Un enfant du village: Louis CARBONEL

Archive de l’amicale du Rio salado.

L’article que je vous présente vient des archives de l’AMICALE. Rien à voir avec le GIRO, je vous l’accorde, cet article concerne tout simplement le CHAMPIONNAT de COUREURS CYCLISTES AMATEURS de FRANCE-TOULOUSE de 1950. C’est un nommé CARBONEL qui est à l’ honneur. Ce nom ne vous dit probablement rien, vous n’êtes pas de sa génération. Pourtant Louis CARBONEL est un enfant de Rio. Il est né en 1929, a fréquenté l’école communale en compagnie de Louis DETORRES, Roger CONTRERAS, Robert SEROIN, Paul QUILES, Henri LAMBERT et bien d’ autres.

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Vie quotidienne dans nos villages : l’électricité.

Parcourant les pages de L’Écho d’Oran grâce à :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32759772v/date  (*)

je tombe sur un article concernant notre village dans l’édition du 31 janvier 1950.

Article de l’Echo d’Oran (archive Gallica BNF)

Qu’il me soit permit ici de réécrire cet article difficilement lisible en l’état.Bien sûr, notre « boîte à souvenirs » se met soudainement en marche. Pour deux raisons, entre autres :

-La date du 31 janvier 1950 :                                                                                             « J’avais quel âge? Qu’est-ce que je faisais? » Dure remontée dans le temps!!!

-La panne  d’électricité :                                                                                                   « Me rappelle plus??? Était-ce courant (sans jeu de mots)? »

Après ce « scoop » journalistique, j’attends vos remarques, vos souvenirs, vos déboires, que sais-je? il ne vous reste plus qu’à laisser un commentaire, en haut à gauche du présent article.                                                                                 Et ne me dites pas que dans nos trois villages, les coupures d’électricité étaient rares. M. LAROZA pourrait en parler.

A vos pupitres!!!

(*) Gallica est une excellente boîte à souvenirs. Vous y trouverez tout le bonheur du monde en vous replongeant dans les éditions de l’Echo d’Oran. Une véritable mine!!!

ESCALE à QUAI 2018

Photo Jadette SALVA.

Notre « ouedmaster » a présenté « ESCALE en MER », mais l’animation n’était pas que sur l’eau. Les quais étaient très animés. Vous pouviez voir « ESCALE en SCÈNE », « ESCALE MUSIQUE » et même « ESCALE ASSIETTE » comme nous le proposaient les différents programmes de MIDI LIBRE ou de la GAZETTE de SETE. Moi, je vous invite à faire une autre visite:

« L’ ESCALE à QUAI  « 

Photo Jadette SALVA.

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Escale à Sète 2018.

Mieux qu’un long discours, cette vidéo de l’Office de Tourisme de Sète expose utilement ces quelques jours fous durant cette fête du bateau et de la mer. Si le soleil  n’a pas toujours été au rendez-vous et les contre-temps nombreux, il n’en reste pas moins vrai que ce fut pour des 300 milliers de visiteurs une fête inoubliable dans une ville décidément habitée par notre Méditerranée.

Au gré de nos parcours dans les dédales de ses rues et ses quais, nous avons fait quelques photos qui viennent modestement illustrer cette ambiance festive.

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Mme Odette BOUR : une vie au service des autres.

Puisque le  8 mars 2018,  nous avons fêté « La FEMME« , j’ai voulu « aller dans notre village » voir de plus près quel était le rôle des femmes chez nous.  Pas la peine de se creuser la cervelle, nos mères et nos grands-mères n’avaient qu’un seul objectif: la famille. Elles étaient dévouées et formidables, vivant dans l’ombre du mari, leur donnant un coup de main, parfois même un sérieux coup de main… Je dis des bêtises? Peut-être, mais je vous parle des femmes des années 50! Cependant j’avais un doute. Un village vit avec l’aide de tous et de toutes. Dans les années 59-60,  la femme a certainement évolué. Alors j’ai continué mes recherches dans les archives de l’AMICALE, essayant de voir qui sortait de « l’ombre » et j’ai trouvé le nom d’une DAME qui revenait souvent. Une DAME ayant laissé son empreinte dans le village: Odette BOUR.

