Nous étions une trentaine d’amis de Rio Salado partis pour 4 jours à PENISCOLA. Histoire de renouer avec les amis, parler, raconter, danser tout en dégustant tapas, sangria et cuba libre.
Bref! Faire un break dans notre vie de tous les jours.
PENISCOLA est une commune d’Espagne de la province de CASTELLON (VALENCE). La vieille ville, couronnée par ce qui fut la demeure du pape BENOIT XIII (Pedro de Luna) forteresse du XIVème, se trouve sur une péninsule rocheuse qui culmine à 64m au-dessus du niveau de la mer. Ce piton rocheux est relié au continent par un cordon de sable.
Le pape LUNA (PAPA LUNA)*, exclu d’AVIGNON, s’y installa. Il y mourut après 19 années de résistance à Rome.
(Tiré de Wikipédia : Pedro Martínez de Luna ou encore Pierre de Lune (1329 Illueca, royaume d'Aragon - 23 mai 1423 Peníscola, royaume de Valence), cardinal aragonais qui devient pape d'Avignon sous le nom de Benoît XIII, nom auquel est parfois adjoint le qualificatif d'antipape1.)
Plan du château.
Le château du PAPA LUNA
La plage de Peniscola.
La plage de Peniscola.
A l’assaut du château de Papa LUNA.
1ère halte : la côte est rude. Un moment de repos avant la descente vers le port de Péniscola.
Et maintenant une petite halte devant : »EL RINCON de MIGUELITO»
Joli! pas vrai? Dommage! Il n’ est pas encore ouvert!
Le musée le plus apprécié de nos pères… et de nous tous.
Enfin, le port ! Les petits pêcheurs sont rentrés. La conversation s’engage et nous voyons défiler des noms qui nous sont familiers : la moya, el rapé, el choucho, la raya, el salmonété, la sépia …
…et l’alacha que les pêcheurs jettent dédaigneusement sur le quai : « No vale nada. Que rabia ! »
Sur le port s’entassent pêle-mêle les pièges à poulpes, les filets…les bouées-repères avec leur drapeau de couleur…
Les pièges à poulpe.
En continuant notre balade, en longeant la plage, nous avons pu admirer des belles sculptures … en sable.
En avançant au milieu des ruelles aux échoppes plus chamarrées les unes que les autres, nous avons croisé des touristes ou des autochtones assez insolites : un magnifique jars et ses deux femelles.
Des bernaches ou des outardes qui traversaient la chaussée, au passage clouté, s’il vous plaît ! poussant de grands cris, injurieux peut-être, stoppant net les automobilistes.
Elles regagnaient leur îlot au milieu du rond-point pour y terminer la journée.
Et la journée s’est écoulée dans la joie et la bonne humeur. Alors que nous étions dans le car pour notre retour en France, les oies ont traversé la rue demandant le passage ou peut-être nous souhaitant bonne route et au revoir !
VISITE à MORELLA.
Le temps est à la pluie mais qu’importe nous partons (les plus courageux seulement) pour MORELLA. En sortant de PENISCOLA, les artichauts à perte de vue nous ont accompagnés. Puis, peu à peu, alors que nous nous rapprochions de MORELLA, ils ont disparus laissant place aux champs d’oliviers, d’amandiers et surtout d’orangers. Nous avons également trouvé des caroubiers dont le fruit fut consommé par bon nombre de pionniers de chez nous au tout début de leur installation en Algérie.
MORELLA est un village médiéval proche de PENISCARLO. Depuis 2013, il appartient à l’association des plus beaux villages d’ ESPAGNE. Il est entouré de murailles centenaires et couronné par un impressionnant château à plus de 1000m d’altitude.
La pluie redouble. Quelques courageux abandonnent le car pour jouer aux touristes. Direction la cathédrale. Mais est-elle ouverte? Danielle, la seule en possession d’ un parapluie, se décide à aller aux renseignements auprès du seul quidam que nous voyons assis sur un banc. L’homme reste de »marbre » et… la cathédrale est fermée.
A défaut de cathédrale, nous sommes allés visiter le couvent, qui fut en fait une « banque ».Les franciscains y conservaient les livres et l’ argent de toutes les communes de la région. Mais là aussi , portes closes. Et vu le mauvais temps, le château était fermé aux visiteurs. Nous nous sommes contentés de quelques photos.
En désespoir de cause, direction le centre ville sous une pluie battante. Mais oh! surprise! une famille saladéenne s’ y est implantée…Enfin! si l’ on veut!!!!
MORELLA a une spécialité, nous tenons l’ information de Simone et ALexis qui connaissent bien la région: La CECINA, un jambon de boeuf, le meilleur jambon d’ Espagne, d’après la pub. Excellent, très sec et pas un brin de gras. A déguster en fines lamelles un verre à la main. Un régal!!
Un temps fort de notre escapade en terre Ibérique à PENISCOLA :
l’APÉRO-KÉMIA à l’hôtel AGORA.
