10ème BALADE : la place J. FERRY.

                    Les fêtes de fin d’année sont déjà loin. Le CASINO a fermé momentanément ses portes. Les bals ne sont plus que d’ agréables souvenirs. M.ROCHER  règle  ses comptes  avec l’administration. Alors, si cela vous tente, je vous emmène, l’espace d’un instant découvrir un autre coin de RIO. Nous allons nous promener  du côté de la place Jules FERRY. Ah! La place Jules FERRY! Cela vous pose un problème, n’est-ce pas? Sachez, vous tous qui nous suivez dans nos balades, que les Saladéens sont d’incorrigibles citoyens.

 «Place Jules FERRY, s’il vous plaît ?

– Non ! Connais pas ! 

Place du VOX. Pas de problème je vous y conduis.»

L’ennui, c’est que sur un plan de Rio, vous ne trouverez jamais la place du VOX, mais bien la place Jules FERRY. J’ai  « invité » pour cette excursion,  Arlette, Denise, Christiane, Michelle, Gérard, Nadia. Etant du secteur, nos amis nous conduiront plus aisément à la découverte du quartier.

                                     

Prêts  pour ce retour dans le Rio de notre adolescence ? Alors en route ! Oubliez vos soucis et laissez-vous dériver au gré de nos souvenirs.

Nous venons de quitter Le CASINO. À votre gauche, la rue JOFFRE que nous avons sillonnée en long en large et en travers. À droite, la rue Gaëtan AMAT qui nous mène tout droit à la voie ferrée. Nous n’irons pas de ce côté -ci,  mais rien ne nous empêche de répondre aux gestes amicaux de Paul et Camille COVACHO, qui nous regardent passer depuis le seuil de leur maison.

Une petite parenthèse pour vous conter une anecdote  qu’Arlette PEREZ m’a soufflée au creux de l’oreille. Camille avait été sollicité par des parents soucieux et désireux de  combler les lacunes en anglais d’Arlette, de  Jean GALLARDO et de Jean-Jacques LAMBERT. En espagnol pas de problème, mais en Anglais ! Aïe !Aïe ! Hijo mio ! Quelle galère ! Merci M. COVACHO. Alors, imaginez les fous-rires lorsque nos amis, toujours prêts à rigoler, mélangeaient allègrement accent anglais et accent pied-noir, au grand désespoir de Camille. Je n’ai pas pu savoir si ces cours avaient été bénéfiques, mais, vue l’ambiance ! …  Fermons la parenthèse, et continuons notre visite.

 Allez, suivez-moi , prenons la rue François ARNOUX, c’est la plus directe. Sur votre droite, le fief de  la famille PEREZ Joaquin, Tchimo, pour les amis,  et Candelaria.

La cour de la maison PEREZ (archive de l’amicale du Rio Salado)

 Une grande famille a défilé dans cette cour ! L’aîné, Joaquin, et Elvire,   son épouse,  les enfants : Danielle, Roger et Yves, puis Marie-Rose et Aimé GALLARDO,… maman de Paul, Jean et Simone, ensuite Clémence et François CERNA et leurs  trois filles,  Roseline, Jeanine et Christiane, les deux derniers, Henri et André. André, vous le connaissez , il est l’ époux d’ Hermance ROSELLO. Nous avions rencontré leur fils, Marc, rue Manuel  ANDREU, devant la maison du docteur ROSELLO, son oncle. Marc jouait avec ses copains Marcel et Richard. Si la mémoire vous fait défaut  allez vous promener dans « la 6ème balade« .

Clémence CERNA, les grands-parents PEREZ et Christiane (archive de l’amicale du Rio Salado)

Reprenons  notre visite. Vous me suivez ? Voici donc le grand portail de la cour des PEREZ. Vous souvenez-vous du malheur qui  frappa cette famille ?

J’ai retrouvé dans « Le Sel« , le bulletin paroissial de l’ abbé PLENIER, un article relatant l’ évènement:

«Février 1956: décès de Candélaria PEREZ.

Madame PEREZ nous a été enlevée dans des conditions particulièrement atroces.  Elle a été bardée de coups de poignard. L’émotion a été vive à Rio, la colère aussi. Pourtant les funérailles se sont déroulées dans la plus grande dignité. Les Saladéens ont les nerfs solides et font encore crédit à la justice.

Aux familles éprouvées, le témoignage de notre sympathie et de nos prières. »

                                           

Archive de l’amicale du Rio Salado.

Triste année que cette année 1956 ! Bon ! Passons ! Laissons de côté ces pénibles souvenirs et continuons notre promenade. Sur le trottoir d’en face, à l’angle de la rue, la villa de Rose et Luisico MARTINEZ. Maguy et P’tit Louis, leurs enfants,  attirés par  notre venue, ont ouvert le portillon. La maison est bâtie  dans le jardin des parents de Rose, de Marguerite et de Guy QUILES.  Belle construction !                              

