Un dimanche à Rio.

Il est 11h, on vient de sortir de la messe et on va au « stade du Basket ». La J.S.S reçoit la J.P.B.S (Beni Saf) bien sur le match est « chaud » et « ON » gagne. Soudani, le benisafien, n’a pas réussi. Roger Gimenez a marqué à lui seul 60 points. Palomo, Fuentés, Perlès de Témouchent (celui qui avait les doigts coupés) et Rabattel d’Ain el Arba étaient là, bien sûr.

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LE SOS ( Sport Olympique Saladéen).

Jadette, notre archiviste, toujours dans l’actualité, nous écrit :

« Puisque nous sommes dans l’Euro, pourquoi ne pas parler de nos équipes sportives?

Ci-dessous un texte de Ghislaine PARRES-CUENCA.
Vous pouvez commenter, bien sûr.

TExte G Parres -CUENCA
Archiste du site de Rio Salado.
FOOT photo 4
Archiste du site de Rio Salado.
Foot photo 2
Archiste du site de Rio Salado.
FOOT photo 3
Archiste du site de Rio Salado.
FOOT photo 1
Archiste du site de Rio Salado.
FOOT Texte JLL 1
Archiste du site de Rio Salado.
FOOT Texte JLL2
Archiste du site de Rio Salado.

Le Sport Olympique Saladéen en tenue.

Messaoud BENYOUCEF nous rappelle par cette photo que nous avions à Rio, une glorieuse équipe de foot bizarrement désignée : SOS.

Voici son message et le document qui l’accompagne.

 

Salut Jo.

Pour l’heure, je t’envoie, ci-joint, une  prise de vue de la redoutable formation qui posait pour la postérité avant d’affronter le « Real Clandestino » (équipe de football formée par les réfugiés républicains espagnols d’Oran) au stade municipal de Rio. C’était en 1965.

(Vu la moyenne d’âge de l’équipe adverse, notre triomphe était aussi assuré que sans gloire.)

Bien à toi. M.B.)

rio_SOS_1965
Archive du site du Rio Salado.

La TSF qui a bercé notre enfance.

Pensée de J.PLAZA, ouedmaster du site.

Qui n’a pas en souvenir le seul média (pour employer le vocabulaire actuel) qui berçait nos oreilles à l’époque : la radio ? Radio Andorre, Radio Monte Carlo, Radio Luxembourg. Toutes ces radios qui nous distillaient les nouvelles du monde, les airs à la mode, et bien d’autres choses encore.
Notre préférence allait, évidemment, à Radio Alger. La seule radio du pays… On a du mal à l’imaginer de nos jours. Continuer la lecture de « La TSF qui a bercé notre enfance. »

Un gaspacho ivoirien 2007.

de notre envoyé spécial en Côte d’Ivoire, René CARDONA.

« Chers amis
Nous n’étions pas là, nous le regrettons. Mais pour perpétuer la tradition du village, nous avons mis nos amis dans l’ambiance.
Mais, si dios quiere, pour Pentecôte, nous serons là.
Merci de votre pensée bien amicale
Quelques photos.
A Bientôt
René & Denise » 

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Le dernier Conseil de révision à Rio .

Jean-Paul Amat nous écrit :

Ce conseil de révision, le dernier saladéen, a vu tous les natifs de 1943, environ 23 amis, convoqués au printemps 1962, dans les locaux militaires témouchentois où un médecin de santé et deux infirmiers devaient déterminer notre aptitude au bon service militaire national !!!!

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Pentecôte 2016.

Le mot du président, Ernest REYNE :

Chers amis Er rahéliens, Saladéens, Turgotiens

Ce 15 mai 2016 consacrait les 35 ans de notre amicale. Personne, ou presque, n’ignorait que ce rassemblement de Pentecôte serait probablement le dernier, dans sa forme habituelle en tout cas. Nous avions choisi de clore dignement ce long parcours en vous offrant une dernière grande journée commune, non pas dans la dimension des vingtième, vingt cinquième  ou trentième anniversaires, mais simplement une journée d’émotion, dans la magnifique  salle de Villeneuve-les Beziers.

