Le général LECLERC à Rio: suite.

Bonjour Marie Jeanne! Ton article est très intéressant, il soulève un  pan de l’HISTOIRE de RIO SALADO que beaucoup d’entre-nous ne connaissaient pas. En suivant l’exemple de notre « ouedmaster » et avec l’aide de mon fils nous avons « surfé » sur le site de:

« chars-français.net » : histoire du 12è régiment de chasseurs d’ Afrique « 

http://12rcahistorique.canalblog.com/

et nous avons recueilli de nombreuses informations concernant la venue du Général LECLERC , dans notre village que tu évoques, pour notre plus grand plaisir, dans ton article .

«….

– le 14 février 1943,  par voie ferrée,  l’ État-major, les 1er Escadrons et l’PHR rejoignirent RIO SALADO, petite commune de l’ Oranie en ALGÉRIE, pour y cantonner.…..

-Le 15 février,  le groupe autonome fut rebaptisé: 12e Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE, et transformé en régiment de chars.

-Le 1er mars, le lieutenant Colonel de LALANDE, chef de corps, décida de remanier complètement l’organisation du Régiment:

– Chef de Corps : Lieutenant Colonel de LANGLADE à Rio Salado

– Commandant en second : Chef d’Escadrons DIDELOT à Rio Salado

– Commandant adjoint : Chef d’ Escadrons MINJONNET à Rio Salado

– Capitaine Commandant l’EHR : Capitaine STARCK à Rio Salado                                                                                                             

– Escadrons d’ Échelon :  Capitaine ROUVILLOIS à Rio Salado

– 2éme groupe cantonné à HAMMAM BOU HADJAR

– 7éme Escadron Capitaine GRIBIU, détaché pour la campagne de TUNIS à Turgot

– 1er Escadron :  Capitaine PROUHET à Turgot

 – 456 hommes pour le régiment.

Le 3 mars, l’arrivée des jeunes des CHANTIERS de JEUNESSE permit de renforcer les escadrons.»

« A RIO SALADO, le RCA continua son instruction et son entraînement sur 4 vieux chars FT17 dénichés à ORAN .

-En juin 43,  le régiment avait également récupéré des camions FIAT italiens, en parfait état de marche, provenant de la reddition de leur troupes à  TUNIS , le mois précédent.

On peut lire dans le compte rendu du Général SAINT DIDIER,  commandant la Brigade Légère Mécanique en juin 1943 :

« …pour conclure, disons simplement que 19 chars sur 23 sont aujourd’hui à RIO SALADO.»

Et plus loin :

«RIO SALADO, avec sa petite église, sa mairie, le square,d’une propreté méticuleuse et à l’ensoleillement quasi perpétuel, faisait penser à une petite ville de province de la MÉTROPOLE. Les officiers et les sous-officiers étaient logés chez l’ habitant .

En ces temps difficiles, il y avait à RIO SALADO, pour chaque chasseur une « marraine de guerre » qui lui tricotait chaussettes et pulls et lui envoyait, en même temps qu’une photo, quelques gâteries: soutien moral efficace…

– Un jour du mois de juillet 43, tous les officiers et sous-officiers du régiment, environ 120 personnes, furent convoqués  au cinéma du village par le général LECLERC. Ce dernier arriva en saharienne, short, sa canne au bras, accompagné sur scène par le colonel de LANGLADE. Quelques mots, quelques détails sur la 2e DB en formation, et sa profonde conviction en la victoire finale.

– A compter du 3 août 1943, le 12è Régiment de Chasseurs d’ AFRIQUE fut formé en Régiment de Chars Légers.

– Le 9 août, le général GIRAUD vint visiter le régiment à RIO SALADO.

– Le 24 août 1943,  le Général LECLERC reçut officiellement le commandement de la 2èDB.»

Bravo Marie Jeanne! Et encore un Grand  Merci pour cette page d’Histoire de notre village que ton article nous a permis de découvrir.

Le général LECLERC à Rio.

