». Quand à Henri CLAVERIE, avec qui j’ai eu une agréable conversation, il se souvient encore de ces filles qui passaient devant la boulangerie de son père: «On les appelait les « JUPETTES« , me dit-il en rigolant et il ajouta, dans un éclat de rire moqueur ou nostalgique : Sais-tu qu’à l’école, l’instituteur nous avait demandé de faire un dessin qui serait envoyé au Maréchal ? J’avais dessiné un marabout, je m’en souviens! Et bien, j’ai reçu en réponse une carte postale avec le portrait de PETAIN… Toute une époque!!!»
En 1943 Paul BOUR, alors âgé d’une soixantaine d’années environ, et ayant gardé des séquelles de la guerre 14-18, laissa la gestion de la commune.
Ce fut son ami Agnel BERNARD qui fut nommé adjoint spécial. Il devint notre douzième édile de 1943-1949. Je connaissais M. BERNARD pour avoir accompagné mon père lors d’une visite. Pour quelle raison? Je n’en sais trop rien : j’étais bien jeune! Je me souviens de ce monsieur à barbiche blanche. Il habitait la maison de la famille RICO, en haut du boulevard national, vers Aïn Témouchent, en face de celle de la famille POUYAU.
Il m’a fallu remuer ciel et terre pour entrevoir un pan de vie de cette période. Côté Ciel, aucun résultat. Côté Terre, plus de succès. J’ai eu quelques informations amicalement fournies par Jean-Claude CARREGA:
«Agnel BERNARD est né le 14 Août 1882 à TENES dans l’Algérois. Il fut instituteur à RIO SALADO aux environs de 1905. Comme son ami Paul Bour, il épousa une demoiselle saladéenne, Juliette GARCIA. »
Rapprochez-vous! Écoutez la suite. C’est Andrée CARDONA, qui m’a fait ces confidences: «Juliette GARCIA, tata TULETTE comme les enfants l’appelaient, était la sœur de Gaby devenue madame Albert CARDONA, la mère de Jean. Juliette habitait effectivement dans la maison RICO où vécurent ma sœur Nicole et son mari Georges GARAIT.»
Comme son ami Paul, Agnel BERNARD «quitta la plume pour la charrue» et Jean-Claude CARREGA m’apprit qu’il avait obtenu une concession de 25ha à TURGOT.
Continuant mes recherches, André BERMUDES m’a raconté que ce monsieur avait une très belle maison à l’entrée de TURGOT, dans le style des années 20, où vivait son fils Édouard, Dadou pour les amis, et Christine PLAZA d’ajouter: «Il y avait un très beau parc».
Pourtant, M. BERNARD, je suis désolée, vous n’avez pas laissé un profond souvenir dans la génération d’amis que j’ai contactée!
Vous, qui me suivez dans ces remontées dans le temps, ne portez pas de jugements trop sévères! Les contemporains de M. Bernard, avec qui j’ai bavardé, étaient trop jeunes pendant cette période, les autres, les plus âgés avaient eu d’autres soucis que celui de s’inquiéter de la bonne marche de la commune.
La mandature de M. BERNARD était en fait le prolongement de celle de M. BOUR. Même climat politique, mêmes soucis, mêmes tracas, mêmes préoccupations. La FRANCE venait d’accepter la capitulation. Les rationnements et les restrictions étaient terribles. D’où une pénurie de denrées alimentaires, de médicaments, de textiles,… Ajoutez à cela, le retour du Front de nos soldats, de nos blessés, de nos prisonniers. Deuils pour certains. Douleur pour les uns, tristesse pour tous! Que leur importait alors Agnel BERNARD!
Je vous laisse imaginer leur vie en prenant connaissance de toutes ces anecdotes que j’ai pu recueillir. Albert RICO se souvient de sa mère et de sa tante se levant à 2 h du matin pour se rendre à la boucherie ARMAND ou à la charcuterie TITO où une longue file de Saladéens attendait déjà l’ouverture des magasins afin d’obtenir un petit morceau de jarret ou de saucisse en échange du fameux ticket de rationnement. La viande n’était pas la seule chose qui manquait à nos Saladéens. Le café! Parlons-en du café! Plusieurs de mes informateurs ont soulevé ce problème. Pas de café, quel malheur!! Mais nos mères et grands-mères pleines de ressources avaient trouvé une astuce: elles grillaient les grains d’orge dans un grilloir : récipient cylindrique en tôle muni d’une manivelle avec juste une petite ouverture pour verser les grains, le tout monté sur un foyer. Et on tournait, tournait, tournait lentement la manivelle et les grains grillaient en dégageant pas mal de fumée. Il suffisait alors, la cuisson finie, de les moudre dans le moulin à café (de marque Peugeot, s’il vous plaît), de verser les grains moulus dans une chaussette. Oui une vraie chaussette ! (depuis longtemps abandonnée, bien sûr), d’y verser très lentement de l’eau bouillante. Et vous aviez un ersatz de café … « délicieux ». Eh! il n’y avait rien d’autre!
