8ème balade (ter): Nos maires. (1940-1949)

Nous revoilà, amis saladéens, à nouveau réunis pour « fouiller », une fois encore, dans le passé de notre mairie.

Nous sommes en 1940.

Comme je vous l’avais conté précédemment, Joseph MILHE POUTINGON « fut invité « à se  retirer  des affaires communales.  Il n’y eut pas d’élection. L’administration du régime de VICHY nomma Paul BOUR, adjoint spécial ayant toutes les fonctions de maire. Je vous l’ai présenté  en tant que Président du Syndicat Agricole de RIO SALADO. Pour ce nouvel épisode de la vie administrative de la commune, j’ai demandé à son petit fils Henri BOUR de nous venir en aide. Et c’est ainsi que j’ai appris que leur ancêtre Christophe, originaire de Lening  en Moselle, s’était engagé très jeune dans l’armée française de « colonisation » en 1854. Il obtint une concession  de 25ha à TLEMCEN. Marié à Jeanne BARTHELEMY, ils eurent plusieurs enfants dont Emile, l’arrière grand-père d’Henri, qui résida à Béni Saf. Emile et son épouse, Jeanne BERVIER, eurent trois enfants: Paul, Jean  et Louis.  Durant l’année 1900, je suppose que, Paul tout jeune instituteur demanda un poste à RIO SALADO. Possible! Pourquoi pas? Toujours est-il qu’il obtint le poste, s’y installa et épousa Mathilde ROSELLO, fille de François ROSELLO et de Camille BERMUDES.

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8ème balade (bis): Nos maires. (1865-1940)

Je dois auparavant vous avouer que, pour cette partie de notre balade, j’ai eu besoin d’un sérieux coup de main. Sans l’aide de Jean-Claude CARREGA, je ne vous aurez pas  entraînés dans une visite aussi détaillée et complète  de notre mairie et de ses occupants successifs.  Alors, mes promeneurs occasionnels, nous vous emmenons revivre le temps passé. Jean-Claude, je te laisse la parole:

«Bonjour à tous! Un rappel essentiel: Le territoire d’AÏN  TEMOUCHENT dont dépendait RIO (jusqu’en 1859) était très vaste. Il s’étendait jusqu’à MISSERGHIN, et comprenait AÏN KIAL, et AÏN el ARBA.. Administré par les militaires, c’était un capitaine qui faisait fonction d’officier d’État Civil. En 1860, ce territoire passa sous la responsabilité d’un administrateur civil  désigné par l’État: Émile PAYEN,  qualifié de « commissaire civil« .

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EN DESCENDANT le BOULEVARD : 8ème balade. Notre mairie.

Tient! De nouvelles recrues sont venues se joindre à nous! Soyez les bienvenues. Nous n’allons pas tarder à partir. Nous sommes à l’angle de la rue Agnel BERNARD et de la rue maréchal JOFFRE, devant la maison de la grand-mère MARZULO. On m’a soufflé, non! Soyons honnête, François et Luce m’ont suggéré  qu’il serait judicieux, puisque nous sommes face à la mairie d’y aller  faire un tour. Très bonne idée! Alors, vous qui me suivez dans ces voyages dans le temps, accrochez-vous! Pour cette 8ème balade, nous allons, l’espace d’un instant, nous plonger dans la vie administrative  de   notre village, et « réveiller  » ceux qui ont fait l’histoire de RIO SALADO.

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La Saint-Pierre 2019 à Sète.



Sortant du port de SETE, les chalutiers, avec à bord les touristes et tout ceux désirant participer à la cérémonie en mer, escortés par toutes les embarcations pouvant tenir sur l’eau, se rendent , derrière la jetée afin d’honorer les pêcheurs partis en mer et jamais revenus.


Les embarcations grandes et petites se lancent vers la sortie du port dans un grand remous d’écume.

Sortant du port une petite embarcation, avec à son bord, un couple protégé du soleil par un parasol bleu se lance vaillamment dans le remous des thoniers, des chalutiers et des plaisanciers vers le lieu de la cérémonie en hommage aux marins disparus en mer.

Remous néfaste au petit hors bord: les vagues s’invitèrent a l’arrière de la coque. Ecoper devint inutile. Heureusement, le bateau de la SNSM n’était pas loin. Intervenant rapidement, nos deux téméraires furent hissés a bord. Le petit bateau le nez en l’air, regagna le port tracté par I’Ange Gardien des Mers.

Et puis, le moment du recueillement, la gerbe jetée dans les vagues, l’Ave Maria, la Marseillaise, et pour clore la cérémonie, le concert de cornes de brune de tous les bateaux venus rendre hommage aux marins disparus en mer.

La maquette de l’église de RIO SALADO réalisée par François LAROZA.