Mitoyen à la villa, rue Jean ARACIL, voici  l’atelier de M. COVACHO,  tonnelier de son  métier, et père de Paulo et Camille. Brigitte PEREZ  et Francine RIPOLL, en sortant de l’école, s’ arrêtaient un moment,  fascinées par le travail du tonnelier, prenant plaisir à le voir cercler  les douelles, et donner forme au fût.

 Nous n’irons pas plus loin dans cette rue. Retournons sur nos pas. Arrêtons -nous devant la porte d’ entrée de madame PEREZ.

Place Jules Ferry. Maison PEREZ (archive de l’amicale du Rio Salado)

 Devant vous, la place Jules FERRY. Bien sûr, elle n’a pas la classe  de la place publique, du square Milhe POUTIGON. Mais aujourd’hui, elle est  très animée. Le dimanche, c’est jour de  marché. Les fermiers arabes viennent vendre leurs produits. C’est ce qui explique l’effervescence du lieu.

Il y a  quelques années, la place ne présentait pas ce tableau coloré. Autrefois, ce marché dominical avait lieu sur le  grand  terrain   situé devant l’ ancienne école de filles près de la vieille église : une place en terre battue où se tenaient ce fameux marché du dimanche et les manèges lors des fêtes du village. En particulier,  notre fameuse « chenille » qui nous donnait des sueurs froides, lorsque la vitesse de rotation s’accentuait et que la capote bâchée se dépliait  dans l’obscurité, enveloppant tous les sièges. Alors,  les   cris de peur ou d’excitation fusaient   de toutes part, mêlés aux grincements de la chenille ondulant sur les rails et au hurlement tonitruant de la sirène qui signifiait la fin de la promenade, permettant ainsi à « d’éventuels rapprochements »  de reprendre leur place. Et oui…c’était il y a longtemps !  

(archive de l’amicale du Rio Salado)

Et puis en 1953, le 23 mars plus exactement, Mgr LACASTRE, évêque d’  ORAN, vint spécialement assister à la  pose de la première pierre de la construction de la nouvelle église Saint Michel. Et le marché du dimanche fut contraint de s’établir place Jules FERRY .                 

Place de la vieille église (archive de l’amicale du Rio Salado)
Archive de l’amicale du Rio Salado.

 Revenons sur notre trottoir. La journée s’annonce plutôt grisâtre. Sûrement l’effet des prières de nos « faiseurs de pluie« .  Tiens, justement, les voilà qui arrivent. Ecartez-vous ! Laissez passer les « Madame BONO » !   Entendez par là : « Madame Bonne Eau« .                                                                                                  

Pour appeler la pluie sur la  commune, ces musiciens arabes, au nombre de trois, déambulent dans les rues du village, derrière un jeune taureau, au pelage noir, lustré. Des colliers de perles et des  rubans, pendent à son cou. Un tapis très coloré s’étale sur son  dos. Il est le roi de la fête. Les trois musiciens ont chacun un instrument de musique différent pour accompagner la marche de l’animal :

la JAÏTA : une flûte en bois, le GALAL : un tambour, lui aussi en bois, et le TAR : un genre de tambourin muni de cymbales. La musique plutôt aiguë, couvre en partie les paroles de leur mélopée:

                        « Ya madame Bono,ateni sueldo, …. »

C’était une fête de les voir passer, lorsque nous étions enfants.

Les faiseurs de pluie (archive de l’amicale du Rio Salado)

Sur la place, les paysans ont parqué les ânes près du gros pylône électrique et plus loin, un vendeur propose  des touffes d’alfa ,en grappes sur le sol. Des « stropajos » très utiles pour faire la vaisselle.  Plus exactement, me disait Jeanine,  des « estropajos » :  des bouchons d’ alfa. L’équivalent de nos  éponges métalliques. Que voulez-vous ! Nos racines espagnoles ont eu une grande influence sur notre langage !

Un peu plus loin, sur votre droite, vous apercevez une guitoune. Pardon, une  tente blanche. C’est celle du coiffeur, ou du docteur peut-être, je ne l’ai jamais su. Ne cherchez pas le mobilier, tout se passe devant la tente. D’ailleurs regardez ! Voici un client qui s’approche. Notre chibani s’assoit en tailleur sur la natte en alfa, « la stéra ».  Le coiffeur l’ enveloppe dans une sorte de « fouta« ,  serviette en drap, et d’ un habile coup de tondeuse, lui rase le crâne. Non ! Non ! Pas de glace ni de lavabo, messieurs ! Chut ! Laissons travailler l’artiste ! Et puis, intervient le médecin. Je n’ai jamais eu la  curiosité d’aller  voir de plus près. D’ailleurs, je n’aurais osé jamais le faire. Notre ESCULAPE des rues, place des sangsues -oui, des sangsues, vous avez bien entendu-  il les dispose sur différents endroits du crâne.  Elles se chargeront d’améliorer l’état de santé du patient. Quelqu’un est intéressé? La thérapie par les sangsues revient à la mode. Il sait ce qu’il fait notre barbier-chirurgien!