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Près de la guinguette au bord de l’eau.

Louis PERES se rappelle :

La guinguette de Turgot Plage
Photo archive de Rio : « La vraie guinguette de Turgot plage ».
 » Si certains étés, à la plage de Turgot, il était facile de traverser la rivière à gué, d’ autres années, la mer était plus haute et alors les barques de pêche pouvaient s ‘amarrer tout près de la guinguette de Baptiste, au bord de la rivière.
Un matin,un saladéen, réputé « salpeur » pour ses sorties très matinales alors que les autres pêcheurs étaient encore au lit, eut une très désagréable surprise.
Tard dans la nuit, en sortant d’ un bal de chez Masson (chut , taisons les noms) une bande de copains passe en chahutant devant la barque du salpeur.
Plaisanteries, rires. Quand l’ un d’ eux propose l’idée «  »géniale « de monter la barque sur la rive. Les voila tous poussant le bateau pour le monter sur la berg .
Grosse rigolade en imaginant la tête du « salpeur » le lendemain matin…Un autre jeune complète la farce en proposant de jeter en vrac dans l’ embarcation les rames des barques voisines et pourquoi ne pas y ajouter des cailloux ?
Aussitôt dit, aussitôt fait…Mais le poids de la barque alourdie se fait sentir et il est difficile de la tirer davantage quand on se marre tellement….Ecroulés de rires, ils abandonnent finalement la barque proue en l’ air et poupe dans l’ eau.
Voilà qu’au petit matin, à son heure habituellement très matinale, équipé de sa « capacha » ,des « cañas »,du « salabré », notre salpeur se dirige vers sa barque;.
Et là , il n’en croit pas ses yeux! Sa barque est dans une drôle de position.
il essaie de la décoincer tout en criant, en débitant les meilleurs jurons de notre répertoire saladéen : rien n’y fait. Bien entendu à cette heure là , la plage est encore déserte et personne pour l’ aider.
Alors, fou de rage, il appelle les gendarmes pour faire constater les faits.
Arrivée des gendarmes.

RAPPORT DE LA MARECHAUSSEE : 

« Dans la nuit, sous la montée des eaux, le flux a soulevé l’avant du bateau jusque sur la berge et l’a coincé, la proue en l’ air.
Quelques heures après, le bateau a glissé en arrière car le reflux a baissé le niveau de l’ eau.
Et au petit jour, le nouveau flux, avec la montée des eaux, a rempli la barque et l’a poussée sur la rive »

Qui dit mieux ? trois marées dans la nuit à Turgot !

 

Trigano.camp

Josette CANDELA-BONNAVION se rappelle :
« 1958
L’année de mes dix huit ans.
En métropole, la pratique du camping entrait dans les moeurs. Trois millions de campeurs sillonnaient les routes de France à la recherche de sites agréables ou de camps organisés, aspirant à la tranquillité, se découvrant un goût prononcé pour l’évasion, la liberté. Les métropolitains souhaitaient prendre des vacances à moindres coûts.
En Algérie, ce mode d’hébergement estival nous était déjà familier. L’été, lorsque nous nous installions à Turgot plage, nous allions chez un fournisseur de bâches « Vidal et Manégat », installé à Oran.

 

rio_tentes
Archive internet

Il nous livrait une tente si grande qu’elle aurait pu contenir tout un régiment. Elle était de toile épaisse, de couleur kaki, avec des auvents qui facilitaient la ventilation, bien nécessaires pour supporter la chaleur qui s’abattait sur la plage. Cette même chaleur qui nous poussait à déserter les villages afin de retrouver ce paradis terrestre où la vie se déroulait paisible et heureuse. La mer était transparente et si claire, que son eau était polie comme un miroir. Nos vêtements nous collaient à la peau, notre corps et notre esprit se vidaient de toute son énergie…Mais peu importe! Nous étions à la plage…et pouvions faire un plouf pour nous rafraîchir.
Certains préféraient se rafraîchir avec une bonne anisette…
L’un n’empêchait pas l’autre! »