Avis de recherche

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Gazette d’Aïn Temouchent du 22/03/1923

Parmi les rubriques de la Gazette d’Aïn Temouchent d’entre-deux-guerres, l’une devait sans aucun doute être très attendue des lecteurs du journal. Intitulée « Silhouette », elle décrivait une personnalité – souvent une femme – de Temouchent et de ses environs.

Si la personne n’était jamais nommée, la description qui en était faite était suffisamment détaillée pour qu’on la reconnaisse sans peine. Le billet était signé d’un énigmatique pseudo tel que Miss-Thé-Rieuse ou Le Fils de la nuit.

Le 22 mars 1923, sous la plume de Charles IX c’est au tour d’une jolie brunette de 19 ans de Rio Salado d’être « épinglée ». L’article nous apprend que sa mère et sa grande sœur tiennent un commerce de « nouveautés » tandis que son frère gère « avec brio » les propriétés familiales. On peut donc en déduire que le père de famille n’est plus de ce monde…

On sait aussi que la demoiselle est instruite puisqu’elle a fréquenté le lycée (d’Oran ?) comme pensionnaire. Ma curiosité est aiguisée, la vôtre aussi sans doute ? Alors, aidez-moi à identifier cette jeune fille née en octobre 1903 qui arpentait un soir d’été en robe bleu « céleste » le Boulevard National avec ses amies…

 

De « meskine » à MSKN

Dans le cadre de mes recherches généalogiques, les registres d’état civil sur l’Algérie française (Anom) étant assez pauvres, je me suis rabattue sur la lecture des journaux de l’époque d’où l’idée de cette revue de presse « anachronique » que je me propose de partager avec vous.

Je tombe par exemple sur cette brève parue dans la Gazette de Mostaganem du 27 février 1921. Ne connaissant pas le mot « meskine », bien que le contexte de l’article en laisse deviner le sens, je me mets en quête d’une définition. Celle de l’ABC de la langue française est assez lapidaire : pauvre, malheureux. Et précise que le mot est emprunté à l’arabe dialectal. Je poursuis mes recherches et quelle n’est pas ma surprise de voir que ce mot oublié (ni mon Petit Larousse ni mon Petit Littré ne le mentionnent !) est maintenant repris sur les réseaux sociaux. Très répandu chez les adolescent(s) sous l’acronyme MSKN, meskine ou miskine nous dit Terrafemina.com vient de l’arabe meskine ou meskina qui signifie le / la pauvre. Le hashtag #MSKN mis à toutes les sauces veut dire en somme « pov fille ! » ou encore « petit boulet ». On est bien loin du « fou » qui s’introduisit dans une maison saladéenne dans les années 1920 créant un véritable vent de panique…

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Gazette de Mostaganem du 27 février 1921

Le cimetière de Rio Salado.

Lettre de notre président, Ernest REYNE.

Chers amis,

Vous le savez sans doute, le cimetière de Rio Salado, où reposent  nombre de nos parents et amis, a été profané. Il avait été préservé pendant de longues années, mais désormais, une partie du mur d’enceinte s’est effondrée et en l’absence de gardien, de nombreuses tombes, chapelles et caveaux ont été ouverts et visités.

Nous sommes tenus informés de l’évolution de ce dossier par notre amie Michelle CHORRO en sa qualité de vice-présidente du CSCO (Collectif de Sauvegarde des Cimetières d’Oranie) lequel est intervenu à ce propos auprès des autorités algériennes locales. Continuer la lecture de « Le cimetière de Rio Salado. »

Rio Salado à st Denis de la Réunion (Francis-Pierre DIEGO).

Par un beau samedi de 1980, le 747 air France se pose à la Réunion. 13 heures : je rentre à mon domicile tout proche en passant par la « piste » pour contrôler la sécurité mise en place. 2 couples de métropolitains (z’oreilles) m’abordent. Des gendarmes en short, chemisette et chaussettes…et bronzés! Nous tapons une petite « tchatche » chemin faisant vers l’aérogare :

– Vous êtes pieds noirs… vous !

– Et ouais et alors ?

– Dans l’avion, il y en a un qupassager qui va pêcher « le gros » à Maurice. Il est d’un village, le plus beau de tous : « Rio Salado ».

Vite au bar du transit. Là,  sur un tabouret,  devant une Anisette, le Saladéen. Tape sur l’épaule :

– Monsieur,  vous êtes de Rio?

– Ouais. Pourquoi ?

– Moi aussi.

– Et tu es le fils de qui? pas intimidé par mon uniforme.

Une fois identifié, il a poussé un cri puis s’adressant aux 2 couples :

– Quand je vous disais que Rio c’est le plus beau village au monde.

Même à la Réunion le chef de Brigade est un compatriote et je connais bien ses parents.

C’était Léon Gouaut.

Service ou pas service,  nous avons trinqué à notre Village.

Francis-Pierre (août 2016)

Jolie bouteille… Sacrée bouteille… (par Marie Dominique EPPHERRE).

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Photo Marie EPPHERRE

Récemment, je faisais du tri avec ma mère, née Pierrette Sanchez,  dans de vieilles affaires du garage quand nous sommes tombées sur ces 12 bouteilles de l’Algérienne d’Oran (voir photo ci_dessus).

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Rencontre au bord d’une route (Francis-Pierre DIEGO).

Eguilles (13).  Je commande la brigade de ce charmant village provençal proche d’Aix en Provence. En transport d’enquêtes, je croise un véhicule arrêté sur le bas côté de la route. Un homme, carte routière en main, cherche visiblement sa route. Je m’approche, le salue ainsi que son épouse et là stupeur totale, Roger JIMENES et madame. Je leur indique l’hôtel où ils devaient se rendre, ils me remercient et je réponds :  « Avec plaisir, Roger« . Ils ne m’avaient reconnu. Je vous laisse deviner notre joie de Saladéens.