Bref ! Comme   vous pouvez le voir, la place est très animée. Une agitation vive et colorée  qui faisait peur à Nadia. Enfant, elle venait  avec sa grand-mère,  fermement accrochée à sa main, affolée par l’agitation qui régnait sur la place.

Je vous laisse vous balader dans ce marché. Des souvenirs enfouis rejailliront sûrement, avec plaisir j’espère. Je vous retrouverai plus tard  pour continuer  notre balade dans  ce coin de RIO.

Alors  Buen paseo!

                           

  

Hérisson ou châtaigne ?

Jacques a trouvé cette « chose-là ». Est-ce qu’elle vous parle ? comme disent nos amis Sétois? …

Hérisson ou châtaigne ?(photo Jadette SALVA).

                                  

Non, non, vous faites erreur! Ce n’est pas un petit hérisson. Encore moins une grosse châtaigne. Mais un gros oursin de profondeur. C’est un oursin émoussé. C’est son nom. C’est un oursin comme ceux que l’on pêchait aux « BLANQUISSARDS » , une crique entre BOU HADJAR et SASSEL . Pas très loin du CAP FIGALO.

Les oursins que Jacques a trouvés ne viennent pas de là-bas, mais de CONCARNEAU. Bien sûr, ils n’ ont pas le goût, la saveur de ceux de la MÉDITERRANÉE. Mais ils sont chargés de belles gonades, et … d’agréables souvenirs.

                                       

un plat d’oursins (photo jadette SALVA).

                                        

Un plat d’oursins bien appétissant (photo Jadette SALVA)

La PATATE DOUCE : « le MONIATO de chez nous ».

Au retour d’un marché, j’ai oublié au fond de mon panier une patate douce. Quelques jours plus tard, je retrouvais la patate. Dans l’obscurité et la chaleur du panier, elle commençait à germer. Aussitôt, ce moniato germé me transporta vers un autre horizon, de l’autre côté de la Méditerranée où, sur une étagère de la salle à manger, il poussait allègrement le long d’un meuble, un brin de laine le ramenant vers un circuit plus convenable. C’était un plaisir de le nourrir et de le voir grandir.

Peut être les prémices de mon goût pour le jardinage?

Archive de jadette Salva.

Cette patate oubliée a gagné ma terrasse et grimpe avec le même enthousiasme à l’assaut du mur de la loggia. Je la regarde pousser, et d’agréables souvenirs me reviennent chaque fois.

Le bal des conscrits – classe 42.

Bonjour Vous Tous qui me suivez dans nos balades à travers RIO SALADO. C’est avec plaisir que je vous invite, aujourd’hui, à continuer notre voyage dans le temps. Êtes-vous prêts ? Alors, en route ! Nous nous rendons de ce pas au…

BAL des CONSCRITS,

classe 42, plus exactement : classe 42 – 62/1/A
 

Mais auparavant, je vous invite au Conseil d’ Administration qui a réuni, en « une table ronde », par Internet, quelques-uns de nos conscrits. Écoutez-les évoquer, chacun à son tour, leurs souvenirs. Vous apprendrez comment s’est effectuée la mise en place de ce bal, si important pour ces garçons.

Chers Amis, je vous présente la classe 42, accompagnée de quelques sympathisants.

*-Un peu de silence, s’il vous plaît, Messieurs. La séance est ouverte. Je vais prendre la conduite des débats. Je vous rappelle que la correction est de mise. Je vous présente les intervenants:

*Henri BOUR, tu as quelque chose à dire? Concernant le bal des conscrits, je vais te décevoir car je n’ai pas d’infos à fournir, pour une simple et bonne raison, je ne suis pas de la même classe. Je suis né en 43 !

*André BLASCO? Désolé, trop loin pour moi!

* Jean Paul VIDAL? Oh! La! la! Rien à dire !

La séance s’ annonce mal! *Voyons, Joseph PLAZA, tu es photographié dans le groupe? J’étais là en ami. Je ne suis pas de la classe 42, mais 41.

