Souvenir à la « une ».

(Archive « L’Écho d’Oranie -mars-avril 2021)

Comme beaucoup d’entre nous, je suis resté fidèle à l’Écho de l’Oranie . Et, j’avoue que je le lis toujours avec beaucoup de plaisir à chaque parution. Même si je ne retrouve plus les articles de notre pertinent et regretté (un peu chauvin) « Mimilo » Garait correspondant à Rio.

Dans le N° de Mars-Avril, à la « une », une photo que je trouve remarquable.Certes elle n’est pas de Raymond Depardon.
Elle n’est ni exceptionnelle ni artistique. Elle est tout simplement banale et tout à fait habituelle pour nous.
Pourtant elle est remarquable parce qu’elle nous montre -je cherche le mot – … l’A.D.N peut être de notre communauté simple, chaleureuse, dégourdie, ouverte, familiale, conviviale, toujours prête à partager de bons moments.
Regardez toute cette famille, « habillée en dimanche ». En cravate même*. Les parents, les grands-parents, les enfants. Deux poêles de paellas posées, l’une sur une corbeille, l’autre sur une caisse. La table ? Une planche sur des tréteaux .
Tout cela en plein air, sans « chiqu
é ».
Même si depuis nous avons reconstitué en famille avec des amis ces bons moments, il a toujours (pour moi) manqué « quelque chose » de là-bas.
Amicalement.
René
Abidjan

*Je vous rappelle la blague. A Rio, quand quelqu’un portait une cravate, il se faisait interpeler dans la rue: « Oh ! tu vas te marier ? ….. (ou) Tu vas à Oran ?« 

7 réflexions sur « Souvenir à la « une ». »

  1. Merci, mille fois merci de nous faire passer de bons moments avec des vues et des souvenirs qui nous rajeunissent. JLouis Lozano

  2. Pour notre génération, cette photo ravive de nombreux souvenirs enfouis. Tout d’abord les personnages. Peut-être reconnaîtrions-nous quelqu’un? Notre regard se porte également sur les vêtements: cravate, pull, gilet, robe,..Puis la paella (souvent appelée simplement « le riz » traduction fidèle-pour une fois- de l’espagnol: « arroz »). Notre observation aborde ensuite les objets : fauteuil, chaises pliantes, table recouverte de la sacro sainte nappe. Avec serviettes, s’il vous plaît. Nous allons même jusqu’à deviner la voiture garée parallèlement à la salle à manger improvisée.
    L’observation finie, arrive le moment des supputations. Pour ma part, je crois avoir trouvé où se déroule cette scène. Et peut-être même l’occasion qui a déclenché cette sortie pas si champêtre que ça. J’attends de voir des avis pour donner « ma » réponse. A vous lire.

  3. René, cette photo me « parle » comme disent les sétois. Pensionnaire au collège, je passais de temps en temps, le week-end chez mon oncle et ma tante Llopis, avec Chantal et Marc . Le dimanche, nous allions passer la journée à la « Montagne des Lions », tout près d’ Oran. où nous retrouvions les amis oranais de Lili et Vincent, les familles Garançon et Sola. Le moment du repas ressemblait à celui de la photo . Repas vite expédié, La forêt nous tentait. Des lions, nous n’ en avons jamais vu un seul, et Dieu sait! que nous nous amusions à les chercher . Les seuls rugissements venaient de la bande de gosses qui courraient à travers bois. Merci René, tu m’as permis le temps d’ un éclair , de revoir ces merveilleux moments qui me faisaient oublier l’internat et l’ interro. du lendemain!

    1. Montagne des Lions…. Forêt d M’Sila….peu importe.
      Ce qui compte le plus c’est ce moment de « retour en arrière ».
      On a revu le paysage, les visages des grands et des petits, les voitures, et on a même entendu des rires…. Et en plus, cerise sur le gâteau, nos neurones ont fait une sacrée gymnastique.
      C est bon pour le moral…. C est bon pour Alzeimer… Continuez. Merci.
      Les. Lozano

  4. Oui, que de souvenirs! Le jeune homme à gauche me fait penser à Joseph MICO ?
    Oui; la simplicité de notre vie là-bas. Simplement le bonheur d’être ensemble…

    1. Rose-Marie, bonjour.
      Content de t’entendre sur … »les ondes internet ».
      Je ne pense pas que cette personne puisse être Joseph MICO. Il me semble que ce monsieur est beaucoup plus âgé. Et si par hasard, tu pensais à son frère Vincent, il est « de ma classe », comme on dit. Ce n’est donc pas son frère non plus. J’ai eu beau scruter les personnages, ils ne paraissent pas faire partie de notre « tribu ».
      Mon questionnement vient plutôt de la cause de cette réunion champêtre.
      Bonne journée à toi.

      1. Cette scène ne concerne pas des gens du village. Je l’ai empruntée à l’ ECHO de l’ORANIE.
        Certes, elle n’est pas exceptionnelle. Nous en avons tous vue de similaires. Je voulais simplement montrer l’ambiance et le « savoir- vivre » qu’était le nôtre !
        Maintenant, pour répondre à notre Ouedmaster préféré. Où ça se passe?
        Soit aux planteurs près de Santa-Cruz. Soit à la Montage des Lions comme le dit Jadette. Pour moi, je situe plutôt à la forêt de M’ Sila près de la grotte de la vierge de Miserghin. En automne, nous allions cueillir des arbouses et bien sûr (pouvait-il en être autrement) mettre des bougies à la vierge et lui demander beaucoup de choses: santé , bonnes récoltes, de la pluie et ….pour moi….. des diplômes (je ne pense pas avoir été entendu).
        Le soir, en rentrant au village, parfois sur le bord de la route, on achetait des champignons et des asperges.
        Bien simples et saines nos sorties… N’est-ce pas messieurs les politiciens, censeurs de nos coutumes?
        René.

Répondre à Rose Marie CARDONA Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.