Printemps 1942.
Venant du Maroc, un convoi militaire s’arrête à la ferme Llorens, à Ain-Kial. L’officier demande à boire. L’oncle de mon père, François, leur propose à boire et à manger. Ils apprécient le bon vin, et continuent sur la route nationale. Dans l’après-midi, quand il rentre chez lui, à Rio, il voit un important attroupement sur la place du village. Il reconnaît les soldats. Au milieu, l’officier, qui s’était arrêté à sa ferme, en train de commencer la conscription. On l’informe qu’il s’agit du Général Leclerc de Hautecloque, venu recruter l’armée d’Afrique. La 2e DB était née.
C’est la génération de mon papa, qui est partie libérer la France. Ils avaient 21 ans.

NDRL: pour conforter ce qui vient d’être écrit plus haut, un site internet nous apporte la preuve:

http://2db.forumactif.com/t2533-algerie-rio-salado

Dans le jukebox : Oh my darling Clémentine.

Je suis sûr que vous avez encore cet air dans la tête.

« Dernier Caprice » (1961. Film remastérisé et sorti dans nos écrans en août 2020.

Oui, nous connaissons tous cette ballade (écrire en 1884!)qui trotte dans notre mémoire sans pouvoir l’associer à un titre.

Vous avez peut-être eu la chance de voir le film éponyme (comme on dit de nos jours…). Plus connu sous le titre de « La poursuite infernale ».

La Poursuite infernale (My Darling Clementine) est un western américain réalisé par John Ford, sorti en 1946.
Acteurs principaux : Henry FONDA, Linda DARNEL, Victor MATURE.

Et ne me dites pas que cette affiche n’a jamais été placardée sur l’un des panneaux du Vox ou du Casino?

Dans le jukebox: Amado mio.

Plusieurs raisons m’ont conduit à privilégier cette vidéo plutôt qu’une autre.

D’abord la musique.

Irrésistiblement de chez nous. Ne nous mentons pas: dès que nous entendons ce rythme, nous sentons monter en nous toute cette envie de danser qui caractérise tant les Méditerranéens.

Puis l’orchestre.

Bien évidemment : Pink Martini. Voici ce qu’en dit Wikipédia :

Pink Martini est un groupe américain de douze musiciens de Portland caractérisé par un style musical mêlant influences rétro, jazz, musique latine, lounge, classique, ainsi que par des textes chantés en anglais, espagnol, français, italien, portugais, japonais, persan et même en arabe, en hébreu, en napolitain, en croate, en mandarin, en roumain, en grec moderne, en arménien, en turc et en allemand.

Enfin, la chanteuse.

Tant… comment dire? … suggestive…c’est ça: suggestive. Il s’agit, pour ceux d’entre vous qui ne la connaissent pas, de Storme LARGE.

Tout à coup, le souvenir évoqué dans le commentaire de Jean-Claude CARREGA me vient en tête. Allez donc le lire . (article de Jadette : 8ème balade)

« Ma fille du Diable », un livre de Guy Jimenes.

Bonjour. Je suis le fils de Roger Jimenes et d’Antoinette Contreras. Nous habitions Faubourg Jacobin, avec ma sœur Sylvette et notre grand-mère maternelle (Laure Contreras, née Reich). Nous avons quitté Rio en juillet 1963. J’avais 9 ans. La vie a fait que je suis devenu auteur de livres pour la jeunesse. Celui que je présente aujourd’hui s’adresse plutôt aux adultes. Je remercie l’Amicale de contribuer ainsi à le faire connaître.

Ma fille du Diable : informations complètes sur https://guyjimenes.net/page-ma-fille-du-diable/ .

  • Trois photos souvenirs :

De gauche à droite au premier plan : grand-mère Laure, moi, Antoinette (maman), Jocelyne (une cousine), Sylvette, Odette (sœur d’Antoinette), son mari Jean-Pierre et leur fille Réjane. Debout à l’arrière : mon oncle Gilbert et Odette son épouse. La photo doit dater de 1960 ou 1961.