Décidément! J’espère que notre « table ronde » finira par « tourner » normalement. *Paul LOZANO, la parole est à toi. Peux-tu nous en dire un peu plus au sujet de cette fameuse journée? – Je vais essayer de rassembler mes souvenirs. Pardon pour mes imperfections de style et … Allons-y ! Le Conseil de révision s’est déroulé au printemps 1961. Je pense qu’il fut le dernier du genre car « l’orage » grondait déjà ! C’était donc à AÏN TEMOUCHENT, à la sous-préfecture, que nous nous sommes retrouvés, ceux de RIO, TURGOT, ER RAHEL, et LAFERRIÈRE. Le contrôle s’est passé assez vite. Les jeunes des douars environnants étaient là aussi. Beaucoup n’avaient jamais quitté leur village. Je me souviens de leur stress! Cette classe portait le matricule 61/1/A, un beau millésime! Après le Conseil, certains ont été voir ce qui se passait du côté du Château d’eau (tu vois ce que je veux dire!). D’autres ont envahi les cafés. Les plus sages, dont je faisais partie bien sûr, accompagnés de Paul CARDONA et d’André BLASCO, avons virevolté dans les villages en question, jusqu’ à TURGOT -PLAGE où nous nous sommes retrouvés tous devant des verres d’ Anisette, à la « JOYEUSE ESCALE » chez GRANDEL. Des photos ont été prises. Je ne les ai plus. Sûrement l’un d’entre nous a dû les garder. Je nous revois tous, ou presque, allongés sur le sable, discutant de ce qui allait suivre.>>

*- Robert WARNERY aurais-tu quelques informations supplémentaires à nous communiquer ?

<<Quand la mémoire n’est plus tout à fait au rendez-vous, on risque de faire appel à l’ imagination. Je vais éviter de tomber dans ce travers, parce que, ce moment de mon existence m’a bien marqué, et je m’ en souviens assez bien dans les grandes lignes. En effet, …Voici à peu près le scénario de ces jours mémorables:

Au tout début, le jour J, tous les futurs conscrits de la classe 42 avaient été amenés, encadrés par les gendarmes de RIO SALADO, vers le centre de sélection de la section d’ AïN TEMOUCHENT. Le but de la manœuvre étant de valider médicalement et physiquement nos futures aptitudes à servir la Patrie. A ce titre, il me semble me souvenir que la totalité des participants avaient été déclarés aptes à la future pratique du service militaire. Dans la foulée immédiate de cette consécration, et dans l’ esprit de la tradition mise en place par nos aînés, nous avons rendu visite à la villa ROSETTE dans la ville d’AÏN TEMOUCHENT pour ne pas déroger à l’esprit de nos anciens. Je ne suis pas sûr du prénom de notre accueillante, mais par contre je me souviens bien des pensionnaires de l’établissement qui pratiquaient un art consommé à commercer et à vendre leurs charmes. Nous avons donc obtenu pour la plus – part d’ entre nous- le passe- sanitaire nécessaire à notre future pratique du métier de militaire.

-L’ un d’ entre-vous pourrait-il nous parler de ce fameux bal? Robert?

<<Ensuite, nous sommes passés à des choses plus sérieuses, à savoir l’organisation du légendaire bal des Conscrits qui allait nous mettre en compétition avec nos aînés des classes précédentes. Nous nous sommes donc réunis, le jour suivant, sur la terrasse de Fédo CANDELA père, pour nommé notre Président: Fédo CANDELA fils. Il m’avait missionné pour superviser et coordonner les différentes tâches qui avaient été dévolues à chacun des conscrits qui avaient accepté de s’ en occuper. Les rôles dans l’ organisation du bal nous avaient donc été distribués, à ce moment- là, pour que chacun d’ entre-nous puisse prendre connaissance de sa part de travail.

*- Je vois que tu t’agites, Paul LOZANO, quelque chose à dire?

<<Nous avions décidé d’ établir notre PC chez Constant KRAUS, au bas de leur grande maison. Là, nous avons discuté des différents « task-forces »: toi,tu feras ça avec …! Qui a une voiture? etc..etc.. bref! L’organigramme fut établi, mais ce fut laborieux car il fallait décider sans que ce soit le « foutoir »! A ce stade, je rends un hommage appuyé à Jean Paul VIDAL pour son sens de l’ organisation et sa connaissance des affiches, et de tout ce qui tourne autour des timbres fiscaux et de bien d’ autres choses encore! Après deux mois de travail, nous avions décidé d’ organiser le Bal des CONSCRITS au CASINO, de profiter des moyens de ceux qui le pouvaient et d’ avoir recours à la Mairie.>>

*- Robert WARNERY , tu demandes la parole? Nous t’écoutons!

<<Je dois avouer que, n’ayant jamais été confronté à ce type d’organisation, nous avons quelque peu tâtonné pour finaliser tout ce-ci , à savoir:l’accueil des invités payants avec recherche d’ un imprimeur pour éditer les billets. – la mise en place de la caisse à l’entrée. Discussions autour du prix du billet. – – Disposition des tables mises à notre disposition par la Mairie. – Recherche des artisans susceptibles de nous fournir les boissons et autres produits consommables à table. A ce titre, nous avons fait appel à un très bon professionnel pour assurer le service des tables : Abdellah GOURINET, dit Butagas, et ce, au dernier moment car nous avions mésestimé la difficulté de cette fonction. <Merci Abdellah!). – Enfin, pour la décoration de la salle, nous avons fait appel à Mme Odette BOUR qui s’ est servi de ses relations pour nous dénicher l’oiseau rare auprès du commandement militaire présent dans notre commune à ce moment-là. Je me souviens bien de ce jeune militaire du contingent mis à notre disposition, manifestement plus apte au métier de décorateur qu’à la pratique du service militaire. Ce charmant et sympathique garçon, prénommé André, avait eu la géniale idée, mais un peu osée, de mettre en scène des jeunes conscrits en train de pisser sur le mur du CASINO, mais heureusement… vus de dos ! La fresque de 2mètres de haut, dessinée et peinte par notre décorateur, sur tout le pourtour des murs du CASINO, avait été suspendue sur des fils par nos soins. Je dois dire que cette idée de décoration avait un peu surpris les convives arrivants, mais de suite , avait fait rigoler tout le monde. « 

