Dans les années 50, Sassa ROSELLO, un viticulteur de Rio Salado, prit la présidence du S.O.S. Plus qu’un président, il fut avant tout un mécène pour le club. Il fit venir dans l’équipe Jean GONZALES du S.C.BEL ABBES. Hubert ZAKINE dans son livre: « La mémoire du football » écrit: « titré au plus haut niveau, Jean GONZALES répond aux sollicitations de Rio Salado. Son Président, M. ROSELLO, fait de lui l’entraîneur du S.O.Saladéen. Jean GONZALES réalise alors un coup d’éclat unique dans les annales du football oranais: terminer invaincu en 22 rencontres, (3 nuls, 19 victoires) et accéder en PROMOTION d’ HONNEUR». Ce furent les heures de gloire du club. Je vous communique un entre-filet intéressant venant d’un journal sportif: «Une hirondelle ne fait pas le printemps mais GONZALES fait les beaux jours du Rio Salado. Parions qu’avant peu, certains regretteront d’avoir laisser partir cet excellent joueur!». Ces joueurs venant de clubs « étrangers » percevaient une mensualité, avaient les frais payés, et, comme les joueurs de l’équipe, recevaient une prime si le Club gagnait le match. Ces primes venaient des mécènes qui suivaient le Club. Je vous donne à lire l’article concernant Jean GONZALES , écrit par Joseph VERDU. (voir l’album ci-dessous)
Les passionnés de ce sport, ne s’en tenaient pas seulement à nos matchs de villages, ils suivaient les Dieux du Stade de l’époque. Je laisse Ernest REYNE , Président de notre amicale, vous conter la suite de cet épisode du S.O.S: «……Nos idoles à cette époque, avaient noms Raymond KOPA, Roger PIANTONI, Robert JONQUET….Mais je suivais aussi plus modestement les exploits du S.O.S. Le Président Sassa ROSELLO, grâce à un recrutement exceptionnel de quelques bélabesiens et autres espagnols, l’avait en effet mené au bord de la Division d’Honneur, au moment où les « événements » ont interrompu les championnats. Avec quelques amis, Jean Louis LOZANO, Etienne ROSELLO, Jean GALLARDO, nous avions décidé de ranimer le S.O.S.» Jean Louis LOZANO évoquera pour nous les dernières années du S.O.S. Qu’ajoutez de plus pour clore ce 3ème chapitre? Que le joueur venant d’ Espagne se nommait PARRA, et qu’il était l’époux d’une saladéenne Josiane ANTON. Désolée de ne pouvoir vous en dire plus, mes informateurs étant partis vers d’autres horizons!