Avec ce même appareil, je vous invite à une dégustation de TORAÏCOS. Non, réflexions faites, trop long à faire! Allez plutôt voir MINGO et sa charrette, sur la place, en face du « Petit Louvre », le magasin de prêt à porter de madame NAVARRO. Il vous les propose dans un cornet roulé dans des feuilles de « l’ECHO D’ORAN ». Un régal! Vous pouvez me croire! Surtout lorsque vous les croquiez à peine tièdes. Oh! Pardon! Où avais-je la tête? J’ai oublié de vous dire que les « TORAÏCOS » sont des pois-chiches grillés! Je vous avoue que je n’ai trouvé ce mot dans aucun dictionnaire qu’il soit castillan ou valencien. Je pense qu’il fait partie de notre « patois pied-noir »!
Dans cette période troublée où tout faisait défaut, nos astucieuses ménagères taillaient les torchons de cuisine dans les toiles usées des matelas que la tia JOSEFA , la matelassière de Rio, venait de renouveler. Bien souvent, elles allongeaient un tablier d’écolière devenu trop court, en ajoutant un volant taillé dans une tombée de tissu. Et que vous dire du costume du petit Jacques SALVA taillé dans la toile d’un sac à lie provenant de la cave du grand-père? Vous n’avez pas idée de l’ingéniosité des dames de cette époque!
Ajouter à tout cela, la fabrication du savon, dont la composition m’échappe, que l’on préparait sur le feu de bois dans un gros chaudron. Puis qu’on versait, avec mille précautions pour éviter les éclaboussures brûlantes, dans des moules très longs. Là, il refroidissait, attendant qu’on le découpe en morceaux. La famille avait ainsi du savon pour l’année. Pendant ce temps, ma sœur, ma cousine et moi ramassions les fruits du SAPINDUS, qui poussait dans la cour de la maison de mon oncle, et nous nous amusions à faire mousser les noix en les frottant entre nos doigts.
Pour corser cette période, Albert me parla de ce « bon » pour une paire de chaussures d’enfant que sa mère avait obtenu. Albert en fut le bénéficiaire. Il s’en alla chez M. SANCHEZ qui tenait boutique à coté de chez M.DUCHEMIN et M. ARMAND, prendre possession de ses chaussures neuves. C’était la dernière paire, heureusement à sa pointure! Merci Mon Dieu! Défense de rire s’il vous plaît, les deux chaussures étaient du même pied! Qu’à cela ne tienne, elles étaient neuves! Albert se chaussa tant bien que mal, et s’en retourna chez lui, traversant le terrain vague derrière la Fermette de la famille ANTON et l’école maternelle, évitant ainsi le détour par le boulevard. Tout heureux, il marcha allègrement dans une belle flaque d’eau, et là, dans un grand éclat de rire, Albert me dit:
«Tu sais quoi? En sortant de la flaque, plus de chaussures! La semelle pendouillait toute molle. P…..! Sûrement fabriquées dans une espèce de carton bouilli ou peut-être avec de l’alfa! Un désastre!» Il ne me conta pas l’entrevue avec sa mère.
Paulette SANCHEZ, la sœur de Louis-Philippe GONZALES me parla, de ses chaussures à semelle de bois. Michelle KRAUS des siennes à semelles de liège, en ajoutant fièrement: « du liège, venant de chez nous!». Et, « la merguez sur le couscous » comme dit notre amie Gislène PARRES, des chaussures dont la semelle n’était autre chose qu’un morceau de caoutchouc découpé dans un pneu. Vous imaginez cela! Quant à nous, les gosses de ces années-là, nous ne sommes pas prêts d’oublier les talonnettes en fer que le cordonnier fixait à la pointe et au talon de la chaussure pour «qu’elles tiennent plus longtemps!» et qui faisaient un bruit d’enfer. Nos aînés se débrouillaient comme ils le pouvaient.
Paulette SANCHEZ, avec qui j’ai bavardé un long moment, m’a permis, vu la richesse de ses souvenirs, de me faufiler dans l’école de filles de cette époque, que j’ai connu aussi. N’attendez pas de photos de classes de ces années-là. L’Éducation Nationale n’acceptait plus les photographes dans les écoles. Elles réapparaîtront après 1945. La directrice de l’école de filles, je vous parle de la vieille école, celle située en face de la place où sera construite la nouvelle église, était madame VIARD. Je me souviens de cette dame, et de son fils, Jean Michel, Jean-Mi. Un grand garçon blond portant une casquette. Rendez-vous compte! Une casquette ! Quand tous nos copains arboraient fièrement le casque colonial! Enfin! Bref! En continuant notre conversation, Paulette me parla de son institutrice, Solange NAVARRO, la plus jeune fille de madame NAVARRO.
