En Continuant mes investigations du côté des vestiaires du stade, en écoutant les confidences, les anecdotes des uns et des autres, voilà ce que j’ai appris. Savez-vous que, durant les premières années du S.O.S, l’arbitre était nommé par le village qui « recevait ». Bien entendu, ce monsieur était choisi parce qu’il soutenait le club. Rien d’ illégal! C’était la coutume et à charge de revanche!!!! Comme disent les jouteurs sétois. Méméto VIRUEGA m’avait confié que, même si le match se déroulait dans la plus stricte impartialité, lorsque le village invité perdait, il y avait eu forcement « tricherie » de la part de l’ arbitre. Cela va de soit, voyons! Alors les supporters de la dite équipe envahissaient le terrain qui devenait un immense champ de bataille où chacun s’affrontait à coups de poings et jets de pierres. Il parait même que, lors d’un affrontement un peu trop agressif, un des joueurs eut…le nez cassé. Que voulez-vous on ne plaisante pas avec l’honneur du village! Par la suite, le jeu devint plus sérieux. Cependant, on m’a chuchoté que, dans certains clubs, il n’était pas rare, à la mi-temps, d’entendre tambouriner aux panneaux des vestiaires, et une voix de mécène connu, annoncer: « 300frs à chacun de vous si vous nous menez à la victoire». Pas besoin de « dope »: les joueurs peu payés retournaient sur le terrain la « gnac » aux tripes comme dit mon petit fils.
Année 1947: équipe de réserve: TORRES- Claude ESCUDERO- ? – SOLER- ? – ? – TORRES- PASTOR- MAESO- Lolo DAVOS-
Année 1950: ? – YVARS- Roger CONTRERAS- Joseph SANCHEZ- ? – Henri MARZULLO- ? – ? -PARADO- ? -? -? -SOLER- TORRES- Lolo DAVOS- François TORRES- ?- MAËSO- Henri DURA-
Les supporters: 1 ?- 2 Jean ESTÈVE- 3 ? – 4 ? – 5 Pépico POVEDA- 6 ?- 7 ? – 8 SEGURA- 9 ? -10 Fédo POVEDA- 11 ?- 12 ? – 13 ? – 14 RICO- 15 ? – 16 Henri MARZULLO- 17 ? – 18 SÉGURA- 19 CUCUPHA.
Et pour continuer notre flash-back, voici un rappel instructif concernant le foot aux environs des années 1945-1949: La FÉDÉRATION FRANÇAISE de FOOT siégeait à PARIS , et gérait les ligues: ** Ligue en MÉTROPOLE- Ligue d’ORAN- Ligue d’ ALGER- Ligue de CONSTANTINE.
** Les clubs se battaient pour accéder aux championnats et aux coupes qui les mèneraient au CHAMPIONNAT et COUPE d’ALGERIE voir même en COUPE de FRANCE. Dans les années 1945-1949: Clubs existants à ORAN: *** 1ère DIVISION: SIDI BEL ABBES- MERS EL KEBIR- FOOTBALL CLUB d’ ORAN- le GALIA CLUB d’ORAN.
***2ème DIVISION: SAINT DENIS du SIG- RIO SALADO- PALIKAO-
*** 3ème DIVISION: Le RÉVEIL CLUB FOOT ISRAELITE (ORAN)- et L’UNION SPORTIVE MUSULMANE TÉMOUCHENTOISE (U.S.M.T)
Tout le village vivait au rythme des matchs de foot. Jean Louis LOZANO me raconta l’exploit d’une bande de copains en culottes courtes.Ils rêvaient d’un vrai match de foot, d’une bonne partie disputée dans les règles de l’art, sur un vrai terrain et non pas à la plage ou dans la cour de l’école. Mais voilà! ils n’étaient que des gosses et il n’ y avait pas de place sur le terrain de foot pour les gosses!!! Alors ils décidèrent de former une équipe. Le terrain fut trouvé à la ferme d’Alfred CANDELA, à la sortie de RIO vers AÏN TÉMOUCHENT. Puis, chacun puisant dans ses économies, ils purent acheter des lambourdes pour fabriquer les cages de buts. Un short bleu, un tricot blanc, des tennis et nos footballeurs en herbe purent réaliser leur rêve. Ils allaient à bicyclette, disputer des matchs contre les frères ennemis du ou des villages voisins. Lors du dernier match contre ER RAHEL, il parait que Christian GARAIT pour n’en citer qu’un, marqua un pénalty qui égalisa le score final 2 /2. L’honneur fut sauf! La saison finit sur ce match nul. Nos graines de champions s’en allèrent vers d’ autres activités.
1 Paul CANDELA- 2 Jean Pierre SEROIN- 3 Christian GARAIT- 4 Louis CHORRO- 5 Jean Jacques LAMBERT- 6 Paul LOZANO- 7 Jean Louis LOZANO.
Bonjour
Je suis ravie de revoir des photos de mon grand père.. Henri Marzullo.
Merci à vous pour le partage.
Bonjour. Je recherche Paul Candela. Pouvez-vous me renseigner? Merci d’avance.
Bonjour,
Bonjour,
Je crois que mon grand-père a joué au club de Rio Salado, aux alentours de 1948-1950. Son nom était Lucien Martinoni, le connaissez-vous ? Avez-vous des photos de l’équipe de l’époque ?
Merci a vous,
Maxime
Bonjour Maxime, Désolée! Le nom de Martinoni, n’évoque aucun souvenir, il me semble n’avoir jamais entendu parlé d’ une famille Martinoni dans le village, j’ai regardé toutes les photos du club de foot saladéen, et je n’ ai pas trouvé le nom de votre grand père.
Amitiés