Quant à moi, c’est lui qui m’a appris à jouer au basket, mon sport de cœur, celui de notre village, que j’ai pratiqué jusqu’en 2010. Ce sport qui m’a permis une fantastique intégration en 1962 à Beauvais (Oise).

Merci Roger, merci notre JSS.

Francis-Pierre. (août 2016)

Anecdotes sous l’arbre à palabres. (par René CARDONA)

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Archive René CARDONA.

A la demande de notre ouedmaster et dans le but ‘’d’alimenter’’ notre site, je vous  relate certaines anecdotes  absolument  authentiques  qui, si elles m’ont marqué, ne vous intéresseront peut être pas.

C’est tellement personnel  lié à l’âge, au lieu, aux circonstances ….

Aujourd’hui 

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Escale à Sète 2016.

Reportage de Jadette et Jayme SALVA :

« Habitant SÈTE, nous sommes en premières loges lors des manifestations qui s’ y déroulent. En plus des JOUTES,des fêtes de la SAINT PIERRE  et de la SAINT LOUIS,  nous avons aussi ,chaque année, une fête de tradition dans le port : ESCALE à SÈTE, qui rassemble des navires légendaires parmi lesquels  4 mats, goélettes, voiles latines……..

 

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photo du web.

Nous vous faisons partager notre balade.

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Pentecôte 2006 : le texte retrouvé.

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La décoration de la salle pour ce 25ème anniversaire devait être originale. Mais que faire? Depuis 25 ans nous décorions notre salle, Mais il fallait changer, histoire de ne pas tomber dans le « déjà vu ».

Après de nombreuses réunions, de nombreuses suggestions, l’idée avait germé, et la veille de notre réunion, nous avions mis, tous ensemble, la main à la pâte et avions réalisé la déco de ce 25éme anniversaire.

Dés l’entrée, de chaque côté de la porte, de grandes feuilles de palmiers et dans la salle des panneaux lumineux annonçaient que nous étions à RIO SALADO, ER RAHEL, TURGOT, Au plafond, un énorme ballon central d’ où partaient des guirlandes , des palmiers en pots disposés sur la scène et des bouquets de ballons finissaient la déco. Une équipe s’ activait autour des tables toujours préparées avec beaucoup de goût. Sur un pan de mur l’expo- photos. Cette année, l’expo nous « parlait » de la côte si pittoresque qui bordait la plaine du RIO SALADO. Une seule personne pouvait nous « raconter la mer »: Yvon LOZANO, un baroudeur qui dénotait chez nous. Il ne pêchait pas l’araignée, le peigne l’abadèche ou le mérou. Non, il photographiait les criques, les baies, les plages qu’il sillonnait tantôt sur « l’ HISPANIOLA « ou sur les « 7 FRÉRES« . Et c’est ainsi que ce pan de mur nous faisait découvrir ou redécouvrir cette côte méditerranéenne aux noms très imagés donnés par nos grands parents. N’allez surtout pas chercher sur une quelconque carte « BICHY L’AGUA« , « les CANIARETTES » ou « CHAPA la SALE« . Vous ne les trouverez pas. De père en fils, ces noms, nous étaient transmis. Ainsi vous aviez la possibilité de passer une journée dans une belle crique où se trouvait, scellée sur un rocher, une plaque en ciment qui vous informez que vous étiez à « L’HÔTEL des COURANTS d’ AIRS« . Dans les années 30, une bande de jeunes était venue passer la nuit afin de pêcher et de se régaler d’un bon repas entre copains. Mais la nuit fut si froide que la plage fut baptisée « Hôtel des Courants d’ airs. » Et au grès des photos vous continuiez le voyage sous un ciel d’été et une mer d’huile pour aborder PORTIJOL……..Tout ce périple présenté sur le mur de la salle, les noms des criques écrits sur des ardoises, agrémenté de photos, de commentaires, de coquillages et d’ objets insolites échappés de la tourmente comme cette cisaille en bois pourvue de mâchoires cloutées, qui servait à immobiliser l’araignée évitant ainsi les piqûres douloureuses. Ou ces boules de verres colorées des chaluts de BENISAF que la mer déchaînée rejetait sur le rivage.

Et c’est ainsi que pendant 10 minutes, nous pouvions laisser naviguer nos souvenirs de l’ OUED HALOUF à BOU ZADJAR en passant par TURGOT PLAGE. Où vous pouviez , via les photos faire un plongeon de la BOULE, à condition d’être expert et posséder une forte dose de témérité. A défaut, il vous restait le quai de SASSA, celui de JACOBIN ou la DALLE pour apprécier..en pensée…. l’eau claire de notre plage. Après une rapide balade dans les dunes parsemées de petits coquillages blancs, direction SASSEL, le temps d’une petite visite derrière l’objectif de votre appareil photos, vous tiriez un bord vers les îles du CHACAL. Laissez vous dériver vers BOU ADJAR et la plage du MADDAK. Il ne vous reste plus ensuite qu’ à filer tout droit vers les ILES HABBIBAS afin de pêcher les djernas, ces mérous blancs ……Après 10minutes d’ évasion, vous débarquiez dans la salle des fêtes dans un brouhaha pas possible, sous un plafond de ballons multicolores attendant le moment d’ être lâchés sur les convives venus des quatre coins de la FRANCE, d’ABIDJAN et d’ESPAGNE pour vivre entre amis et en famille, une journée de fête……..

Jadette SALVA.

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