                 

Préambule :

Histoire de la maquette de l’église de Rio, réalisée par F. LAROZA.

                  Ou comment cette maquette est sortie de l’ombre.

Le bureau de l’Amicale du Rio Salado était en réunion. Nous devions préparer notre rassemblement de Pentecôte. Auparavant, nous devions rendre compte de notre entrevue avec le Président du Centre de Documentation Historique sur l’Algérie (CDHA) au sujet d’une éventuelle maquette représentant un endroit de notre village cher aux Saladéens (la place du village, haut lieu de tous les faits marquants de notre communauté) qui serait placée dans la salle d’exposition du CDHA. La réalisation s’avérant hors de prix, nous pensions abandonner le projet lorsque Gérard LAMBERT nous parla de la maquette de l’église de Rio réalisée par François LAROZA. L’idée nous enchanta. Il nous suffisait d’aller exposer le projet à M. PEREZ, président du C.DHA. Comme le lundi, nous devions, Jacques et moi, nous rendre, sur son invitation, à la faculté de médecine de Montpellier, assister à l’inauguration d’une exposition sur les Médecins de la colonisation de 1830 à 1962 en Algérie , nous en avons profité pour lui parler de la maquette. L’affaire étant en bonne voie. Danielle LONG- RODRIGUEZ, présente au CDHA en tant que bénévole, prit la relève, fixant les rendez-vous entre  M. PEREZ et notre président E.REYNE.

Grâce à la bonne volonté de Gérard et Monique LAMBERT, qui allèrent  chercher la maquette dans le  Lot, nous avons pu l’admirer lors de notre rassemblement de Pentecôte.

L’interview de François LAROZA :

J’ai voulu en apprendre davantage, afin de vous faire connaître cette œuvre d’art. Le mot n’est par fort, loin de là. J’ai donc pris contact avec François.

Alors nous t’écoutons François. Raconte-nous comment l’idée t’est venue de faire une telle maquette:

«Je vais essayer de faire au mieux pour vous donner une idée du parcours de la maquette de l’église de Rio. Alors? Par où commencer? (un temps de réflexion et François reprend). Au printemps 1958, j’avais 16ans, j’ai construit, pour occuper mes après-midis, une petite pagode népalaise en utilisant uniquement des allumettes. Le résultat fut, on va dire, sympathique. C’est là que l’idée de réaliser une maquette -une grande cette fois- a commencé à germer dans mon esprit. Rapidement, j’ai pensé à l’église du village. Je l’ai toujours trouvée belle. Je l’ai toujours admirée. Comme j’en parlais à une de nos voisines qui observait ma petite pagode, elle me répondit d’un air moqueur: «J’aimerai bien voir ça!». Je n’hésitai pas à prendre ma décision. Aussitôt,  je me mis au travail. Très vite, j’ai compris que je me devais de respecter les règles élémentaires de solidité de la maquette: les proportions, l’échelle etc., etc. Du coup, je me suis rendu compte que le support prévu était beaucoup trop petit. En effet, chaque détail devait occuper l’espace qui devait être le sien dans l’ensemble réalisé pour que la structure reste cohérente. Avec quelques astuces et je pense, un peu de réflexion, j’ai toujours trouvé des solutions et c’est ainsi que mon affaire démarra.

Mon premier but fut de commencer à dessiner sur un carnet les détails du « bâtiment » point par point. Tout y passait: portes, fenêtres, rosaces, clocher, toitures ….Cela m’a pris beaucoup de temps, j’allais m’asseoir sur le seuil de chez M. DUCHEMIN, avec crayons et cahier. Je prenais les mesures, un œil fermé, bras tendu  me servant de mon pouce,  comme je l’avais appris en classe de dessin, notant tout dans les moindres détails. Ça en valait  la peine, car je ne savais pas à ce moment là que je ne terminerai pas ma maquette en Algérie, mais en France.

Cette construction me prit beaucoup de temps (de 1958 à 1963). Il  fallut faire appel à ma famille, mes voisins, mes amis pour amasser les allumettes indispensables à la réalisation de  la maquette. Et, en possession des « matériaux » et des « plans » que je m’étais fabriqués, je commençai les « travaux ». Sur le périmètre que j’avais tracé, les murs ont commencé à s’élever et les détails ont trouvé peu à peu leur place. Pour les parties les plus délicates  à installer, comme les toits, par exemple, j’ai dû  improviser et poser une charpente faite de planchettes. Elles servaient de support aux allumettes qui en l’occurrence firent office de tuiles. Dans ce cas particulier, les allumettes étaient collées sur l’arête et non à plat, contrairement aux autres parties de la construction.

