Le mois d’août s’annonce et avec lui le retour des enfants… Le beau temps…La plage…
Machinalement, un retour en arrière s’impose : une virée du côté des albums photos de notre Amicale, histoire de revoir nos vacances « d’avant ».
En voyant cette photo, ami Joseph, une autre photo s’est superposée. Un cliché pris il y a pas mal d’ années, à Turgot Plage… et les souvenirs affluent…
Après le 15 Août, la plage retrouvait sa tranquillité. La plupart des estivants regagnaient le village. Les vendanges allaient débuter. Certains profitaient de quelques jours supplémentaires.
Alors, certains soirs, quand la mer était plate, lorsque le soleil plongeait à l’horizon disparaissant dans la mer, Jaïme SALVA sortait le boliché. Les quelques vacanciers encore présents arrivaient pour prêter main forte aux pêcheurs occasionnels. On embarquait le boliché sur la petite barque en bois de M. MONTERO. Un volontaire se mettait aux rames, un autre, en gestes lents, larguait le filet. Une première équipe de bénévoles agrippée à la corde, le maintenait sur la plage. Et, l’un ramant, l’autre le laissant glisser, le filet se déployait en un large demi-cercle qui occupait une bonne partie de la baie. Puis, doucement, pour ne pas effrayer le poisson, la petite barque revenait vers la rive où la seconde équipe s’attelait à l’autre extrémité du boliché.
Au signal donné par une voix de stentor, les deux équipes commençaient à haler le filet en cadence. Elles le ramenaient vers le rivage resserrant le cercle jusqu’à se retrouver côte à côte.
Les « Oh! hisse! Oh! hisse! » scandaient les efforts de tous. Bientôt, la poche venait s’échouer sur le sable, lourde de belles prises. Parfois une ou deux corbines, des » sorels « (des gascons), des marbres, quelques « mulets » (des muges) échappés de la rivière , beaucoup de « moraias » (petits poissons)… Parfois un « choucho » (raie pastenague) semait la panique. Son dard faisait fuir les plus téméraires. Mais le plus souvent…… de gros paquets d’algues brunes (du varech) gonflaient la poche.
La nuit arrivait, la brise du soir aussi. Si la pêche était bonne, chacun partait avec une friture pour le souper et le souvenir d’un bon moment passé ensemble. Une bonne anisette bien fraîche servie sur le sable, clôturait la soirée.
C’était …….il y a bien longtemps maintenant. Le boliché est là, il repose dans un sac dans un coin de notre garage encore plein de souvenirs et de sable de notre plage.
En parcourant la presse régionale, on peut trouver la pêche au « bouletchou » qui rappelle étrangement notre pêche au boliché. A n’en pas douter, le lien ci-dessous vous conduira tout droit vers vos souvenirs d’enfance .
Bien évidemment, vos souvenirs concernant cette pêche, bien souvent conviviale chez nous, remontent à la surface.
Peut-être même voudriez-vous nous les faire partager? Pourquoi pas? N’hésitez pas d’y aller de votre commentaire personnel en cliquant en haut à gauche de cette rubrique.
* Curieusement, quand on se réfère au mot « boliche » (que nous prononcions « bolitché« ), le dictionnaire espagnol nous dit qu’il s’agit du… cochonnet du jeu de boules. Encore un faux ami ibère!!!
Du 30 mars au 2 avril, à Sète, ce huitième festival nous a permis d’écouter de la belle musique.
Directeur artistique et musical de Contrepoint et de la Chorale de Sète, Franck Fontcouberte permet de faire découvrir la musique classique ainsi que des musiques d’inspirations populaires.
Cette année, MUSICASETE a décidé d’offrir aux Sétois de la musique italienne, russe, de films, interprétées par des musiciens français, belges, suisses en l’église Saint-Pierre.
Le vendredi 31 mars, un grand concert, a mis le tango à l’honneur. Dans une première partie, un trio composé d’une pianiste, d’une violoniste et d’une bandonéoniste proposait des tangos d’Astor PIAZZOLLA. Un couple de danseurs nous transportait dans les rues de Buenos Aires.
Nous étions une trentaine d’amis de Rio Salado partis pour 4 jours à PENISCOLA. Histoire de renouer avec les amis, parler, raconter, danser tout en dégustant tapas, sangria et cuba libre.
Bref! Faire un break dans notre vie de tous les jours.
PENISCOLA est une commune d’Espagne de la province de CASTELLON (VALENCE). La vieille ville, couronnée par ce qui fut la demeure du pape BENOIT XIII (Pedro de Luna) forteresse du XIVème, se trouve sur une péninsule rocheuse qui culmine à 64m au-dessus du niveau de la mer. Ce piton rocheux est relié au continent par un cordon de sable.
Bonjour,
J’ai passé le W.E à Assinie* et le long de la plage je suis allé jusqu’au village de pêcheurs ashantis ** de MANDJIAN à environ 1 Km de chez moi où les pirogues étaient au sec sur la plage. Hélas! il n’y a plus beaucoup de poissons. La pêche industrielle sévit ici aussi au détriment des pêcheurs traditionnels.
J’ai pris en photo les pirogues qui vont bientôt devenir des antiquités car
faites dans un seul tronc d’arbre. Arbre qu’on ne trouve plus de cette taille : la foret ayant été exploitée sans ménagement.
Bonne fête du travail à tous les … retraités.
Amitiés.
René.
Chers Amis,
Je n’ai pas réussi à trouver l’explication, alors je fais appel à vous les érudits de la faculté du Messada et à ceux de l’université de Sidi Kacem
C’est une question existentielle.
Pourquoi, à Rio, on consommait (beaucoup) de sardines soit grillées (celles que je préfère) soit en escabèche soit frites , des boquerones , des anchois. Mais jamais des alatches qu’on réservait à la pêche et au bromech
D’ailleurs autant que je m’en souvienne le prix était bien moins cher.
J’attends vos réponses pour ne plus penser aux alatches avec mépris.
Amicalement
René Cardona
Abidjan
Ce présent article devrait logiquement exciter votre curiosité. Il s’agit en effet de dérouler sous vos yeux certains actes (de Pâques et de sa semaine Sainte) venus tout droit de nos coutumes.
Vous pouvez étoffer cette rubrique soit en laissant un commentaire (à gauche et au début du présent article) soit en envoyant votre « souvenir » -texte et peut-être photo- au ouedmaster.
Merci par avance pour votre contribution.
Notre agent ivoirien, René CARDONA, perpétue la tradition :
« En ce dimanche de Pâques, à Assinie*, nous avons encore une fois honoré notre tradition du gaspacho (en espérant que ce ne soit pas la dernière).
Le dimanche suivant nous fêtions Pâques. Mais, ce que nous attendions tous en fait, c’était ce fameux lundi de Pâques. C’est avec beaucoup de nostalgie que je vois défiler la plage de TURGOT, les mounas, les fèves tendres accompagnées d’un morceau de morue grillé, la grande poêlé de riz , l’arroz con pollo qui régalait toute la famille, et cette chanson que nous fredonnait ma Mère:
« Ya stem aqui viva la mona, viva la mona
Ya stem aqui viva la mona del mes d’ avril.»
La mona ! quel délice ! Mais d’où nous venait ce gâteau?