*Quelque chose d’ autre à ajouter Gérard LAMBERT?

<< La décoration murale, en hauteur, couvrait le périmètre de la salle. C’étaient des peintures qui avait été réalisées sur papier et ensuite transportées au CASINO et placées sur le mur. Des militaires avaient fait ce travail dans la maison qui servait aux réunions de nos mères, et d’atelier de poteries et de faïences. Pour le bal, tu peux te renseigner auprès de Dédé BLASCO, qui, si ma mémoire est bonne, était Président du Comité des Conscrits. Je peux ajouter que, avec Petit Louis MILLIAN, frère de René et de Cilo, nous étions, comme disait P’tit Louis: « Comisarios de sala« . C’est à dire que notre rôle était d’assurer l’accompagnement jusqu’aux réservations de tables et des loges du CASINO, nos concitoyens nous faisant l’honneur de venir à notre bal. >>

* La parole est à Robert WARNERY, nous t’écoutons. Parle-nous de l’ orchestre.

<<Le choix de l’ orchestre s’est porté sur le groupe de M. CORBALAN qui a animé toute la soirée. Il avait la particularité, quand il avait une série de slow, de susurrer dans le micro le légendaire:  » Aimez-vous les uns les autres! ». En milieu de soirée , et en « vedette américaine », un quatuor témouchentois dénommé les CHACARERROS avait exécuté quelques airs mexicains dont une fabuleuse interprétation de la Bamba.>>

* Bien sûr, Paul LOZANO, tu as quelque chose à dire. Tu as la parole!

<<Pour la mise en place de la fête, un orchestre a été retenu, il s’agissait du Gaby GAY qui avait une certaine renommée. Là aussi, il a fallu reformater les équipes: la vente des billets, la buvettes des non-alcoolisés, celles des alcoolisés, la sécurité, la salle, les tables, l’emprunt des chaises, le nettoyage… Le Jour « J », tout est en place, la salle se remplit. Les gens regagnent leur place, l’odeur des parfums commence à couvrir celui de la poussière. Les commandes de champagne fusent. A la buvette, les bières sont demandées.L es cuviers pleins de glace se remplissent de BAO, PILS MÉTÉOR, puis aussi de VERY GOOD, et autres sodas et même d’ eau minerale ( Les noms, me sont inconnus!). Dédé BLASCO et Paul CARDONA dans le petit local vendent les tickets d’entrée. Les Billets sont rangés dans une boite en carton. Il y a de l’ ambiance. De temps en temps, une bouteille se brise. Il faut vite intervenir, ramasser les débris de verre. Pendant ce temps, Gaby Gay joue des morceaux reposants: c’ était nécessaire! Je me souviens particulièrement de ce morceau de Jazz: « HARLEM NOCTURNE » que tout le monde appréciait car il invitait les couples à danser. Mais moi, pas question de danser, j’étais affecté aux tables et chaises et pas que ça, un peu à la sécurité et ….au nettoyage ….des toilettes. Il fallait bien que quelqu’un le fasse! A un moment donné, le responsable du C.O.P (Centre opérationnel de protection) était présent avec ses commandos car il y a eu quelques alertes. Il s’en est bien tiré. Dehors les gendarmes de l’ adjudant ARFI, bien armés, veillaient au grain. Quant à la police municipale, elle faisait ce qu’ elle pouvait. A l’intérieur, l’ambiance était à son maximum. Gaby GAY assurait en pro.>>

*- Gérard , une anecdote encore à nous raconter?

<<Nous étions, nous le « Comisario de sala », chargé de maintenir l’ordre partout dans la salle et surtout au bar, où nous avions eu une embrouille. Je ne sais plus avec qui, ni pourquoi. Mais heureusement, deux personnalités du village qui se trouvaient là, sont intervenues et ont calmé le jeu .>>

*-Tu t’en souviens Robert?

<< Un petit iota en cours de soirée quand des militaires du contingent se sont invités au bal. Des propos ont été échangés avec Paul STARCK, il n’était pas dans son tort, Paul! J’ai dû employer toutes mes ressources de négociateur pour éviter une bagarre générale entre militaires et certains de nos aînés présents, qui n’ étaient pas manchots!

