LES FÊTES de FIN d’ ANNÉE à RIO.

Les fêtes de fin d’année approchent à grandes enjambées. Notre ville de SETE se pare de guirlandes. Les devantures des magasins brillent de mille feux. De toutes parts, on s’agite, on s’anime, on se prépare à cette fête familiale qui réunira grands et petits autour des mamies, papys, oncles et tante…Et, voilà! c’est à notre tour maintenant d’être….. « en bout de table ».

Où sont nos Noëls  d’antan!!! Nostalgie? Non, simple retour arrière. Un genre de pèlerinage dans ce monde qui fut le nôtre quand nous avions l’âge de nos petits enfants.

Alors, je retourne à nos archives, essayant de glaner ça et là, anecdotes, photos, articles qui remettront  en mémoire nos Noëls d’autrefois  donnant vie pendant ce laps de temps, à toutes ces fêtes qui firent vibrer notre village.

 

La  « pêche » fut bonne! Me voilà dans les années 45 ou 46, lorsque le CASINO , le cinéma de Mr. ROCHER, se transformait en salle de fêtes. Les écoles, sous la houlette de nos enseignants, donnaient un spectacle en cette fin d’année. Madame CRESPO, institutrice du CE1 ou CE2 présentait les Contes de Perrault qui réunissaient des élèves de toutes les classes :  sur scène :

Nicole CARDONA, Danielle BENHAMOU, Clémence POUYAU, Renée QUILES, Josette SEMPERÉ, Jadette VALERO, Jean LOUIS LOZANO, Louis CHORRO.

Archive de l’amicale du Rio Salado.
Archive de l’amicale du Rio Salado.

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BENI BADEL-ORAN : la voie de l’eau douce.

Malgré les recherches de mes dévoués informateurs, nous n’avons rien de précis concernant le raccordement de RIO à l’eau de BENI-BADEL. Élargissant mes recherches sur INTERNET, d’après les infos que Michelle CHORRO m’avait données, j’ai pu trouver un témoignage d’Henri MONOD  (« Un cas concret: ORAN« ). Voici un extrait à travers lequel on peut se  faire une petite  idée de ce qui a pu se passer à RIO.

«…Pour nous tous, oranais, l’eau était une bénédiction du ciel, un moyen de vivre.. ».                                                            

« …la solution a été extrêmement  coûteuse. Il a fallu aller chercher l’eau dans les monts de TLEMCEN, aux sources de BENI BAHDEL à 180 km d’ORAN à travers un territoire extraordinairement mouvementé. Ce sont 180 km d’ouvrage d’art où les français ont mis tout leur génie pour pouvoir réaliser cette adduction d’eau.                                                                     Continuer la lecture de « BENI BADEL-ORAN : la voie de l’eau douce. »

11 Novembre : à l’ombre de nos Monuments aux Morts.

Le  11 novembre est une date anniversaire que nous avons  célébrée de nombreuses fois dans nos  trois villages, RIO, TURGOT, ER RAHEL .

Monument aux Morts de Rio Salado.                                                  

En 1925, le maire Joseph MILHE POUTINGON fit cette allocution:                   

« Sur  l’une de ses places, en face de la mairie, se dresse le MONUMENT aux MORTS, élevé à la mémoire des enfants de RIO SALADO morts pour la PATRIE. Ce monument glorifie magnifiquement en lettres d’or nos Grands Morts. Les noms sont inscrits au hasard, sans distinction de grade ni de race, ni de religion, tous unis dans la même gloire.                                            L’inauguration de ce monument, a eu lieu le 9 DECEMBRE 1923 , sous la présidence de M. le Préfet d’ ORAN et de M. le Général Commandant de Division. Elle s’est déroulée dans une manifestation à la fois simple et grandiose, dont les Saladéens conserveront longtemps le souvenir.                Rio Salado. 1925 ».

Archive de l’amicale du Rio Salado.

