En Continuant mes investigations du côté des vestiaires du stade, en écoutant les confidences, les anecdotes des uns et des autres, voilà ce que j’ai appris. Savez-vous que, durant les premières années du S.O.S, l’arbitre était nommé par le village qui « recevait ». Bien entendu, ce monsieur était choisi parce qu’il soutenait le club. Rien d’ illégal! C’était la coutume et à charge de revanche!!!! Comme disent les jouteurs sétois. Méméto VIRUEGA m’avait confié que, même si le match se déroulait dans la plus stricte impartialité, lorsque le village invité perdait, il y avait eu forcement « tricherie » de la part de l’ arbitre. Cela va de soit, voyons! Alors les supporters de la dite équipe envahissaient le terrain qui devenait un immense champ de bataille où chacun s’affrontait à coups de poings et jets de pierres. Il parait même que, lors d’un affrontement un peu trop agressif, un des joueurs eut…le nez cassé. Que voulez-vous on ne plaisante pas avec l’honneur du village! Par la suite, le jeu devint plus sérieux. Cependant, on m’a chuchoté que, dans certains clubs, il n’était pas rare, à la mi-temps, d’entendre tambouriner aux panneaux des vestiaires, et une voix de mécène connu, annoncer: « 300frs à chacun de vous si vous nous menez à la victoire». Pas besoin de « dope »: les joueurs peu payés retournaient sur le terrain la « gnac » aux tripes comme dit mon petit fils.

Année 1947: équipe de réserve: TORRES- Claude ESCUDERO- ? – SOLER- ? – ? – TORRES- PASTOR- MAESO- Lolo DAVOS-