*- Pour qui le mot de la fin? Paul? Gérard? Robert? Tu as la parole, Robert!

<< Finalement, les dividendes que nous avons récoltés en fin de soirée, tous comptes faits, ne nous ont pas permis de rentrer dans FORBES (Magazine économique américain, pour tout savoir sur les milliardaires). Néanmoins, dans l’ ensemble, notre organisation avait bien fonctionné. Au dire de tous, le bal des Conscrits avait été un véritable succès par son originalité, et la qualité de sa convivialité. ”

*-Paul LOZANO, veux -tu bien clore la séance!

<< Et puis le jour est venu. La salle s’ est vidée peu à peu. Nous étions fatigués, mais il a fallu débarrasser, charger les camions et rendre le mobilier. Quel boulot mes amis! Voilà! Je suis conscient d’avoir oublié pas mal de choses mais ce dont je me souviens, ce sont ces quatre ampoules de faible voltage qui pendouillaient au centre et aux quatre coins de la salle, pendues à un coffre, sensé être quatre dominos, ce n’était pas très beau, mais c’ était notre CASINO.!>>

*-Très bien Messieurs, nous vous remercions. Nous venons de « vivre » une agréable et bien animée « table ronde » , mais je vais ajouter quelques mots de plus. Je veux bien croire que pris par vos occupations, vous ayez tous oublié de nous raconter, le « moment phare » de votre soirée: L‘élection de MISS CLASSE 42 ! !!

Pourtant ce défilé de jeunes filles, saladéennes de surcroît, aurait dû vous interpeller! Alors je vais demander à Paul CARDONA qui m’ a raconté cet épisode, de faire l’ animateur de la soirée. Paul à toi:

 » La Miss Classe 42 est……Michèle MACIA »

Un mot encore, n’oubliez pas, vous qui me suivez dans mes « remontées dans le temps, » que j’ai quémandé à ces « anciens conscrits » d’extraire de leur mémoire, des souvenirs (que j’ai retranscrits intégralement ) vieux de …61 ans!

Annexe: pour aller plus loin et pour les plus curieux, Jean-Paul AMAT s’était fendu d’un texte, le 10 juin 2016, sur le dernier Conseil de Révision classe 43.

Vous en saurez plus si vous cliquez sur le lien ci-dessous:

http://amicaleduriosalado.com/le-dernier-conseil-de-revision-a-rio-salado

Le dattier de Chine de l’ ORÉE du BOIS.

Savez-vous quel est l’arbre qui se cache sous le nom de dattier de Chine ? Vous le connaissez bien sûr. Mais chez nous, il avait un autre nom: le jujubier. Qui n’ a pas dans un coin de sa mémoire, un jujubier perdu au fond d’une cour! Le mien se trouvait dans la partie sauvage du jardin de chez mes grands-parents. On y accédait par une porte en bois. Là, il poussait libre comme l’air, sans soin, dans le plus total abandon. Mais que ces fruits étaient savoureux ! Aussi, lorsque nous avons eu notre jardin, il me fallait « obligatoirement » un palmier Phénix, comme ceux du square de RIO SALADO; un galant de nuit, ( jasmin de nuit pour les non-initiés) de la villa CARREGA, une treille de chez mon père, un figuier comme celui de la cave SALVA…..

Le galant de nuit (photo Jadette SALVA)
La treille (photo Jasette Salva)

et…un jujubier ! Vous me comprenez, vous qui venez de Là-Bas ! N’est-ce pas ? Mon beau-père a comblé toutes mes envies ou presque. Pour le jujubier, ce fut une autre affaire. Nous avons cherché longtemps cet arbre chargé de souvenirs ! Un jour, Gérard LAMBERT me proposa un rejet d’un jujubier qui poussait dans la propriété du Docteur FIESCHI, dans le VAR. Merci Gérard ! Enfin j’allais avoir cet arbre qui me tenait tant à cœur !

Le jujubier (Photo Jadette SALVA)
Jujube ou date chinoise (Jadette Salva)

Depuis, il est dans mon jardin, dans une grosse jarre en terre cuite, agrémenté d’une fine guirlande électrique qui l’ illumine à la tombée de la nuit. Il ne se contente pas de « faire le beau« , il m’ offre chaque année un panier de jujubes. Et quels jujubes ! Rouges, renflés, croquants, sucrés à souhaits ! Un délice qui me fait « voyager » chaque fois que j’en croque un. !

Admirative devant ces fruits, j’eus la bonne idée d’en offrir un magnifique à mon beau fils : -Tiens ! Goûte le jujube! Aïe! Parole malheureuse! -Pas le jujube, la jujube! me répondit-il. -Qu’est ce que tu racontes ? On dit: UN jujube, pas UNE jujube. Où tu as vu ça toi? Et nous voilà en guerre… Des jujubiers, il y en a dans SETE. Le mien n’est pas le premier. Je cours chercher confirmation dans les différents dictionnaires que je possède. Le premier que j’ouvre est un LAROUSSE en deux volumes du grand-père SALVA, une belle édition de 1923. Et là ! Catastrophe!: «  Jujube: nom féminin : la jujube fruit du jujubier«  M….!, je plonge dans le LAROUSSE 2000 : « Jujube : nom masculin: le jujube fruit du jujubier« .