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Novembre, le Mois des MORTS ( Joël PLENIER)

En ce mois, où depuis quelques temps, le cimetière de RIO est de toutes les conversations dans notre milieu « Amicalien », j’ai recherché dans les archives de l’ Amicale qui pouvait nous parler de notre cimetière. Et j’ ai retrouvé le bulletin paroissial  de l’ Abbé PLENIER   » Le SEL » de novembre 1956.En voici un extrait:

«Dans nos cimetières chrétiens d’ ALGERIE, le soir de la TOUSSAINT on pourrait placarder l’invitation suivante:

«LES MORTS AUJOURD’HUI REÇOIVENT LES VIVANTS»

Réception qui n’ est pas sans apparat, sans grandeur. Dans notre petit cimetière de RIO SALADO, toujours soigné avec amour, fignolé, beau, c’est une profusion de chrysanthèmes. Les tombes les plus abandonnées d’ordinaire ont pris un air de fête, et les saladéens en foule viennent honorer leurs morts, aujourd’hui leurs hôtes.

Les honorer? Leur faire honneur? il faudrait s’entendre!

Pour la tombe de RACINE, on avait demandé à BOILEAU de composer l’épitaphe:

« Quelque grande idée que nous puissions avoir sur sa réputation, passant, souviens-toi qu’il  te demande non des éloges, mais des prières et des sacrifices. »

Votre curé   J. PLENIER

Document Henriette JACOBIN. Archive de l’amicale du Rio Salado.

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HISTOIRE d’un MUR.

Mais pas  n’importe lequel, celui du cimetière de RIO SALADO.

La demande de construction du cimetière  date de 1859.  Le 6 février 1898, le conseil municipal de la commune de RIO SALADO se réunit dans la salle de la mairie en présence du maire Henri LAGNEAU.                                  objet de la déliberation : construction du mur du cimetière.

Situation du cimetière sur le plan de Rio Salado. Archive de l’amicale.

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La FÊTE du VENT à PORTIRAGNES-PLAGE

Samedi 9 et dimanche 10 Septembre 2017, PORTIRAGNES-PLAGE a célébré la FÊTE du VENT. Nous ne pouvions laisser passer cet événement.  « Magnifique  » nous avaient assuré  Danièle et Yves  ANDREO.
La FÊTE du VENT, c’est quoi au juste?

C’est la rencontre des passionnés de cerfs-volants pour un championnat international haut en couleur. Ces amoureux particuliers ne se contentaient pas de les faire voler. Ils faisaient exécuter à  ces papillons multicolores  des danses aériennes. On pouvait les admirer virevoltant, valsant, plongeant d’un coup pour se redresser ensuite au rythme de la musique. EOLE, bien entendu, était de la fête. Son turbulent fiston, le sieur MISTRAL, vint semer le trouble et tout gâcher. Certaines compétitions furent annulées. Les grosses pièces gisaient sur le sable, tressautant tirant sur leurs cordes comme des animaux pris au piège. Malgré tout, le ciel de PORTIRAGNES-PLAGE était constellé de personnages, d’animaux de figures géométriques.

Photo Jadette Salva

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La fin de l’été à la plage.

Les vacances à la plage étaient belles et bien finies. Les cabanons fermés, il fallait maintenant mettre les bateaux au sec, les rentrer  pour l’hiver. Quelques uns restaient dans un garage à la plage, les autres  étaient transportés au village, sur le plateau d’un camion de vendanges, et remisés dans un coin d’une cave ou au fond d’ un hangar.

Mais pour l’heure, ils étaient là, se balançant dans la baie attendant le bon vouloir de leur propriétaire.

Archive amicale du Rio Salado
Archive amicale du Rio Salado
Archive amicale du Rio Salado

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15 août à TURGOT PLAGE

Et voilà! le 15 août est passé!! Mais quelle journée!!! Où sont nos 15 août d’ antan!!!!!! Sur ces pensées quelques peu tristes et nostalgiques, notre petit fils est entré:

«Vous en faites un tête? Que se passe-t-il?

« Nous évoquions les 15 août de notre jeunesse!

«Qu’avaient-ils de si particuliers?

« C’était la fête à la plage!  »

Ce garçon est curieux de nature et surtout bon public. Vous le savez, il ne faut pas nous chatouiller trop longtemps …maintenant….pour que le flot de souvenirs s’ échappe de nos mémoires. Et nous voilà partis pour un flash back!