Le temps ne s’arrange pas, mais qu’ à cela ne tienne, nous irons au marché de BENICARLO, ville proche de PENISCOLA, où se trouve un marché intéressant , aux dires de Simone et d’Alexis. Nous allons préparer notre traditionnel « APERO-KEMIA » temps fort de notre Amicale, que nous pratiquons à chacun de nos voyages entre amis.
Le car, comme convenu, nous emmène donc à BENICARLO, et là, direction le marché couvert où les ROL ont l’habitude de faire leurs achats. Rapide tour d’horizon à la recherche de fèves tendres, « star » de notre réunion, mais difficiles à trouver la saison étant passée. Pourtant, au détour d’une allée, Michelle, Danielle, Yves, Alexis, Henriette Jacques et moi trouvons avec soulagement une caisse de fèves encore sur un chariot. Des fèves fines, tendres, fraîches, d’un vert lumineux et encore toutes humides de rosée. La dame, nous voyant autour de la caisse, nous propose de nous en vendre une poignée. « UNE POIGNÉE ??? DIOS MIO ! La caja entera por favor, Senora!!! ». Devant l’ air ahuri de la maraîchère, Alexis lui répète notre commande. Puis, les fèves dans nos cabas, toujours pilotés par Alexis, nous allons chez notre Monsieur CHORRO espagnol : saucisson, blanquicos, morcillas, choriso,. « Ah ! De la longanisse ! Dommage ! Elle est trop fraîche ! Pas de longanisse donc ». Nous passons en face, chez le spécialiste du jamon Serano, qui nous prépare huit assiettes de chiffonnade de jambon, coupée et disposée avec art, et du plus bel effet !
Mais avec tout ça, le temps a passé et nous devons regagner le car. Tant pis, nous irons au marché aux affaires une autre fois.
Pour les boissons, nous les commanderons au bar de l’hôtel et nous dégusterons notre apéro-kémia dans la salle fermée pour l’occasion.
A ce soir 19 heures !
Le retour à l’hôtel se fait dans la bonne humeur, d’autant plus qu’une
halte dans une grande surface, nous a permis de revenir avec d’ innombrables produits à des prix imbattables …Produits que nous testerons plus tard.
Un rayon de soleil fait une timide apparition. Trop tard, notre promenade sur le delta de l’Ebre est annulée. Pas question de repos! Certains ont opté pour une visite plus approfondie de la ville. D’autres iront à Catellon de la Plana se perdre dans… le Cortes Ingles.
En attendant, un instant de repos dans le jardin de l’hôtel nous permet de
profiter de ces quelques rayons de soleil .
Et 19 heures arrivent !!! Rendez-vous tous au bar.
l’APERO-KEMIA vous attend. Bonne soirée !!!!!!
L’APÉRO-KÉMIA nous a mis en appétit. Ensemble, nous allons au restaurant goûter les spécialités que le chef de l’hôtel nous a préparées. Vers 21h, comme chaque soir, le D.J nous attend. Malgré une journée assez mouvementée, c’est avec plaisir que nous retrouvons la piste de danse. Les pasos et les tangos sont vite remplacés. Michelle donne le ton avec sa Bamba endiablée, et notre DJ, qui a plus d’un tour dans son répertoire, mène la danse. Et l’on entend, à la grande joie de notre joyeuse bande, le gallo, le jaléo, le madison, le chachacha,… Et même les « sévillanes » que Simone interprète toujours avec le même brio…
J’en passe et des meilleurs…
Minuit trente! Respectant le sommeil des clients de l’hôtel, le D.J renferme ses appareils. Mais vous connaissez le degré d’énergie de notre bande d’amis ! Alors que quelques uns abandonnent la partie, les autres se regroupent au salon pour un ultime moment de rigolade. Et, entre 2h et 2h30 du matin, la soirée prend fin sur des éclats de rire à l’écoute des histoires de Simone, Michelle, Jeanne et les autres. Nous finissons sur les rotules! Mais qu’importe ! Comme disaient nos parents :
« Palo con gusto no duelé!!!!!».
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Tous mes compliments, merci de nous avoir fait partager ce voyage à travers ces beaux
documents avec une petite pointe d’humour comme nous savons l’apprécier.
Amicalement
Danielle LOPEZ
Même si, d’après les photos, le soleil n’était pas toujours de la partie, je suis sûr que la bande de joyeux drilles s’en est donné à cœur joie.
Il reste les souvenirs. Et c’est bien là l’essentiel.
Vous avez dû passer de bons moments malgré le mauvais temps. C’est une région que je connais très bien. Dommage que vous n’ayez pas pu visiter château et la cathédrale à Morellas.
Peniscola toujours aussi belle !!!
Pour avoir fréquenté cette bande de joyeux drilles, je peux attester que l’apéro et le bal sont deux moments incontournables du voyage. La table recouverte de fèves, de chorizo, de jambon. Le DJ complètement dévoyé par des danseurs …exotiques, vieilles émanations de nos fêtes du village et de nos kermesses. Une ambiance plus espagnole que nordique. Des histoires à tenir debout jusqu’à point d’heure… Aucun doute, ce voyage annuel (notre président Titou appelle ça : un dégagement…) constitue un moment festif pour les participants. Cette année, encore une fois, … tout y était si je m’en réfère aux photos.