Un mot peut-il être des deux genres à la fois ? GOOGLE finira de me convaincre. Et oui! Le jujubier donne un jujube ou une jujube. Notre « belle langue » française a parfois des termes qui nous déroutent: le mot JUJUBE est ÉPICÈNE . Il s’emploie au féminin comme au masculin. Voyez-vous ça ! Je vous avoue humblement que je viens d’apprendre : ÉPICÈNE ! Et notre guerre prit fin . Et mon jujubier continue à me régaler quand je déguste ses belles jujubes!

Dernière récolte (photo Jadette Salva)

Quelques conseils avisés de nos amis:

Pour Joseph: c’est à consommer avec modération.

Yves, quant à lui, les préfère « fofos » (un tantinet flétris,en français).

Quant à Petit Jacques, il recommande d’éviter de les acheter dans les magasins où l’on vous propose des jujubes verts, gros et ronds comme des prunes , durs comme des patates. Essayez de les trouver dans un marché local , mais ce n’ est pas évident.

Alors , vous voilà informés. Et mon jujubier continue à me régaler lorsque je mange ses belles jujubes.

Définition Larousse (photo jadette Salva)
Défintion GooGle (photo Jadette Salva)
Les jujubes (photo Jadette Salva)

Prêtes à être déguster (Jadette Salva)

« 60 ans après » avec le Club Algérianiste.

Le 24, 25, 26 juin 2022 a eu lieu le 41ème CONGRES NATIONAL du CERCLE ALGÉRIANISTE, association fondée en 1973, « temps fort » pour nous, Français d’ ALGERIE.( 1400 personnes présentes).

« Ce temps sera également, comme l’écrit la Présidente nationale de l’ Association, Suzy SIMON NICAISE, celui du du passage de relais aux jeunes générations qui ont à cœur de perpétuer la mémoire de leurs ancêtres..

Archive Jadette SALVA.

À cette occasion, l’AMICALE du RIO SALADO a participé en tenant un stand , dans le « village des retrouvailles« .

Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.

Bien entendu, comme dans toutes réunions, après les conférences, les remises de prix, les commémorations, nous nous sommes retrouvés quelques 800 sympathisants, sur une place ombragées de PERPIGNAN, autour d’ un agréable et alléchant « MÉCHOUI« .

Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.
Archive Jadette SALVA.

La parade des « Deuches ».

Après SETE., voici MARSEILLAN -PLAGE, après les BATEAUX,voici les AUTOS:

Les deuches.

Je vous emmène à MARSEILLAN-PLAGE admirer, avec une pointe de regret, je suppose, les légendaires 2CV: un rassemblement insolite de 2CV et de Méhari.

Les commentaires sont de GOOGLE.

Les photos de Jadette SALVA.

La mise en page de Joseph PLAZA.

«Cet événement est né d’ une discussion entre passionnés locaux. L’idée est de proposer des animations tout en restant dans notre prédilection,les belles mécaniques de collection mais également modernes». Guilhem Sol Arbieu, un des organisateurs ».

Saviez-vous que: «La mythique CITROËN 2CV, véhicule iconique fabriqué entre le 7 octobre 1948 et le 26 juillet 1990 est la voiture populaire française par excellence aussi symbolique avec « sa bonne bouille » que la TOUR EIFFEL, la BAGUETTE et le BERET, et sujet d’une affection particulière de plusieurs générations de conducteurs. Après 32 ans de bons et loyaux services, la 2CV poursuit néanmoins sa carrière car elle compte une véritable famille de nombreux passionnés qui prolongent, à travers des rassemblements, son histoire symbole d’une époque et d’un certain art de vivre. » (GOOGLE)

Allez! En route suivez Jacques!



La suite dans l’album « La parade des deuches ».

Pas trop de nostalgie?

Et voici la dernière, celle qui a remporté tous nos suffrages: la 2CV grise, identique à celle des années 55. La peinture est d’origine. Les portes s’ouvrent à l’envers. Le siège avant est un peu défoncé. Purée! Tout y est! Il ne manque plus que la plaque d’ immatriculation: Non! je ne l’ai pas oubliée!

727 DA 92

Allez! Je vous laisse. Nous partons, Jacques et moi, pour un voyage virtuel, sur la route bordée d’eucalyptus de TURGOT-PLAGE. Un peu de musique et l’illusion est parfaite. Soyez sympa, ne dites rien à notre fille. Elle nous croit à MARSEILLAN-PLAGE. Au revoir!

Les archives du Cinéma CASINO de RIO SALADO.