« En fin d’après-midi. nous avions des séances de « tricotage ». Melle NAVARRO nous distribuait de la laine kaki provenant sûrement du magasin de ses parents, la mercerie «Grand Magasin ». Nous devions tricoter au point mousse des carrés que l’on empilait, une fois finis, sur une étagère de la classe. Je pense qu’ils étaient ensuite assemblés au magasin pour former des couvertures envoyées aux prisonniers restés en Allemagne. »
Un événement qui marqua le village, lui revint en mémoire: l’enterrement de Sassa, François NAVARRO, le frère de son institutrice, mort pour la France en 1943 à SFAX en Tunisie. Renée
QUILES m’a raconté que son grand-père était allé en voiture, chercher le corps de son fils. Triste besogne pour un père!
Continuant notre conversation, Paulette me parla des leçons de catéchisme données par mademoiselle BAUBIL, de l’abbé LAMOUR, de sa gouvernant Mémé SALOU. Et, d’anecdotes en souvenirs, elle évoqua Melle LASSERRE, Madame CRESPO, Madame BOUR, directrice de l’école maternelle. Je me rappelle bien de cette dame, habillée de sombre, un bandeau de velours noir assez large lui emprisonnait les cheveux, comme un béret.
Bon, tout cela ne nous rajeunit pas! Mais avouez tout de même que ces années furent éprouvantes pour les adultes, mais fantastiques pour nous… Nous étions jeunes!
Que devenait Monsieur BERNARD dans tout ça? Il continuait son bonhomme de chemin, gérant et maintenant l’ordre dans sa commune, accompagné du secrétaire de mairie, et de son premier adjoint: Raphaël POVEDA. Je peux ajouter qu’après la libération du pays, M. LANGEAIS n’ayant plus d’ affinité avec le gouvernement de la FRANCE libérée, avait dù partir, et M.MARCIANO avait dù reprendre sa place de premier secrétaire auprès de M.BERNARD. Tout cela au conditionnel n’ayant eu aucun témoin pour le confirmer. J’ai retrouvé dans nos archives, une lettre de Roger JIMENES, il avait un emploi à la mairie de notre village. Roger a laissé de très bons souvenirs chez les saladéens, mais ça c’est une autre histoire! J’ai appris par Sylvette et Guy, ses enfants, qu’il était né le 16 novembre 1922 à AÏN TÉMOUCHENT, qu’il avait fréquenté l’école de garçons de RIO SALADO, et avait fait des études secondaires au lycée LAPERINE de SIDI BEL ABBES. En 1946 il occupa un emploi de rédacteur à la mairie de RIO. Voici donc les indformations que Roger m’avait données, informations capitales concernant la gestion de la mairie: «les employés de mairie: Antoinette CONTRERAS, Sylviane LLORENS, Marinette CAREL, Dédé BRANDO, Gaby LALLANE, Victorine BERNABEU, Antoine ARACIL,Louisette CASTILLO…étaient sous les ordres d’un secrétaire général, ils assuraient de nombreux services tels que: *La comptabilité – Le service du Personnel – Etat Civil – * Le service électoral – Le recrutement des classes (18 ans en vue d’être présentés au Conseil de Révision.) – * La déclaration des récoltes de céréales- * La réglementation et circulation des vins.- * Le service des eaux et l’assainissement.- * L’entretien de la voirie- des bâtiments communaux- des parcs et jardins- * Le gardiennage et l’entretien du cimetière. -* La police municipale- * le centre de secours- la gestion des pompiers volontaires.
Merci M. JIMENES! Vous avez été d’ un grand secours., nous connaissons mieux le fonctionnement de la mairie. J’ajouterai dans la liste des employés de notre commune, le magicien des jardins: M. SEGURA, le père de nos amis, Jean Paul et Yvon. Je vous emmenerai lors d’une prochaine balade, admirer les topiaires, ces sculptures végétales qu’il réalisait sur les haies du jardin public: le square Marius RICO.
Galerie introuvable !Jean-Pierre SEROIN, m’a raconté que le seul souvenir de cette époque était la célébration du 11 novembre. M. BERNARD déposait une gerbe au monument aux morts pour honorer les soldats morts en 14-18 en présence des conseillers municipaux et des élèves des écoles de filles et de garçons, tous attentifs au discours de M. le Maire., la cérémonie se terminait par une « Marseillaise » entonnée à pleins poumons par les enfants.
Agnel BERNARD dirigea la commune jusqu’en 1949. Il eut la joie de voir le débarquement des américains et enfin la libération du pays qui desserra l’étau qui étouffait la FRANCE et ses COLONIES.
Aux élections de 1949, Gontrand MILHE POUTINGON, le fils de Joseph, le petit fils d’Alexandre MILHE POUTINGON fut élu maire de RIO SALADO.
Etant donné la difficulté à rassembler des témoignages, nous invitons nos promeneurs saladéens à étoffer cette période en y ajoutant des anecdotes, des faits, des événements en guise de commentaires. Pourquoi pas ? ?
Quel travail de recherche! Avec, chaque année, un thème nouveau et original et avec ton talent de
« conteuse » tu nous entraines avec toi dans une balade où nous retrouvons avec bonheur, tous les souvenirs de nos belles années ! MERCI Jadette.