Un autre point délicat fut la rosace à cause de ses formes rondes. En effet, si on essayait d’arrondir une allumette, elle cassait. La solution en fait, était simple: il suffisait de les mettre à tremper pendant quelques heures, et elles s’assouplissaient. On pouvait alors les « forcer » et leur donner la courbe nécessaire sans les casser.

Bien sûr, tout ne fut pas simple. La maquette inachevée quitta Rio Salado dans un conteneur. Elle arriva plus que dégradée : DÉMOLIE! Il ma fallu quasiment reconstituer mon église! Heureusement, j’avais mes croquis pour m’aider!

Au départ d’Algérie, je n’avais pas encore réalisé la partie supérieure du clocher, comme vous le montre la photo prise en France. Mes petits dessins, et une carte postale de l’église sont venus à mon secours. En 1963, dans mon village d’adoption, j’ai pu terminer -enfin!- la maquette de notre belle église (la vraie bien sûr), Mon pari était gagné : j’avais réalisé mon rêve.»

J’ai demandé à François de nous donner quelques renseignements supplémentaires concernant cette magnifique œuvre d’art. Puis, je  l’ai remercié au nom de tous les Saladéens  pour cette réalisation vraiment très réussie de notre belle église SAINT MICHEL.

Sur le plan technique voici  quelques détails:

*  Épaisseur des murs: 3 allumettes minimum.

*  Épaisseur au niveau du clocher: entre 4 et 7 allumettes.

*  Vitraux: papier hygiénique teinté à la peinture à l’eau

*  Découpe: des dizaines de lames de rasoir.

*  Colles utilisées:

  – gomme arabique en morceaux de chez M TISSINIER,

  – tubes de colle Scotch de chez M. SANCHEZ,

  – colle à bois blanche M. Bricolage,

* Nombres d’heures passées: 3000 heures environ.

* Nombre d’allumettes: 55000 environ.

Un grand merci à mes fournisseurs d’allumettes usagées.

*La maquette a été exposée 5 fois:

       – 4 fois à SAINT CÉRÉ dans le Lot  dont une fois à la MAISON des CONSULS, lieu officiel d’Expo.

       – 1 fois à MORANGIS dans l’Essonne (ville qui à offert la vitrine d’Expo)

Et François s’en est retourné dans son village où il exerce outre la fonction de maire adjoint, et celle, à la grande joie des habitants, de directeur dans  différentes activités. 

La maquette, elle, a changé d’horizon. Gérard LAMBERT et André BLASCO sont allés la chercher chez François, afin de la déposer au CENTRE de DOCUMENTATION HISTORIQUE sur L’ALGÉRIE (C.D.H.A) d’Aix en Provence. Ernest REYNE,  président de l’AMICALE du RIO SALADO  les y attendait. Danielle LONG prit les photos. Replacer la protection en verre fut un problème vite résolu. Et la magnifique maquette de François, un petit morceau de notre village, est maintenant au C.D.H.A où elle y séjournera pendant longtemps, exposée aux regards des visiteurs.



Le lien ci-dessous vous transportera au CDHA qui a réceptionné la maquette.

http://www.cdha.fr/leglise-saint-michel-de-rio-salado-au-cdha

EN DESCENDANT le BOULEVARD : 7ème balade.

          Et nous voilà, sirotant un café, grignotant un longuet au comptoir du BAR MACIA, prêts à nous lancer, pour la septième fois, à la découverte d’une rue de notre village. Nous allons essayer de remuer les cendres  de notre jeunesse passée la-bas. Alors? Vous me suivez?

Tout d’abord, je tiens à faire amende honorable: La famille JUAN compte quatre garçons: Emile, Christian, Jean-Paul et le dernier Yves que j’avais oublié. Heureusement, parmi nos « promeneurs », Marie Claire et Gérard m’ont rappelée à l’ordre. Que voulez-vous, ma mémoire a besoin d’un coup de main de temps en temps.