Désolée de vous décevoir, je ne vous emmènerai pas, aujourd’hui, danser au « Bal des CONSCRITS ». J’avais encore un point à débattre: je voulais savoir quel était le coût de location d’un tel édifice, vu les différentes possibilités qu’elle nous offrait . Pourquoi le savoir? par curiosité ? peut être! pour le plaisir? sûrement! Malgré une recherche très poussée, je n’ai jamais pu avoir de réponse. La salle fut maintes fois retenue pour des fêtes de Noël, des fêtes scolaires, des réunions en tous genres, et surtout pour des bals: bal de la Saint Sylvestre, bal de Carnaval, bal des clubs sportifs et bal des conscrits. Ce fameux bal des conscrits où nous nous rendrons prochainement, c’est promis.

En désespoir de cause, j’allais abandonner les recherches, lorsque -parfois le hasard fait bien les choses- j’ai reçu un colis, envoyé par Colette FUENTES , la petite fille de monsieur ROCHER, dans lequel étaient rassemblées les archives du cinéma CASINO, le cinéma de son grand père.

M. et MMe ROCHER (archive de l’amicale du Rio Salado)

En étudiant les différents documents, j’ai eu la surprise d’apprendre, que le cinéma s’appelait: COLISÉE , et que monsieur ROCHER n’était pas propriétaire, mais locataire. La salle appartenait à la COMMUNE de RIO SALADO.

Lettre manuiscrite de M. ROCHER (archive de l’amicale du Rio salado)
Chambre de commerce fiche professionnelle (archive de l’amicale du Rio Salado)

Bureau d’ enregistrement (archive de l’amicale du Rio Salado)
Continuer la lecture de « Les archives du Cinéma CASINO de RIO SALADO. »

En continuant notre balade: Le CASINO, le cinéma DE RIO SALADO.

L’entrée du cinéma Casino à Rio Salado (archive de l’amicale du Rio Salado)

Bonjour! Et Bienvenue, vous qui me suivez dans mes balades . Je m’aperçois que mon invitation à faire la fête a eu du succès! Désolée de vous décevoir: pas de festivités aujourd’hui! Je vous le promets, nous irons danser, mais plus tard . Je dois vous avouer que le plaisir de parler de nos fêtes m’avait fait oublier la fonction première du CASINO: celle d’être un CINEMA.

Alors je vous propose d’aller en discuter, à deux pas d’ici, dans la rue François ARNOUX, dans le jardin d’ Armandine LOPEZ. Je pourrai ainsi, vous présenter tranquillement notre cinéma: notre fameux CASINO. Ce jardin a beaucoup compté pour moi. Il faut absolument que je vous le fasse découvrir. Il est juste derrière l’épicerie de ses parents. Quel jardin! A la fois verger et potager. Suivez moi: je vous y conduis. Regardez donc qui arrivent! Jeanine et Marie-Claire COLMAN. Elles viennent faire quelques achats chez Mme LOPEZ. La famille COLMAN habite tout près, à l’angle de cette rue. Laissons-les faire leurs emplettes et venez vous installer sous les arbres fruitiers. Nous allons bavarder au milieu des plates-bandes. S’il vous plaît! Ne piétinez pas les radis. Vous pouvez en croquer un, si le cela vous tente. Êtes-vous bien installés? Il y a encore la brouette qui vous tend les « bras ». Que ce jardin est reposant! Les parfums des arbres en fleurs et l’odeur de la terre arrosée flottent dans l’air. Un rêve!

Bon! Revenons sur terre. Laissez-moi vous parler du CASINO. Nous allions le dimanche après-midi au cinéma. C’était notre sortie familiale. Ma mère nous disait: «  Nous irons voir ce film chez PADILLA!« . PADILLA? Est-ce un nom? Un prénom? Avait-il un rapport avec l’actuel propriétaire: René ROCHER? Les recherches ont été ardues. « Le bouche à oreille » a bien fonctionné. Annette MILLAN m’a fait savoir , et je remercie tous mes contacts , que PADILLA était bien, le premier propriétaire du CASINO. Jean Michel NIETO , nous le confirme aussi. Son père, Gaëtan NIETO ( Gaëtano) était le projectionniste de M. PADILLA.

Gaétan NIETO

Il nous raconte ,dans le commentaire en fin d’ article, que travailler dans cette salle, qui nous intriguait tant, n’était pas une sinécure:  
«La cabine de projection était mal aérée, les charbons du projecteur ont été la cause de maux de tête., mon père devait passer le temps de la projection , le front bandé avec un chiffon mouillé».

Puis, Monsieur ROCHER devint le propriétaire du cinéma CASINO.

Renée et Marie ROCHER (archive de l’amicale du Rio salado)
Mme Rocher née Abela., Marion, Colette et Paul (archive du Rio Salado)
Continuer la lecture de « En continuant notre balade: Le CASINO, le cinéma DE RIO SALADO. »