L’année de mes dix huit ans.

Josette CANDELA-BONNAVION se rappelle :
1958

En métropole, la pratique du camping entrait dans les moeurs. Trois millions de campeurs sillonnaient les routes de France à la recherche de sites agréables ou de camps organisés, aspirant à la tranquillité, se découvrant un goût prononcé pour l’évasion, la liberté. Les métropolitains souhaitaient prendre des vacances à moindres coûts.
En Algérie, ce mode d’hébergement estival nous était déjà familier. L’été, lorsque nous nous installions à Turgot plage, nous allions chez un fournisseur de bâches « Vidal et Manégat », installé à Oran.

Il nous livrait une tente si grande qu’elle aurait pu contenir tout un régiment. Elle était de toile épaisse, de couleur kaki, avec des auvents qui facilitaient la ventilation, bien nécessaires pour supporter la chaleur qui s’abattait sur la plage. Cette même chaleur qui nous poussait à déserter les villages afin de retrouver ce paradis terrestre où la vie se déroulait paisible et heureuse. La mer était transparente et si claire, que son eau était polie comme un miroir. Nos vêtements nous collaient à la peau, notre corps et notre esprit se vidaient de toute son énergie…Mais peu importe! Nous étions à la plage…et pouvions faire un plouf pour nous rafraîchir.
Certains préféraient se rafraîchir avec une bonne anisette…
L’un n’empêchait pas l’autre!

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