Comme c’est mon père Roger qui l’a prise, j’ajoute cette photo où on l’entrevoit. Pique-nique à la plage de Turgot. Il manque Odette et Jean-Pierre, déjà en France. Ça doit dater d’août 62 ou du printemps 63.

Enfin, pour faire écho au récent article sur les fêtes de village…

« La Tendresse… confinée »

Peut-être l’avez-vous vue passer ? Elle a beaucoup circulé sur la toile cette

« symphonie confinée ». 

Peut-être vous a-t-elle à tous donné un peu d’espérance et touché. Que vous soyez seul ou en famille…. Nous avions tellement besoin de douceur pendant ces jours sombres!!!

Amis, j´espère que cet horrible corona vous a tous épargnés. 

Écoutez avec le cœur cette jolie ballade…ça réconforte…

Je vous souhaite des « torrents de Tendresse… »

Une Saladéenne 

Les fêtes de village : Rio Salado.

QUE LA FÊTE COMMENCE….!  (Jadette Salva)

            Après le 15 Août, les viticulteurs désertaient la plage et regagnaient RIO afin de préparer les caves en vue des vendanges. Le village resplendissait de lumières et de couleurs,  les forains étaient déjà en place, l’orchestre s’installait.

                                                 LA FÊTE POUVAIT COMMENCER !!!

C’était l’évènement dominant de l’année. Elle se déroulait pendant la dernière semaine de septembre. Les employés municipaux, sous la direction d’élus dévoués et compétents, s’occupaient de la décoration du village et veillaient au bon déroulement des festivités. Mr. DESSAUX avait la responsabilités des ateliers communaux dans lesquels il  surveillait la réalisation des décors que vous avez pu admirer durant toutes ses fêtes .

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8ème balade: la MAIRIE 1949-1958.

1ère PARTIE: LE VILLAGE EN 1949: Gontran MILHE POUTIGON

Nos promenades, dans nos villes d’adoption, étant compromises, confinement oblige,  nous avons la possibilité d’aller une fois de plus à la rencontre de notre passé. Alors, je bats le rappel, comme le faisait Charlot  DAVOS, en frappant énergiquement sur un tambour, en criant bien fort pour me faire entendre:

« Avis à la population: À vous tous qui avaient suivi mes « flash-back » , je vous propose de repartir dans le RIO SALADO des années 49-50, histoire d’ oublier pendant quelques instants, le monde chaotique où nous vivons. Notre 12éme édile, M Gontran  MILHE POUTINGON  nous y attend ».

Fin de l’annonce, roulement de tambour…..

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D’une rive à l’autre : Oran-Marseille.

Tarik MOKHTARI, né à Oran, travaille au Centre Hospitalier du Pays d’Aix. Plongeur émérite et curieux de tout ce qui touche à notre Méditerranée nous informe, par son compte facebook, de cette excellente expérience.

Sympa!

La photogrammétrie est une technique qui consiste à effectuer des mesures dans une scène, en utilisant la parallaxe obtenue entre des images acquises selon des points de vue différents.(source Wikipédia).

Si on veut aller plus loin, on clique sur le lien ci-dessous.

Abidjan: les bienfaits du confinement.

Nous sommes en pleine saison des mangues.
Hélas! l’export est compliqué, les avions-cargos rares et les rotations
bateaux incertaines. Aussi les planteurs souffrent. L’un d’entre eux, un ami de Ferké*, m’en a fait parvenir 2 cartons export-avion.

A défaut de pouvoir les partager avec vous, je vous les envoie en photos.
Croyez-moi: elles sont excellentes, mûres à point!
René.

N.B.:

Je ne voudrais pas que nos concitoyens pense que c’est la « buena vida ».
Nous aussi nous rêvons de fruits exotiques: « fraises, cerises, abricots,
pêches… ». Ici, on n’a que du local : « ananas, bananes, mangues,
papayes… »
.

*Ferkessédougou (communément appelée Ferké) est, du point de vue de son importance démographique1, l’une des plus grandes villes du nord de la Côte d’Ivoire. (source Wikipédia)