Archive de l’amicale du Rio Salado.

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Jules Herménégilde SEROIN

Jules Herménégilde SEROIN. (archive famille SEROIN)

Lors d’une conversation avec Jean Pierre SEROIN au sujet du cimetière de RIO SALADO, je lui demandai qui était Jules Herménégilde SEROIN, né le 21 décembre 1879, dont j’avais vu le nom sur le caveau familial. Jean Pierre me raconta que Jules était le plus jeune d’une fratrie de 4 enfants : Anthelme (grand-père de Jean-Pierre), Francisque et Maria (voir album ci-dessous) et qu’il avait eu une vie peu ordinaire. Alors que Jules poursuivait ses études,  Anthelme fut désigné par le sort pour accomplir son service militaire en ALGÉRIE. Durant sa période militaire, Anthelme renoua avec une de ses tantes Henriette GARNIER installée à  RIO SALADO. Son service accompli, le jeune garçon renonça à retourner à AMBERIEU en BUGEY, préférant se « poser » à son tour dans ce village en formation. En France, son jeune frère Jules passait brillamment ses examens.

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Carnaval à Rio.

CARNAVAL est là, il sera célébré un peu partout dans le monde, alors je vous emmène au CARNAVAL de RIO. Ne vous affolez pas, c’est de notre carnaval dont il s’agit, un simple retour-arrière, histoire de vous faire connaître ou faire redécouvrir le carnaval à RIO SALADO.

Savez-vous que le premier bal de carnaval  fut donné le 22 février 1881? Le village était encore très « jeune ». Il fallut donc lancer une souscription pour organiser un VÉGLIONE, un bal costumé. Une parenthèse dans la vie si rude que menaient nos ancêtres. Un document trouvé dans les archives de l’Amicale, le confirme.

Souscription du 19 février 1881 Archive de l’amicale du Rio Salado.
Souscription du 19 février 1881 Archive de l’amicale du Rio Salado.

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« QUI POURRAIT ME DIRE? » : la Mitidja.

Nous connaissons tous LA MITIDJA : le hameau, la briqueterie, le pont et bien sûr l’Oued et les marécages de la zone inondable où nous apercevions les cigognes qui  venaient à la recherche de nourriture. 
Mais qui pourrait me dire d’où vient ce nom !! . J’en ai une idée mais est-elle la bonne ??
Le débat est ouvert.
Merci de votre contribution.
Amicalement
René

 

 

 

Mais quel était donc cet oued, parfois si dévastateur ?

Je ne me souviens pas d’avoir appris quoique ce soit, à l’école, concernant notre oued, il est vrai que l’école et moi…bref! Passons! Je savais comme tout un chacun que notre rivière était salée. L‘oued El MALAH pour les pionniers espagnols devint el RIO SALADO.
Alors, j’ai recherché dans les archives de l’Amicale un quelconque renseignement. J’ai découvert, avec beaucoup de plaisir, une monographie scolaire: «CARTOGRAPHIE de L’AFRIQUE du NORD» appartenant à Mathilde DAVOS, datée de 1936, lorsqu’ elle était en classe du certificat d’études, chez mademoiselle LALA.
Ce cahier était édité par P. DAMVILLE, directeur d’école.
Quel instituteur ou institutrice d’Algérie a pu oublier cette méthode d’enseignement?? Mais revenons au cahier de Mathilde, on pouvait lire:
MONOGRAPHIE de RIO SALADO
COURS D’ EAU: L‘oued MELAH ou RIO SALADO (qui signifie en espagnol rivière salée) et son affluent l’oued CHABBAT. Ces cours d’eau roulent beaucoup d’eau en temps de pluies, mais sont presque à sec en été.

Cartographie de l’Afrique du Nord(Mathilde Davos) 1936 . Détail 01
Cartographie de l’Afrique du Nord(Mathilde Davos) 1936 . Détail 02

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