Donc, si vous le voulez bien,  continuons  notre promenade. Le Bar MACIA, disais-je, est tenu par Mme Juan et la grand-mère MACIA qui, infatigablement  va du bar à la boulangerie, de la boulangerie au bar, au service des clients. Une porte mitoyenne permet le passage de l’un à l’autre. M. JUAN est au fournil, qui n’est pas  dans l’arrière-boutique, comme vous le pensez, mais rue Marcelin ALBERT. Gérard me l’a dit, Émile me l’a confirmé. Bien sûr, rue Marcelin ALBERT ne vous « parle » absolument pas. A moi non plus d’ailleurs. Pourtant, si je vous annonce: le four est dans la rue qui est derrière l’école de garçons et qui conduit au stade de basket, là,  vous la localisez mieux, n’est-ce pas? C’est normal, nous ne connaissions pas le nom des rues de notre village. Sortons du bar. Attention! Il y a trois marches à descendre. Tient! Voilà M. JUAN qui revient du fournil avec la deuxième fournée de la journée, il va décharger sa charrette et  la remiser dans la cour de la boulangerie où se trouvent plusieurs appartements.. L’un, occupé par  la famille MACIA-JUAN, propriétaire des lieux, les autres par les MILLAN et leurs fils Cilo et René. Puis par Lucienne ESCUDERO la tante de Marie Claire, les CARICONDA, les  BOBOTE, et une dernière famille, dont le nom m’échappe (leur fille Aïcha et leur garçon employé  communal). Refermons le grand portail. C’est bientôt l’heure de la rentrée. Les garçons, dont l’école  toute proche n’a qu’un  étroit trottoir, préfèrent attendre l’ouverture des portes, ici, sur ce trottoir plus large où ils peuvent jouer tout à leur aise. Allez! Nous partons? Méfiez-vous! N’allez pas marcher sur les « pignols » qui jonchent le sol.  Les pignols? Des noyaux d’abricots! Pourquoi pignol? Bonne question! Peut-être  une « importation » lointaine de nos grands-parents espagnols. Je n’en sais pas plus!  D’ailleurs, impossible de trouver « pignol » dans les dictionnaires castillan ou valencien. Considérons donc, que ce mot fait parti de notre parler « Pied-Noir » comme pas mal d’autres. Bien sûr, j’accepte avec plaisir toutes autres explications. En attendant, faites attention où vous mettez les pieds : la partie est bien avancée à ce que je vois! Gérard, Tétou, Robert, Jean-Paul, et quelques autres camarades de classe, disputent très sérieusement ce jeu d’ adresse: renverser le « montonico » formé par trois « pignols ». Ce qui permettra au plus habile d’entre eux de récuperer tous les noyaux. Gérard excelle dans ce jeu,  c’est lui qui rafle rapidement tous les pignols. Il les enferme , dans le petit sac que grand-mère GALLARDO lui a donné. Un petit sac qui vante une marque de riz ou de pâtes, je ne sais plus. Il est organisé notre Gérard , qu’est ce que vous croyez! Les autres, tête-basse, serrent dans leur poche les quelques noyaux restants qu’ils agitent nerveusement. Jean Paul transformera son dernier pignol en sifflet en le frottant sur un muret cimenté afin de l’user des deux côtés. L’amande centrale éliminée, il pourra siffler  à tue-tête et casser les oreilles de sa famille. François est ravi: il a empoché la « madré » et une belle quantité de pignols. Ces coquins ont installé leur jeu devant la mercerie de Mme ORSERO.

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EN DESCENDANT le BOULEVARD : 6ème balade.

Bonjour Vous Tous! Prêts pour un nouveau « voyage à contre courant »? Alors, suivez-moi. Nous n’allons pas « faire le boulevard ». Je vous propose, aujourd’hui, pour notre plus grand plaisir je l’espère, un petit détour par la rue Manuel ANDREU.

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EN DESCENDANT le BOULEVARD : 5ème balade.

La pause a été plus longue que prévue. Ne nous attardons pas davantage. Passons à côté, au salon de coiffure pour hommes d’ Antonio PEREZ. Antonio PEREZ est arrivé d’ ALMERIA, hidalgo « célibataire », qui trouva une place d’ouvrier-coiffeur chez M. FAUR. Quelques années plus tard , notre hidalgo-célibataire venu en « éclaireur », alla chercher son épouse et ses quatre enfants laissés en ESPAGNE: Antonio, Lola, Luis et Manuel. Il ouvrit son propre salon de coiffure. On pouvait lire, écrit en blanc sur la devanture:

SALON de COIFFURE PARISIEN

d’Antonio PEREZ

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EN DESCENDANT le BOULEVARD : 4ème balade.

1-Balade Boulevard national 4

Et si oubliant tous nos soucis, nous repartions faire l’école buissonnière? Ce serait une bonne idée, n’est-pas? Nous en avons besoin! Allez! Au diable nos ennuis. Retrouvons notre âme d’ enfant! Préparez-vous, je vous emmène vous replonger, pour quelques instants, dans les années insouciantes de notre jeunesse. Suivez-moi, nous allons explorer une autre partie de notre boulevard.

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Mes vœux 2019 : Jadette SALVA, archiviste de notre amicale.

A nos contacts de 2018:

Il peut y avoir des moments où je vous ai:

dérangé….? troublé…? Importuné..? Agacé peut-être?

Mais surtout….

Tapé sur les nerfs avec mes articles et mes commentaires!!!!

Aujourd’hui…..je voulais juste vous dire….

…Que je vais….. continuer en 2019!!!!

Alors,

Heureuse année et bonne santé à Tous

Amis et Amies  de l’ Amicale du RIO SALADO !

Amitiés saladéennes

Jadette.