«Dès le début juillet, les villageois transhumaient vers la plage. Elle devenait notre lieu de vie. Certains restaient au village pour différentes raisons. Le 15 août étant férié, ils venaient passer la journée à la plage. Aussi, dès 7 heures du matin, les camionnettes, les charrettes, les voitures arrivaient. Nous n’ avions pas de camping alors nous  montions  la guitoune où l’on pouvait et la plage se remplissait de tentes  de fortune, certains s’installaient sous des cabanons-amis.»

Nos souvenirs affluaient en vrac, sans tenir compte des années, nous racontions nos 15 août à notre petit fils. Lui montrant pour être plus crédibles nos photos.

La plage un 15 août… Archive de l’amicale.

Vous trouverez à la fin de cet article un album photo sur notre plage. Aller le feuilleter.

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1er août : tous à la plage… de Turgot.

Le mois d’août s’annonce et avec lui le retour des enfants… Le beau temps…La plage…
Machinalement,  un retour en arrière s’impose : une virée du côté des albums photos de notre Amicale, histoire de revoir nos vacances « d’avant ».

Et une série de photos sort du lot….

Je vous fais partager mes « trouvailles ».

Plage de Turgot (1899) Archive de l’amicale du Rio Salado.
Plage de Turgot (1955) Archive de l’amicale du Rio Salado.

 

Plage de Turgot (1957). Vue d’avion. Archive de l’amicale du Rio Salado.
Plage de Turgot (1965) Archive de l’amicale du Rio Salado
Plage de Turgot (2015) Archive de l’amicale du Rio Salado.

le boliché de chez nous.

Archive Jadette SALVA.

En voyant cette photo, ami Joseph, une autre photo s’est superposée. Un cliché pris il y a pas mal d’ années, à Turgot Plage… et les souvenirs affluent…
Après le 15 Août, la plage retrouvait sa tranquillité. La plupart des estivants regagnaient le village. Les vendanges allaient débuter. Certains profitaient de quelques jours supplémentaires.
Alors, certains soirs, quand la mer était plate, lorsque le soleil plongeait à l’horizon disparaissant dans la mer, Jaïme SALVA sortait le boliché. Les quelques vacanciers encore présents arrivaient pour prêter main forte aux pêcheurs occasionnels. On embarquait le boliché sur la petite barque en bois de M. MONTERO. Un volontaire se mettait aux rames, un autre, en gestes lents, larguait le filet. Une première équipe de bénévoles agrippée à la corde, le maintenait sur la plage. Et, l’un ramant, l’autre le laissant glisser, le filet se déployait en un large demi-cercle qui occupait une bonne partie de la baie. Puis, doucement, pour ne pas effrayer le poisson, la petite barque revenait vers la rive où la seconde équipe s’attelait à l’autre extrémité du boliché.
Au signal donné par une voix de stentor, les deux équipes commençaient à haler le filet en cadence. Elles le ramenaient vers le rivage resserrant le cercle jusqu’à se retrouver côte à côte.
Les  « Oh! hisse! Oh! hisse! » scandaient les efforts de tous. Bientôt, la poche venait s’échouer sur le sable, lourde de belles prises. Parfois une ou deux corbines, des » sorels « (des gascons), des marbres, quelques « mulets » (des muges) échappés de la rivière , beaucoup de « moraias » (petits poissons)… Parfois un « choucho » (raie pastenague)  semait la panique. Son dard faisait fuir les plus téméraires. Mais le plus souvent…… de gros paquets d’algues brunes (du varech) gonflaient la poche.
La nuit arrivait, la brise du soir aussi. Si la pêche était bonne, chacun partait avec une friture pour le souper et le souvenir d’un bon moment passé ensemble. Une bonne anisette bien fraîche servie sur le sable, clôturait la soirée.
C’était …….il y a bien longtemps maintenant. Le boliché est là, il repose dans un sac dans un coin de notre garage encore plein de souvenirs et de sable de notre plage.