Je me souviens, à RIO……
A la fin de notre enfance, juste avant l’adolescence, nos loisirs étaient simples et sains. Nous avons appris beaucoup de choses à la formidable Ecole de la vie.
Nous n’avions ni smartphone, ni tablette, … Nous ne connaissions ni Facebook ni twitter.
Par contre, nous savions placer des pièges, attacher des hameçons, préparer de la glue, fabriquer une bilocha, faire du bromèche, trouver des ‘’fourmidèles’’ après les premières pluies d’automne, faire des oursins, tirer le boliché… On commençait même à essayer entre amis la recette des gaspachos et de la paëlla
Pour paraphraser un ainé célèbre: « Nous étions malheureux mais nous ne le savions pas. Alors comme des c…, on vivait heureux »
J’en arrive à ma question :
C’est à l’occasion de recherches des ‘’fourmidèles’’ le long de la voie ferrée vers la maisonnette ou dans les terrains caillouteux, que j’ai découvert, au milieu de feuilles et de petites plantes hautes de 4 à 5 cm, une ‘’fleur ?’’ épaisse qui ressemblait à une capuche blanche avec des bandes violettes. Au village, on l’appelait : « ABUELITA » .
QUI POURRAIT ME DIRE, si certains d’entre vous s’en souviennent, le nom de cette plante. Et, « jujube sur la mouna », le nom scientifique et pourquoi pas une photo?
Vous me savez nostalgique de notre RIO. C’est pourquoi, quand il m’arrive d’aller en brousse (hélas de moins en moins), je cherche des similitudes (rares).
Jeudi dernier, j’étais chez un ami forestier et planteur à Yakassé-Me, en pays ATTIE.
Je n’ai pas trouvé un nid de fourmidèles mais j’ai trouvé…
une termitière que j’ai photographiée je vous la dédie
Avec toutes mes amitiés.
René Cardona
Abidjan
Je ne connais que les « petites vieilles ». Nous en trouvions aussi à la plage de Turgot, sur la petite plage de droite où il y avait quelques rochers. Monsieur Marseille et sa femme les aimaient bien. Ils disaient qu’elles portaient bonheur, de ne pas les arracher.
Ces petites fleurs, les « petites vieilles » (les « abuelitas »), nous en avons vu également aux îles Canaris près d’une plage.
C’est en Sardaigne que nous avions retrouvé ces « abuelitas ». Il s’agit en fait, d ‘une orchidée sauvage plus spécialement appelée « Capuchon de moine » . Voilà Le mystère des « abuelitas » résolu. Mais pour nous, elle restera une « abuelita « que nous allions dénicher à la gare le jeudi après midi lors de nos promenades à bicyclette.
Le capuchon de moine, voilà le nom de ton « ABUELITA »
« Capuchon de moine » ou « cape de moine« . Jadette et Josette sont dans le vrai. Il s’agit bien de nos « abuelitas« . Le nom scientifique : Arisarum vulgare. (aucunement une orchidée)
Bravo!! Moins de 78 heures pour trouver.
Pour qui veut aller plus loin, voici le lien qui vous le permettra. Histoire de mourir moins bête et de faire comme la vieille (abuelita?) qui ne voulait pas mourir parce qu’elle en apprenait tous les jours.
http://nature.jardin.free.fr/vivace/ft_arisarum_vul.html
La photo du capuchon…
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,fleur-capuchon-de-moine,dscn2759jpg.php
Joseph, la photo du site que tu nous proposes de consulter, ne correspond pas du tout à l’image que j’ai gardée de nos « Abuelitas ». Tu n’as pas dû en chercher beaucoup, des Abuelitas, toi ! seules les filles cueillaient des fleurs,!!!! Et celles -là, nous allions les chercher à la gare, lors de nos promenades à bicyclette. Elles poussaient sous un tapis de feuilles vertes à l’ombre d’un arbre. Elles ne se montraient, elles étaient bien cachées . De plus, la fleur était noire ou violet foncé avec de légères rayures blanches , pas verte du tout! D’où le nom que nous lui avions attribué « Abuelitas « ,elles étaient comme nos grands mères toujours vêtues de noires! Alors, pas satisfaite par cette photo du « Capuchon de Moine trop orgueilleux », je suis allée à la recherche de notre « Abuelita » sur….. Internet. Et voilà ma trouvaille:Il y a trois sortes d’ ARISUM que l’ on trouve sur le pourtour des côtes méditerranéennes: L’ARISUM PROBOSCIDEUM appelé » Queue de Souris »qui pousse en Italie , L’ARISUM VULGARE nommé « Capuchon de Moine » que l’on trouve en France, et une troisième ARISUM SIMORRHINUM qui pousse en Algérie, Maroc, Baléares, Canaries et ……qui n’a pas de nom, alors nous garderons celui que nous lui donnons depuis toujours: « ABUELITA ».
Cher(e)s Ami(e)s
Moi qui croyais que vous alliez faire…
« CHOUFFA »
Vous m’avez bien eu et je suis fier de voir que l’esprit de notre RIO est toujours vivant. Je pense que c’est grâce à l’eau saumâtre du DOUAR BOUHGHEDRA que nous buvions dans notre jeunesse que nos neurones fonctionnent toujours.
Merci à Marie Thérèse , Josette , Jadette et à notre OUED MASTER qui a réussi à avoir des photos.
Mais vous ne perdez rien pour attendre. La prochaine fois, j’irai du côté de SIDI KACEM pour trouver quelque chose.
Amicalement.
René.
Abidjan
René, c’est moi qui vais te mettre à l’épreuve. En Sardaigne, lorsque j’ai eu la joie de retrouver ces
« abuelitas, » j’ai fait une deuxième découverte dans la vitrine d’une épicerie, découverte qui m’a fait un réel plaisir: des champignons de fenouil ! Te souviens- tu de ces champignons de fenouil, que l’on achetait en revenant d’ Oran à BREDÉA? des gamins nous attendaient au bord de la route, avec dans leur sac en jute, de beaux champignons. Alors peux- tu me dire, pouvez-vous me dire, le nom exact de ce champignons et n’oubliez pas de vérifier la réponse sur internet, chose que dans ma naïveté, j’ai oublié de faire pour le « capuchon de moine ». Maintenant, je vous laisse je vais faire une omelette de champignons ………de Paris.
Hélas non JADETTE ! Si je me souviens parfaitement de ces excellents champignons qu’on trouvait à profusion à une certaine saison Souvent avec de »vraies »aspérges sauvages dont je n’ai pas retrouvé le gout depuis .
Je suis incapable de retrouver le nom Tu me parles d’Internet Je ne l’ai jamais rencontré à Rio Ca devait être un étranger de La MELETA ou de SAINT MAUR
En attendant je vais faire une bonne poellée d’ ALLOCO (bananes plantins frites aved des oignons) et je mettrai les photos dur le site quand elles seront mûres
Je ne connaissais pas cette fleur, évidemment puisqu’elle choisit de fleurir dans des climats chauds, mais elle a pris la précaution de se munir d’un chapeau qui la protège des ardeurs du soleil et de pouvoir ainsi se tenir bien droite à saluer ceux qui passent le long des chemins.
Nicole.